lundi 29 mai 2023
jacques halbronn Linguistique. Rapprochements entre français et arabe parlés. L'hébreu moderne;
Jacques halbronn Linguistique. Rapprochements entre français et arabe parlés. L'hébreu moderne.
En 1973, il u a 50 ans; nous avions suivi une formation en arabe dialectal à la Bourghiba School de Tunis, en complément de notre cursus d'hébreu à l'INALCO et nous avions été frappés par les sonorités particulières de cet arabe parlé où les voyelles étaient comme avalées. Par la suite, nous nous apercevrons que c'est aussi le cas du français parlé comme pour la prononciation de la phrase suivante "Cela ne me regarde pas" qu'il faut rendre par "ça n'm"r"gard' pas", ce qui exige un certain entrainement.
La tendance est souvent de penser que c'est là une forme dégradée mais nous soutenons que c'est bel et bien l'inverse et que cette connexion des consonnes est la forme la plus noble et la plus créative. Les étrangers ont du mal à accéder à un tel niveau de langue tant cela exige un certain apprentissage dès l'enfance. A contrario, la prononciation "littérale", à partir de l'écrit conduit à une langue lourde qui isole les syllabes et les mots les uns des autres au lieu de laisser se manifester de la fluidité, tout s'enchainant.
En ce qui concerne l'hébreu moderne, tout semble indiquer la perte d'une tradition orale et des bons codes de lecture. On sait d'ailleurs que les langues sémitiques ne marquent pas les voyelles dans leur alphabet, celle-ci consistant en un appareil diacritique qui ne figure que dans les ouvrages à usage liturgique (missel (sidour), Bible (Torah) ce qui fait que l'on lit des textes sans en connaitre la langue. La forme parlée tant en français qu'en arabe nous apparait comme la plus authentique, l'arabe ou le français n'ayant pas connu comme l'hébreu de solution de continuité.('cf l'article Massorétes, sur Wikipedia).
C'est, en tout cas, une illusion que de croire que la façon dont il faut prononcer les mots va de soi. Il manque une clef, un mode d'emploi de l'alphabet, le Aleph ne correspondant aucunement au son "a". C'est ainsi que l'emprunt massif de l'anglais au français est révélateur d'une méconnaissance des codes appropriés, adéquat, d'où d'ailleurs la disparition des marqueurs de genre en anglais (notamment pour les adjectifs) alors qu'ils sont bel et bien présents et pratiqués en français.
JHB 29 05 23
samedi 27 mai 2023
vendredi 26 mai 2023
mercredi 24 mai 2023
Jacques halbronn Linguistique du français. Diacritiques:apostrophes et accents.
jacques halbronn Linguistique du français: diacritiques: apostrophes et accents.
La langue française se distingue par son usage très particulier de signes tels que l’apostrophe et l’accent. Ce phénoméne se situe à l’interface entre l’écrit et l’oral en ce qu’il impacte l’écrit en déterminant une certaine oralité. Cela dit, même quand ces signes diacritiques ne figurent pas, le locuteur n’en sera pas moins à tenir compte des lettre concernées.
wikipedia
« Un diacritique ou signe diacritique (du grec ancien : διακριτικός / diakritikós, « qui distingue ») est un signe accompagnant une lettre ou un graphème pour en modifier le sens ou la prononciation.En ce qui concerne la lettre ou le graphème, le diacritique peut être placé au-dessus (diacritique suscrit), au-dessous (diacritique souscrit), devant (diacritique prescrit), derrière (diacritique adscrit), dedans ou à travers (diacritique inscrit), ou autour (diacritique circonscrit). Les accents, le tréma et la cédille sont des signes diacritiques ».
En hébreu, les voyelles sont assimilées à des diachritiques qui ne figurent pas dans l’écrit courant mais seulement dans les textes sacrés. On notera que l’ordre des lettres dans les alphabets latins et hébreux est assez proche et d’ailleurs la nom même d’alphabet renvoie aux deux premières lettres de l’alphabet hébreu, le aleph et le beth, que l’on retrouve dans l’alphabet grec: alpha, béta.
Pour nous, l’apostrophe est à classer parmi les diacritiques. Nous avons déjà traité de la question de l’apostrophe qui vise à guider le locuteur dans le labyrinthe de l’orthophonie du français. Dix consonnes se trouvent ainsi régulièrement affublées de cette marque, indiquant que telle lettre a été occultée, à savoir le « e ». Soit dix consonnes avec apostrophe: c’, d’,j, l », qu’, s’, l, m », n, qu.
On traitera ici. d’un autre usage du « e » accentué, portant cette fois un accent ( fort ressemblant à l’apostrophe). C’est ainsi que notre participe passé s’écrivait autrefois avec la finale « ed », le d n’étant pas censé s’entendre au masculin (cf la question de la contraction) à la différence de ce qui se pratique au féminin. L’anglais a gardé cette finale « ed » du fait de son ancien emprunt au français Toute une série de formes, en français, donnent le son « é » en occultant la consonne finale : manger, mangez, manged etc mais elles ne portent pas systématiquement l’accent sur le « ‘e », ce qui constitue une cote mal taillée. Dans le cas de la forme en « ef », on trouve aussi bien les deux orthographes, clé et clef. Nous avons en français plusieurs combinatoires associant le e avec diverses consonnes pour donner le même son ‘é », ce qui génére un grand nombre de fautes d’orthographe où l’on mélange le ez, le er, le es sans parler du cas du « ed » qui a été carrément remplacé par un é.
Pour compléter une certaie convergences entre les deux alphabets référes, on notera que les lettres « doubles » (Bagadkaphat)
,tels que décrites dans le Sefer Yetsita: se retrouvent avec l’addition de la lettre « h » : kh, ph, ghe (le g ici correspond au ghimel, en troisiéme position. Quant à l’anglais, il a conservé la forme « th ». En revanche, en hébreu moderne, certaines lettres dites doubles ont perdu leur dualité comme le Beith ou le Daleth.
JHB 23 05 23
mardi 23 mai 2023
lundi 22 mai 2023
Jacques halbronn La vie astrologique française et son rayonnement dans le monde
jacques Halbronn la vie astrologique française et son rayonnement dans le monde
Au prisme de l'astrologie EXOLS, il importe de distinguer les périodes durant lesquelles la France astrologique a influencé le monde et celui où elle s'est repliée sur elle même. Or, il y aura toujours eu alternance des situations en dépit de certaines apparences.
Rappelons notre grille
1966-1972 Equinoxe
1972 1978 Solstice
1978 1986 Equinoxe
1986-1993 Solstice
1993 2000 Equinoxe
2000 2007 Solstice
2008 2015 Equinoxe
2015-2022 Solstice
Incontestablement, le pic de l'influence de l'astrologie française aura été la période 1978-1986 dont nous avons été le grand artisan et animateur en organisant des colloques non pas seulement sur Paris mais à Lo Londres, Bruxelles, Genéve, Luxemboug, Athènes etc. On retrouve une dynamique assez comparable pour la période équinoxiale 2008-2015 avec des colloques, des rencontres organisés à Bruxelles, Lausanne, Montréal, Israel. Mais déjà une certaine présence à l'étranger nous semble caractéristiuqe d'une dynamique équinoxiale. Et quid du Congrès que nous organisames en 1994 dans la banlieue de Tel Aviv, toujours en phase équinoxiale? Quant à l'année 1971 en période équinoxiale, elle aura été marquée par notre présence à Bruxelles, à Aalen (Allemagne), en Angleterre, notre accord pour la tenue d'un Congrès de l'ISAR pour 1974 à paris.
Que dire, comparativement, des périodes solsticiales car une période ne fait sens que si on la confronte à son contraire? Il est clair, notamment que la période allant de 1986 à 1993 constitue un repli de la présence française dans le monde et cela vaut notamment pour les activités d'un Yves Lenoble exclusivement centrées sur Paris. L'équinoxialité c'est tout autre chose, c'est intervenir dans la vie astrologique d'autres pays et un cas remarquable aura été le Congrès que nous avons tenu à Londres en 1981, ce qui était quand même assez culotté et d'ailleurs le Colloque de Lyon de 1984, sur les terres du GERAS fut également marqué par une volonté hégémonique. Bien entendu, notre grille vaut également pour d'autres pays ayant une politique d'ingérence au delà de leurs frontières. C'est ainsi que le Colloque de Paris de 1953 fut déterminé par l'association autrichienne de la Comtesse Zoe Wassiklo Serecki et n'aurait jamais eu lieu sans elle. De même le Colloque de Paris 1974 releva -t-il de la politique de
l'ISAR même s'il se tint en phase solsticiale, quant à sa réalisation finale.
Inversement, les phases solsticiales semblent plutôt avoir été marquées par des divisions internes au milieu astrologique français comme en 1975 ou en 1986 ou encore 2004. On passe de la guerre de conquéte à la guerre civile. Mais il importe de comprendre que les clivages qui viennent fragmenter un ensemble sont susceptibles de lui ouvrir de nouvelles perspectives. C'est ainsi que certaines "hérésies" au sein du monde juif ont probablement abouti au Christianisme et à l'Islam, en phase équinoxiale. Les alliances improbables sont rendues possibles du fait de nouvelles formulations qui auront émergé en phase solsticiale. C'est là un terrain fertile de recherche pour la science historique, sur la base de notre modéle EXOLS.
Autrement dit, la phase équinoxiale n'impacte pas uniquement le champ politique mais aussi le champ théologique, les rapports improbables entre les diverses disciplines. cf ce texte de Jean François Dortier "L'origine de l'islam. Nouveaux regards" (2019) Extrait: 'Quand et comment l’islam fut-il fondé ? Cette question est instruite par une nouvelle génération d’historiens, pour qui Mahomet se serait converti à une forme de judéo-christianisme présent en Arabie, bien avant que ses descendants ne forgent l’islam."
Ajoutons que la phase équinoxiale peut favoriser l'intégration de l'astrologie dans des milieux qui lui étaient apparemment étrangers et cela tiendrait à la phase solsticiale qui a précédé laquelle fait naitre des courants dissonants permettant un nouvel impact. C'est ainsi que pour notre part, nous avons conduit un certain nombre de travaux dans la sphère des études juives (cf notre doctorat de 3e cycle en 1979 sur Le Monde Juif et l'Astrologie, Ed Arché, Milan, 1985) comme dans celle des études catholiques (cf notre post doctorat en 2007 sur un Dominicain ayant écrit sur Nostradamus)
JHB 21 05 23
jacques halbronn Théologie. Application de l'astro EXOLS au passage du judaisme au christianisme/
jacques Halbronn Théologie. Application de l'astro EXOLS au passage du judaisme au christianisme
Le passage d'une phase à l'autre dans le systéme EXOLS nous permet désormais de comprendre comment le judaisme qui était une idéologie fermée et réservé a pu évoluer, en quelque sorte, vers une dimenion à prétentions universelles.
En effet, les clivages qui se manifestent en phase solsticiale au sein d'un ensemble, constituent une ouverture au delà du dit ensemble car certaines "variétés" sont susceptibles de se révéler plus "exportables" que d'autres. C'est ainsi qu'une certaine forme de judaisme sera à un certain stade plus compatible avec des mondes extérieurs au monde juif stricto sensu..Autrement dit, les clivages au sein d'un milieu donné -pouvant être qualifiés d'hérétiques, de non -orthodoxes- peuvent certes le fragiliser mais également lui ouvrir de nouvelles perspectives. L'émergence du christianisme sous sa forme "universaliste" ne se comprendrait, selon nous, que dans le cadre de la dialectique Solsticialité/Equinoxialité, du fait de la mue, de la mutation, que cela provoque.
Un tel exemple peut évidemment trouver un écho dans les domaines les plus divers. On pense à l'astrologie. L'émergence d'une nouvelle "Ecole" pourrait offrir l'occasion de son désenclavement, mais cela a un certain cout dans la mesure où les autres Ecoles, issues du même ensemble, s'en trouveront impactées, marginalisées. Dans le cas, précisément, de l'astrologie EXOLS, il y a fort à parier que cette nouvelles version pourrait tout à fait se révéler compatible avec des domaines d'où l'astrologie s'était jusque là trouvée, peu ou prou, exclue. C'est ce que la nouvelle phase équinoxiale qui s'ouvre présentement nous dira et l'on est en droit de penser que cette astrologie EXOLS assez atypique, à de nombreux titres, de l'astrologie généralement en vigueur, tant en France qu'ailleurs, trouvera grâce et faveur hors de sa sphère habituelle.
JHB 22 05 23
samedi 20 mai 2023
mardi 16 mai 2023
jacques halbronn Linguistique La dialectique consonnes.voyelles en français et en hébreu
jacques Halbronn Linguistique La dialectique consonnes/voyelles en français et en hébreu
Marc Alain Ouaknine rappelle (Les Essentiels)
"En hébreu (comme dans d’autres langues sémitiques telles que l’araméen ou l’arabe), les voyelles existent mais ne sont en général pas notées dans le texte écrit. On les rencontre dans les livres pour enfants ou les journaux pour débutants ou encore dans les livres de préparation à la lecture du texte liturgique. En fait, à l’origine, les voyelles étaient totalement absentes, l’écriture hébraïque ne notait que les consonnes et c’est le lecteur qui, par connaissance et reconnaissance des mots et des expressions, ajoutait la vocalisation adéquate ; ainsi, encore aujourd’hui dans l’hébreu moderne, le lecteur des textes hébraïques doit déjà connaître la langue pour la lire.". En fait, le français reléve également, à sa manière, d'une telle différenciation , notamment au regard de l'oral et de l'écrit. Cela nous conduit à penser que le français est l'héritier d'une tradition extrémement ancienne qui se sera perdue pour la plupart des langues européennes, comme nous l'avons déjà exposé en diverses occasions. Nous avons ainsi montré qu'une dizaine de consonnes de l'alphabet "latin" pouvaient s'accompagner d'apostrophes en lieu et place de la lettre "e".(c, d, j, l; m, n, qu, r, s, t), ce qui est la marque d'une symbiose entre l'oral et l'écrit. Mais même sans apostrophe, la lettre "e" ne se prononcera point même si 'elle figure à l'écrit. Il ne nous semble pas que cet aspect de la prononciation de l'écrit français ait été correctement signalé jusqu'à présent et nous mêmes l'avions laissé de coté dans notre mémoire de 1989 à l'Université Paris V ( Essai de description critique du systéme du français à la lumière des relations interlinguistiques). La question que nous traiterons ici est d'ordre sociopolitique, à savoir quelle est la portée d'une telle distinction entre consonnes et voyelles en français et en hébreu? Tout se passe en effet comme si les voyelles constituaient un apport subsidiaire et qu'il convenait, en quelque sorte, de les tenir à distance , sans se laisser envahir par elles, en maintenant la domination et l'entre soi des consonnes. Mais, en même temps, le français aura su préserver le trésor des combinatoires sonores qui s'est largement perdu ailleurs, y compris en hébreu du moins tel qu'il nous est présenté et restitué. Nous avons ainsi discerné deux niveaux, l'un matriciel et concentré (court), l'autre dérivé et dilué (long), l'un supérieur, l'autre inférieur. Par exemple huùain, et humaine; la diphtongue se dissolvant au féminin, tout comme pour un et une.. En hébreu, l'on a aussi un changement pour les marqueurs de genre : gadol (court) donne au féminin "guedola", avec un sheva qui doit donner à l'oral "gdola", ce qui n'est d'ailleurs pas respecté en hébreu moderne. Or, c''est précisément ces combinaisons de consonnes qui sont au coeur de la phonétique du français, comme c'est déjà en effet le cas avec l'apostrophe si ce n'est que l'apostrophe est utilisée devant une voyelle en français. Mais le français oral ne se réduit pas a l'apostrophe. On dire j'aime mais aussi j't'aime, tout en écrivant 'je t'aime'.
Une telle procédure permet au français de privilégier la phrase sur le mot car les mots sont une décomposition de la phrase, c'est à dire le passage de l'un au multiple, qui correspond au rapport du chef au groupe. On dira comme au jeu d'échecs que les consonnes sont les pièces majeures (tour, cavalier, fou, reine (plus le roi qui quand il est pris marque la fin de la partie, le mat "Sheikh mat," le roi est morte, qui a doné le mot "échec") et les voyelles les pions que l'on peut plus facilement sacrifier. On fera la même remarque pour les honneurs dans le jeu de cartes classique et les arcanes majeurs et mineurs au Tarot)
JHB 16 05 23
dimanche 14 mai 2023
vendredi 12 mai 2023
mercredi 10 mai 2023
mardi 9 mai 2023
lundi 8 mai 2023
jacques halbronn Théologie L'opposition entre théologie juive et israelo chrétienne
.jacques halbronn Theologie L'opposition entre théologie juive et israélo-chrétienne.
Nous avions déjà rappelé que les chiffres de la Lune étaient aussi ceux de Saturne - un jour pour un an- à condition toutefois que l'on calcule ces derniers selon les données terrestres, ce qui confère d'emblée une dimension artificielle au systéme solaire et non point naturelle.
Mais l'on peut encore aller plus loin et relever que la grossesse prend 9 mois et que chaque saison couvre 3 mois, soit 90 jours et 90 degrés et l'on retrouve dans les deux cas le chiffre 9 et non plus le chiffre 7 (28/4). On pourrait poursuivre éventuellement sur cette pente en notant que 28 se rapproche fort de 9 x 3.(27).
Aussi dérisoire pourrait sembler de telles correspondances sur le papier, elles n'existent qu'au prix d'un aménagement du systéme solaire selon les plans de quelque architecte, doté d'une bio-technoscience qui nous dépasse pour l'heure rendant nos efforts sublunaires tellement vains car que pouvons-nous y changer par delà nos incantations?
C'est là que viennent s'opposer radicalement judaisme et (israélo)christianisme et c'est une erreur absolue de croire qu'il s'agirait là d'une seule et même théologie! Car selon nous, la théologie (israelo)chrétienne prend carrément le contrepied de la théologie judaique et le miracle est l'instrument de cette opposition puisque c'est là une remise en question du plan de la Création en laissant entendre qu'il peut être corrigé ou complété. L'on nous objectera qu'il y a notamment dans le Livre de l'Exode des miracles comme celui de la traversée de la Mer Rouge, célébre chaque année à 'Pessah" mais selon nous cet ouvrage est l'oeuvre de l'israélochristianisme- rappelons que Jésus déclare être venu "pour les brebis perdues de la maison d'Israel" laquelle s'oppose chez les Prophétes à la maison de Juda-, et l'on signalera qu'à tout instant il y est question des "beney Israel"! En ce sens, le judaisme n'a aucunement à entériner et valider tout ce qui est écrit dans l'Ancien Testament comme il le fait notamment en récitant le Pentateuque de semaine en semaine (paracha)
L'ouvrage de Bernanos, Sous le Soleil de Satan (1926, qui sera filmé par Pialat, met en scéne la problématique du miracle, le prétre agent de ce miracle étant hanté par Satan et se demandant si ce n'est pas par Satan qu'il oeuvre, ce qu'il assume.
Le dieu des Chrétiens n'est pas celui des Juifs. Celui des Juifs est situé dans un autre temps et un autre espace, laissant derrière lui un systéme, un plan tout comme en astrologie EXOLS, le créateur construit sa présence par son absence, par son héritage. En revanche, celui des Chrétiens est leur invention et c'est pour cela qu'ils se donnent le droit de parler à son nom à toute occasion, il est leur chose. (cf nos Recherches théologiques sur la plateforme SCRIBD)
JHB 08 05 23
dimanche 7 mai 2023
jacques halbronn Linguistique. Le mode d'emploi de notre alphabet enfin décrypté
jacques halbronn Linguistique. Le mode d’emploi de notre alphabet enfin décrypté
Posté par nofim le 7 mai 2023
Jacques halbronn Linguistique Le mode d’emploi de notre alphabet enfin décrypte : Les consonnes avec apostrophe
Si l’on considère l’alphabet comme une clef dont il fait retrouver le mode d’emploi, toute la question sera de savoir quelles sont les langues qui en maitrisent le mieux l’usage. En nous intéressant depuis les années 80 à la decsoription du français, nous avons finalement découvert qu’il importait de régler la quetion de la prononciation des lettres/(cf notre Essai de description du système du français à la lumière des relations interlinguistiques » 1989) C’est ainsi que nous avons isolé dix consonnes en français qui pouvaient s’accompagner d’une apostrophe, à savoir les lettres c, d, j, l, m; ne, q, r, s, t (ce, de, je, le, me,, ne, que, se, te. où le e est remplacé par une apostrophe
Exemples c »‘est, d’une, j’aime, je n’aime pas, il m’a vu, qu’est ce , il s’approche, il t’a vu. soit un ensemble de dix consonnes faisant pendant à dix autres consonnes n’accepetant pas, elles, l’aposytophe templaçant et attestant- le « e ». à savoir b, f,g, h, k,p, v, w, x, y, z. Reppalons que l’alphabet hébreu se divise également en trois groupes: les lettres mère, les lettres doubles et les lettre simples (cf le Livre de la Création aui comporte une telle description (Sefer Yetsira) Le consonnes avec apostrophe sont celles qui pratiquent e « e muet » (le sheva en référence à a pratique hébraique. D’où en français, ces raccourcis comme dans « parce que «
« est-ce que » et avec le « ne » on assiste à l’oral à son absence : « j’veux pas » pour j’n » veux pas ». Cela donne en anglais, du fait de l’emprunt I don’t, I can’t où l’apostrophe apparait exceptionnellement non pas à la place du » e » mais du « o’.avec, en outre, maintien de la diphongue ‘on » « an », là encore de façon ponctuelle. Même la pronom personnel « je » devient en anglais « I »!
Ces 10 consonnes permettent des comvinatoires consonnantiques qui font pendant au niveau des votalles, à la diphtongation laquelle disparait dans les formes dérivés : loin donne éloigner, humain donne humaine, humaniste etc
Annexe
Sur Internet Les 3 groupes dans l’alphabet de 22 lettres, hébraïque (cf le Livre de la Création, Sefer Yetsira)
lettres hebraiques
L’hébreu comporte 22 lettres-nombres, chacune d’entre elles possède sa propre valeur numérique ce qui a induit des numérologies dérivées mais c’est un autre débat.
Parmi ces 22 lettres, on compte 3 lettres mères, 7 doubles et 12 simples.
Les lettres mères correspondent aux éléments air, eau et feu.
Les lettres dites doubles en raison d’une prononciation différente selon qu’elles soient au début ou à la fin d’un mot, sont en rapport avec les 7 planètes anciennes, les 7 jours, les directions dans l’espace, les conditions de l’être humain et les ouvertures anatomiques de la tête.
Les lettres simples quant à elles sont en rapport avec les signes zodiacaux, les maisons astrologiques, les 12 mois de l’année et les 12 organes du corps humain »
Notre commentaire: en fait, il n’y a que six lettres doubles car Saturne a un statut à part , et 4 lettres mères pour les 4 Eléments. On a voulu faire apparaitre le 7 en passant de 4 à 3 lettres mères .
Bibliographie Notre grand mère maternelle a laissé un ouvrage peu avant sa mort où elle insistait sur la nécessité d’appréhender un mot au sein de l’ensemble de ses dérivations
https://fr.scribd.com › document › Jacques-Halbonn-Dial…
Clause Jonquière ’L'orthographe d’usage rendue facile »(1956),
JHB 07 05 23
vendredi 5 mai 2023
mercredi 3 mai 2023
mardi 2 mai 2023
jacques halbronn Linguistique. La dielactique du court et du long pour les marqueurs de genre et de nombre
jacques halbronn Linguistique. La dialectique du court et du long pour les marqueurs de genre et de nombre
La langue française respecte peu ou prou la dialectique du court et du long, ce qui n’est pas le cas lorsque les marqueurs ne se distinguent pas à l’oral, dans les autres langues « latines » mais force est de constater qu’une réforme s’imposerait en raison de l’altération de certains codes. Toutefois, en ce qui concerne le pluriel, le français n’est pas à la hauteur puisqu’il se refuse dans un grand nombre de cas à utiliser le « s » final comme cela se pratique en anglais ou en espagnol, sous prétexte que le « s » final ne doit se rendre que s’il est suivi d’une voyelle (cas de la liaison). Cet ajout du « s » contribue à passer du court (singulier) au long (pluriel), puisque cela allonge le mot/. Précisons qu’il n’est pas nécessaire d’indiquer à l’écrit le « s » et que le son s doit se former d’office à l’oral pour marquer le pluriel. En ce qui concerne la conjugaison, en revanche, le français distingue : il comprend et ils comprennent à l’oral, la diphtongue « en » occultant le « d » final ainsi que le « n » que l’on retrouve au pluriel.
En ce qui concerne les marqueurs de genre, le français actuel pourra mieux illustrer la dite dialectique. On passe ainsi de beau à belle, de bon à bonne, ce qui détermine une « prolongation » ce qui n’est pas le cas en espagnol, où l’on se contentera de remplacer une voyelle « o » par une voyelle « a ». (pequeno/pequena) avec une longueur qui ne varie pas. Ici la diphtongue « on » se décompose en o-n. La forme brève ne comprenant pas à l’oral le son « n ».
L’on aura compris que la dialectique dont il est ici question ne se perçoit pleinement qu’à l’oral et que ce n’est pas à l’écrit que le français affirme toute sa spécificité.
La question qui se pose est la suivante: quelle est la forme première, la courte ou bien la longue? Selon nous, c’est la forme courte qui se décompose pour donner la forme longue. Mais il est possible de déduite la forme courte de la forme longue quand l’oral n’a pas su conserver la dite dialectique, ce qui implique de faire toujours apparaitre une dualité et de ne pas s’en tenir à un état unique. Si cela ne se pratique pas à l’oral, c’est le signe d’une anomalie. Si l’on rencontre une seule forme, il convient donc de lui conférer une forme de cyclicité. Si je trouve « chienne », je doit supposer qu’il existe une forme court « chien », où le « n » ne s’entendra pas du fait de la diphtongue, idem pour humaine qui doit renvoyer à humain, avec là encore occultation du « n ». Mais est ce bien une occultation du « n » ou bien plutot une « dilution » de la diphtongue comme lorsque la forme « au » devient « al » (au/à la, du et de le)? Pour nous, au et on seront qualifiés de diphtongue, ce qui implique une possibilité de séparation, de différenciation du son premier.
En ce qui concerne la conjugaison, il n’est pas acceptable qu’à l’oral, on ne puisse distinguer il chante et ils chantent, sauf en cas de laison, ce qui d’ailleurs pose la question de la prononciation de la forme « ent » qui devrait se faire entendre à condition de prononcer le « n », le pluriel exigeant une forme longue et ne se prétant pas à la diphtongation. Nous proposons de prendre exemple sur l’anglais dans « no comment », à propos justement d’un emprunt de l’anglais au français. De même pour le participe passé, l’anglais a gardé la forme en « ed » qui a disparu en français, le d étant remplacé par le e accentué, qui là encore correspond à une forme courte, la forme longue devant être « ede » et non pas « ée », où l’on n’entend pas la différence de genre. Le e devant une consonne donne le son « é », ce qui est une forme courte qui ne fait pas entendre la dite consonne. Exemple: la clef souvent rendue par « clé, avec comme forme longue « enclaver », clavecin.,le V et le F étant liés comme pour actif et active.
Pour les prénoms, où se pose typiquement la question du masculin et du féminin, dans bien des cas, le français n’est plus capable de marquer le genre à l’oral même s’il y parvient à l’écrit. Daniel et Daniéle, Pascal et Pascale etc. Il ressort de nos propos, que le masculin ne saurait avoir la même longueur que le féminin, ce qui impliique de ne pas prononcer le « l » de Daniel ou de Pascal tout comme le masculin de Frédérique doit se rendre par « Fréderi, Danièle par Dany etc. On a le cas de Henri qui a comme forme longue « Henric(us). L’allemand ne respecte pas cette dialectique comme le fait le français: on trouve bien à l’écrit klein et kleine, mais l’allemand ne sait pas ou plus diphtoinguer le « ein » et se contente d’insister sur le « e » final.
Concluons; la pratique orale actuelle du français est défectueuse à plus d’un titre. C’est ainsi qu’il ne faut pas prononcer le « s » dans je pense au singulier mais seulement au pluriel :ils pensent. La langue est pour nous un outil qui ne saurait dépendre de tel ou tel usage. C’est une chose trop importante pour être laissée aux seuls locuteurs
JHB 02 05 23
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