vendredi 25 février 2022
Jacques Halbronn Lingusitique. La question du verbe "être" dans les langues germaniques
Jacques Halbronn Linguistique La question du verbe « être » dans les langues germaniques
La question du verbe « être » en anglais a de quoi déconcerter plus d’un . On nous dit que l’infinitif est « to be », expression bien connue dans le Hamlet de Shakespeare: to be or not to be. Mais normalement un infinitif se conjugue, se décline sous des formes qui en dérivent. Or, en anglais, le verbe être, quel que soit le pronom personnel utilis, ne restitue cette forme « be » qui semble bien unique en son genre si ce n’est qu’on la trouve en allemand dans « ich bin », » du bis, respectivement première et deuxiéme personne du singulier. Autant dire que ce « to be » est une impasse en anglais. Er par ailleurs, l’on trouve la forme « am » et « are », mais aussi « is » pour ce verbe avec les divers pronoms personnels: première personne du singulier et du pluriel, notamment. I am, We are etc/
Aborder l’anglais par le biais du « to be » est la pire façon qui soit car l’influence du français y est nulle, ce qui est assez exceptionnel! En revanche, pour le verbe ‘avoir », si on fait abstraction du « h » archaique, nous trouvons, have et en français, avons, avez. (en allemand, habe, haben). Avec « to be » l’anglais aura fait de la résistance à l’influence française, c’est l’exception qui confirme la régle. On trouve par ailleurs « being » à la forme progressive et pour désigner un être humain : a human being, On a aussi le participe « been » comme dans »has been ». IL est clair qu’une langue censée être parlée par toute l’Humanité ne peut continuer à perpétuer une telle situation. Il viendra un moment où cela ne sera plus tolérable. Le « to be » est en sursis!
JHB 24 02 22
mercredi 23 février 2022
samedi 19 février 2022
vendredi 18 février 2022
samedi 12 février 2022
Jacques Halbronn Paralléle entre Juifs de souche française et palestiniens/
jacques Halbronn Paralléle entre juifs de souche française et palestiniens
Le phénoméne de l'immigration se heurte parfois à l'existence d'une présence plus ancienne. C'est ainsi que les Juifs parvenant en Palestine se virent confrontés avec des populations arabes occupant déjà le terrain. Il en fut de même, toutes proportions gardées, pour les Juifs arrivant en France, au cours du XXe siècle. Ces juifs immigrés furent confrontés à une présence juive dite de souche, ce qui ne laissa point de leur faire problème (et vice versa). On notera chez ces Juifs immigrés, qu'ils viennent d'Afrique du Nord ou d'Europe centrale ou orientale, une tendance à préférer parler d'une citoyenneté française, c'est le cas d'un Mélanchon ou d'un Zemmour, tous deux issus de familles juives installées au Maghreb (Tanger, Kabylie). Visiblement, tout semble indiquer qu'ils ne vivent pas bien cette présence des Juifs dits de souche française, ce qui les aura conduit à mettre en avant le modéle républicain et laïc ou bien à faire comme s'il n'y avait pas de Juifs de souche française.C'est ainsi que l'on peut expliquer la sous-représentation des dits Juifs de souche française dans les instances dites communautaires ou en tout cas la non mise en avant de ceux ci quant au leadership juif en France tout en ne se privant pas d'évoque l'Emancipation des Juifs à la fin du XVIIIe siècle et qui ne concernait pas les aieux de ces Juifs immigrés. La situation est d'autant plus confuse que les Juifs du Maghreb sont francophones!Dans les deux cas, en Israel comme en France, il y a comme une sorte de hiatus, de point aveugle, de non dit.
Il reste que le judaisme immigré pose probléme au judaisme de souche française dont il brouille l'image en laissant entendre que tous les Juifs "français auraient le même profil, d'autant que cela entretient un paralléle avec les immigrés musulmans venus en France. Au regard de l'astrologie EXOLS, nous sommes ici en présence d'un ensemble qui n'est pas véritablement d'un seul tenant, ce qui est ressenti plus ou moins consciemment tant par les Juifs que par les Non Juifs. Or, il est bon, de temps à autre, de décrire les choses telles qu'elles sont, c'est toute l'importance que revêt ce que nous appelons le processus déclaratif. Ce qui distingue ces deux types de Juifs français tient, selon nous, au fait que les Juifs immigrés ont un projet d'assimilation que n'ont pas les Juifs de souche tout comme d'ailleurs les "Sabras" israéliens n'auront pas les mêmes motivations que les "Olim" de fraiche date. Nous dirons que les Juifs de souche, ceux qui ne sont pas marqués par un processus d'assimilation -comme l'est un Eric Zemmour- seront plus libres dans leurs propos et leurs actions et l'on peut même dire qu'ils envisageront plus aisément de quitter la France. A titre personnel, nous avons un grand père maternel, un "Juif du pape" (Avignon-Carpentras) qui s'est exile en Argentine au début du siècle dernier (notre mère y est née) et en 1967, nous avons suivi le même parcours en allant vivre en Israël, en en apprenant la langue. Quand on demande à Zemmour s'il parle l'hébreu, il répond par la négative. Par ailleurs, nous insistons sur une certaine spécificité de la présence juive en diaspora alors que Zemmour ne veut entendre parler que de citoyens français. Il y a là une sorte de paradoxe : plus on dispose d'un socle solide et plus l'on peut s'accorder de libertés.
JHB 12 02 22
jeudi 10 février 2022
Rapprocher christianisme et judaisme dans la distantiation par rapport au Premier Moteur, par Jacques Halbronn
Rapprocher christianisme et judaisme dans la distantiation par rapport au Premier Moteur par Jacques Halbronn.
Certains rapprochements sont à envisager (équinoxialité) tout comme certaines différences mises en avant (solsticialité) C'est une question de période pour dire ou ne pas dire certaines choses/. On se proposera ici un exercice de mise en convergence entre ces deux religions aux fins notamment de les démarquer de l'Islam/ Cela signifie que certains traits du christianisme figuraient déjà dans le judaisme et ce n'est pas une bonne chose que de ne pas en prendre conscience car cela fausse les perspectives. Notre lecture du Livre de la Genése nous fait rejeter l'idée selon laquelle le dieu adopté par les Juifs serait le ¨Premier Moteur, ce qui semble bien être le cas pour l'Islam.
Or, que fait le Christianisme quand il met en avant le "Fils"? Il refuse également le dieu Premier Moteur comme le dieu qui s'adresse aux hommes. Le Fils est une interface. Certes, le judaisme tel que nous le connaissons, ne va pas aussi loin que le christianisme dans ce sens mais il ne faut pas pour autant passer à coté d'une telle entreprise de rapprochement. Structurellement, la ressemblance nous apparait comme concluante.
Ce qui distingue véritablement les deux religions est le rapport à la maison d'Israël. Le christianisme milite de longue date en faveur d'une union entre les deux "maisons" et il se soucie sort des "brebis perdues de la maison d'Israel"(Evangile), et la lecture du Livre des Prophétes montre à quel point la tension existait entre ces deux ensembles/ Nous avons récemment montré ce que révélait le commandement du respect du Shabbat en termes de clivage social. Est ce à dire qu'il faille davantage connecter ces deux religions? Cela n'est possible que dans la reconnaissance d'une différence entre les deux "maisons" mais aussi des liens historiques qui les unissent. C'est dans ce sens que devraient aller les Amitiés judéochrétiennes.
On peut regretter que le judaisme tende à s'islamiser lorsqu'il parle de son Dieu, maitre de l'Univers alors qu'il n'est que le créateur de notre monde.(Melekh haolam) Avec Jésus, l'on comprend mieux la relation de proximité qui se sera quelque peu estompée en réduisant la part du second personnage. En fait le débat tourne autour de la notion de Olam avec ses traductions peu compatibles entre elles, selon qu'elles s'inscrivent dans l'absolu de temps (Eternel) et d'espace - ou acceptent une vision limitée de la divinité. Pour notre part, nous reprouvons toute surenchère. Notons chez les Musulmans, le Allah Akbar, Allah est le plus grand. Quelque part, plus "Dieu" est grand, moins il n'a besoin de passer par les Juifs et nous ne sommes pas éloignés de voir dans de telles hyperboles une remise en question de l'idée de peuple élu. Inversement, plus la taille de "Dieu" est modeste et plu sa relation avec un certain peuple fait sens et inversement.
JHB 10 02 22
mercredi 9 février 2022
jacques Halbronn Le communautarisme, un enjeu sociétal majeur.
Jacques Halbronn Le communautarisme, un enjeu sociétal majeur.
Il est important que la Droite se saisisse de la question du communautarisme et qu’elle évite de diaboliser ce sujet. C’est son avenir, à la Droite, qui est en jeu et nous pensons notamment, en ce moment électoral, à Valérie Pécresse. Il ne s’agit pas simplement de prendre le contre pied des positions d’Eric Zemmour car il s’agit d’un véritable enjeu matriciel, notamment au regard de la question juive.
Souvent, dans l’esprit des gens, communautarisme peut être assimilé à une forme d’apartheid. Pour nous, il est sain que les personnes puissent vivre selon des codes, des langues, des pratiques qui leur sont familiers car nous nous méfions des électrons libres, qui ne respectent rien et n’en font qu’à leur tête. L’organisation communautaire a du bon et il faut arrêter de crier au scandale quand tel espace est voué à telle communauté, que ce soit sur des critères, religieux, raciaux, d’âge (EPHD), de sexe, d’argent, de diplomes etc à condition que puisse s’exercer une certaine surveillance, un certain contrôle, que l’on y respecte une certaine représentativité.
Nous pensons même qu’il faut faciliter un certain regroupement et une certaine homogénéité en réglant les problémes de cohabitation quand la population de certains quartiers évolue. En ce sens, on évitera les promiscuités inutiles. Par ailleurs, force est de constater que dans les faits, le communautarisme existe bel et bien spontanément quand on observe la façon de se regrouper selon des signes ostensibles mais plus souvent encore selon des signes physiques comme la couleur de la peau. Il nous reste à aborder la question juive qui, selon nous, ne doit pas être traitée comme les autres et en ce sens, nous ne sommes pas favorables à quelque forme de ghetto parce que les Juifs ont un rôle à jouer en tant qu’individus immergés au milieu d’autres populations « non juives ». C’est la problématique de la Diaspora. Dans le cas juif, nous pensons au contraire qu’ils sont en mesure d’exister par delà toute forme de communautarismeL. En 1978, nous avons crée le Cercle d’Etude et de Recherche sur l’Identité Juive (CERIJ) en mettant en question les « modéles dominants » auxquels les Juifs devraient se soumettre et notamment la synagogue et la présence en Israel. Nous nous opposons à un surdéterminisme identaire quand il s’agit des Juifs. La meilleure façon pour un Juif de s’épanouir, c’est de vivre avec des non Juifs si ce n’est qu’à un certain stade, les antisémites feront remarquer que certains postes de direction sont occupés par des Juifs hors de proportion avec leur démographie. Mais c’est là, en quelque sorte, une spécificité, une « exception » juive qui doit faciliter leur circulation dans le monde et ne pas les soumettre à certaines contraintes;
JHB 09 02 22
jacques Halbronn Le shabbat et les revendications des "Israelites"
Le Shabbat et les revendications des » Israélites » par Jacques Halbronn
Il nous apparait que le fait de privilégier la « tombée » du jour correspondrait à une volonté de nier ce qui s’éléve. On retrouve là le cllivage entre la maison d’Israel et celle de Judah, la première se plaignant de la domination de la seconde, comme ce fut le cas au lendemain de la mort du roi Salomon il y a près de 3000 ans. Cela ne devrait pas trop nous surprendre étant donné que pour nous le livre de l’Exode qui comporte les « Dix Commandements » est une fabrication des Israélites avec son rappel insistant concernant les » beney Israel », les enfants, les fils d’Israel. Nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer la place accordée dans le rituel juif au « Shéma Israel », lequel est en fait une sorte de réquisitoire contre la dite maison d’Israel! D’ailleurs, le Shabbat – comme c’est le cas pour le Dimanche voire pour le Samedi- n’est il pas une façon de protéger le serviteur en le dispensant d’accomplir des travaux, laissant cette charge au maitre? La tombée de la nuit, avec l’apparition des premières étoiles, serait donc libératrice pour les Israélites, vassaux de la maison de Judah- ce qui provoquera le Schisme.
Pour ceux qui se considérent comme les héritiers de la maison de juda, il importe de réfléchir sur les pratiques en cours. C’est ainsi que paradoxalement, le Shabbat ne sera pas pour eux un temps de repose mais bien au contraire un temps de travail puisque les serviteurs sont, en quelque sorte, de congé: c’est leur jour de sortie! Ne pas travailler le Shabbat serait se mettre au même niveau que ses « esclaves ». On voit bien que le texte ci dessous ne s’adresse pas au maitre, au seigneur;
« Observe (smr) le jour du sabbat et fais- en un jour consacré à l’Éternel, comme l’Éternel ton Dieu te l’a commandé. Tu travailleras six jours pour faire tout ce que tu as à faire. Tu travailleras pendant six jours et tu feras tout ce que tu as à faire etc »
Par ailleurs, la venue de la nuit ne saurait être célébrée par les « Judéens » (Juifs) puisqu’elle symbolise la perte de verticalité et de séparation des classes et des castes.-cf nos textes sur la solsticialité. C’est lorsque le jour se léve que les Judéens reprennent le pouvoir. L’on pense aux Saturnales qui jouent sur le rapport entre le maitre et son serviteur d’autant que la planéte Saturne se nomme dans le Sefer Yetsira » (Livre de la Création) : « Shabtai » ce qui n’est évidemment pas sans rapport avec le nom du Shabbat. On ne reviendra pas ici sur le statut de la planéte Saturne en astrologie où elle joue un role central.
JHB 09 02 22
dimanche 6 février 2022
jeudi 3 février 2022
mercredi 2 février 2022
jacqyues Halbronn Ce qui oppose l'Islam au monde judéo-chrétien. La filiation, la génération
Jacques Halbronn Ce qui oppose l'Islam au monde judéo-chrétien. La filiation, la génération.
Le monde musulman 'n a pas intégré la notion de "fils". Ce n'est peut etre pas par hasard que le premier Livre de l'Ancien Testament se nomme "Genése" (Toldoth) ni que le Livre de l'Exode emploie constamment l'expression "fils de" (Beney Israel)
Au niveau théologique, le judéo christianisme implique un dieu de second degré, donc un "Fils", celui qui n'est pas né premier, à la différence du dieu d'Aristote plus proche de l'Islam. A contrario, l'Islam n'a nul besoin d'un dieu-fils.
Cela implique l'idée de deux créations, une création première et une création dans la Création, à partir d'un premier mouvement/moteur. D'ailleurs, les premiers mots du premier chapitre de la Genése nous montrent bien que le dieu créateur du Ciel et de la Terre n'est en fait que le créateur de "notre" Ciel et de "notre Terre.
Il serait bon que le judaisme évoluât vers l'idée du "Fils" même s'il n'en accepte pas nécessairement toutes les formulations. Cela permettrait de renforcer le clivage avec l'Islam en montrant que le continent européen est celui d'une religion du Fils. Par ailleurs, il est clair que le christianisme devrait admettre le rôle central des Juifs non pas tant sur le plan idéologique que sur le plan de la Praxis/ Il revient selon nous aux Juifs- à titre individuel, de veiller à protéger l'Humanité de la corruption, de la sclèrose. si les Juifs du monde arabo-musulman n'ont pas réussi à préserver celui-ci d'une certaine décadence, cela tient au fait que ces Juifs n'ont pas les vertus des Juifs vivant dans le monde judéo-chrétien.
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