samedi 30 septembre 2023
jeudi 28 septembre 2023
jacques halbronn Linguistique. La fonction morphologque des diphtongues; Les marqueurs de temps
dimanche 24 septembre 2023
jacques halbronn Linguistique. LE rôle de la diphtongaison, un marqueur méconnu
samedi 23 septembre 2023
lundi 18 septembre 2023
jacques halbronn Autour de "L'orthographe d'usage rendue facile" -1057) par Claude Jonquière,sa grand mère maternelle.
jacques halbronn Autour de "L'orthographe d'usage rendue facile" -1057) par Claude Jonquière,sa grand mère maternelle.
Claude Jonquière (nom de plume de Sarah Caroline Moïse) est une poétesse et romancière française, née le 4 janvier 1885 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et morte en 1957. Elle épouse en secondes noces l'écrivain journaliste, Florian-Parmentier et reçoit en 1933 le Prix Heredia de l'Académie française pour ses Sonnets espagnols. "Née à Marseille, le 4 janvier 1885 et fille unique de Gilbert Moïse, limonadier puis débitant de tabac, et de Zélie Olmer, ancienne repasseuse1, Sarah Caroline Moïse épouse à Paris, le 7 juillet 1910, Edmond David Aaron Carcassonne, courtier de commerce2. Malgré la naissance de leur fille, Marie Rose en 1913 en Argentine3, le couple divorce le 18 juin 19242. La même année, elle se remarie avec le célèbre journaliste et écrivain, Florian-Parmentier" Nous avions organisé une soirée, il y a juste 10 ans, ( vidéo 31 déc. 2013 — Hommage à Claude Jonquière, à la Cave à Poémes, poétesse juive, Paris. 222 views · Halbronn Jacques TELE DE LA SUBCONSCIENCE..) . On trouvera donc ci dessous les passage de l'ouvrage de notre grand mère maternelle, dont le père venait de Riga et s'était fait naturaliser. Elle épousera un Juif "du pape", Edmond Carcassonne lequel nous a laissé un lexique des langues du Tchad. On lit, dès l'introduction " La langue française n'est pas phonétique ,elle est étymologique (..) Les enfants trouvent eux mêmes les exceptions (..) C'est à qui trouvera (parmi les éléves) le plus d'exceptions." Notre commentaire: cela suppose le développement d'un esprit d'observation et il est possible que notre grand mère nous ait encouragé personnellement en ce sens, elle qui mourut quand nous allions sur nos dix ans. Continuons notre lecture. La dimension étymologique du français conduit à rep érer des "filiations" entre les mots, nous explique-t-on Notre grand mère parle d'expérimentation. (dans une école du vingtième arrondissement de Paris) Elle s'intéresse à la "prononciation" des mots écrits" et note les mots étrangers qui n'ont "pris la prononciation française" Elle propose de classer les mots qui se terminent de la même façon(comme La chaise, la laine, la princesse, la demoiselle, la fillette, la chienne etc) méthode que nous avions appliquée dans nos mémoires de linguistique anglaise des année 1987 89, sous la direction de Louis Jean Calvet, Université ParisV Descartes). Plus loin, l'auteur va traiter des "voyelles nasales" en en, in, on,un, oin; Puis, elle passe aux consonnes. Notre grand mère note "Beaucoup de mots avec "rr" expriment une idée de bruit (p. 89) Elle aborde la question des mots qui s'écrivent "comme ils se prononcent" (p111) On mettra l'accent - c'est le cas de le dire" sur l'usage des accents en français "L'accent circonflexe remplace presque toujours une lettre disparue, généralement s" On retrouve là l'importance accordée à l'étymologie. Forêt et forestier; pâtre et pasteur, maitre et magistral, goût et déguster, croitre et croissance, cloitre et claustration etc (p. 116). Quelques réflexions en conclusion. Dans son étude, il ne semble pas que notre grand mère - à moins que cela ne nous ait échappé- ait mis l'accent sur la problématique des marqueurs de genre, sur le passage du masculin au féminin et inversement alors qu'il s'agit là d'une spécificité remarquable du français. En outre, la fonction diacritique de la lettre "e" après ou avant une consonne ne semble pas avoir été formalisée.jacuqes halbronn Les deux modes de négation de l’hébreu: Ein אין ) et Lo et le IN français
jacques halbronn Les deux modes de négation de l’hébreu: Ein אין ) et Lo et le IN français
Un des rares cas en hébreu d’une forme nasale est le Ein que l’on trouve dans Ein Soph, Infini,Ein Sof ou Eyn Sof (en hébreu אין סוף, eɪn sɒf) Ein Mazal le Israel , Pas d’astre alors que le décalogue s’articule sur la répéttion du « lo »? Nous nous souvenons qu’en 68 quand nous nous étions miis à l’hébreu, iil était conseillé d’utiliser la forme en « ein » plutôt que elle avec Lo. Curieusement, cette forme se retrouve en français avec « in » ou le « im » comme dans inachévé, inactif, impossible. En allemand, on a « un » dans unmöglich et en anglais unable. Comment cette forme est-elle arrivée en hébreu? Par le biais du yiddish? Ou bien faut_ il envisager un source, un socle communs à l’hébreu et aux langues latines et germaniques? Ou encore, les hébreux parlaient ils à l’origine une langue indo-européenne dont la forme « Ein » serait le reliquat? En effet, nous ne sommes nullement persuadés que les Hébreux aient leur berceau au moyen Orient, et ce en dépit du narratif biblique et donc en employant la forme « ein » en hébreu, qui est d’un usage assez courant dans nombre d’expressions comme Ein Safek: sans doute, Ein Li, je n’ai pas. etc, la forme « lo » n’est d’ailleurs pas conjuguée à la différence du Ein: tu ne manges pas Einkha okhel etc. Le Ein sert aussi pour le verbe avoir : je n’ai pas Ein li.
On notera que l’opposé du « Ein » en hébreu est le ‘Yesh » (Talmud Shabbat Iesh Mazal le Israel), ce qui n’est pas sans faire penser au « Yes » anglais voire au jawohl (prononcer ya) allemand
JHB 18 09 23
dimanche 17 septembre 2023
jacques halbronn Linguistique Revoir la prononciation française des formes duelles "eu, "au", ai" à parrtr du modéle allemand
jacques halbronn Linguistique Revoir la prononciation française des formes duelles "eu", 'au", "ai" à partir du modéle allemand.
Si le français a su mieux que l'allemand conserver la bonne prononciation des formes duelles "nasales" trilitères en "ein", 'ain", en revanche, c'est l'allemand qui sera parvenu à préserver celle des formes bilitères en "eu", "au," ai". alors que le français est parti sur une fausse piste, suivi en cela par l'anglais. En effet, si l'on prend le mois de Mai, la prononciation allemande "Maye" a le mérite de ne pas se confondre avec la lettre E accentuée, comme dans Clef. Il en est de même pour la forme "eu" qui selon la prononciation française actuellement en vigueur s'entend comme un "e" (Jeudi) alors que l'allemand prononce "oy" dans Freude. Quant à la forme "au", le français la rend comme un "o" (saut) alors que l'allemand prononce "ao" (braun) En revanche, ein, klein doivent se prononcer à la français et non l'allemande car c'est une forme trilitère, ce qui implique le recours à une diphtongue nasale, processus inconnu de l'allemand actuel mais que l'anglais a adopté dans certains cas (don't, can't ou France (lù où l'allemand prononcera "frang·kraich")
Différences de prononciation en Angleterre et au USA
sur Internet
"France"
UK/frɑːns/
US/fræns/
Il n'est notamment pas "normal" qu"une combinaison bilitère (au, ai, eu) rende le même son qu'une lettre uique : o, é,e. L'anglais a suivi, même avec un mot non emprunté au français avec daughter prononcé doteure,prononcé comme dans "mother". Notons qu'en italien ou en espagnol, l'on ne respecte pas les combinaisons bilitères et que l'on sépare nettement les voyelles, ce qui dénote une perte de code vocalique.
A propos de problématiques de prononciation, il importe de maintenir en français une vraie dualité phonique entre l'article défini masculin "le" et l'article défini féminin "la" tout comme entre l'article indéfini masculin "un" et l'article indéfini féminin "une". Entendons par là que la production du "le" et du "un" à la française est sophistiquée et exige un entrainement particulier. Pour le "un", c'est une chose bien connue qu'il faut diphtonguer au masculin et dé-diphtonguer au fémin, comme pour humain et humaine. En revanche, la bonne prononciation de l'article défini masculin est en péril quand on prononce le "le" alors que le "e" ne doit pas se faire entendre. En "bon français", on ne dira pas " quel est le chemin" mais quel est l'chemin? D'ailleurs, dans bien des cas le e de le est remplacé par une apostrophe, ce qui montre que l'on aura aligné l'écrit sur l'oral. d'une façon générale, le son "e" devrait être banni du français oral car le joue un rôle diacritique, soit il aide à prononcer une consonne quand il lui fait suite "(bon et bonne) soit il devient "é"" devant une consonne (la clef, la mer) Quand à la forme en ""eu", elle devrait être prononcée à l'allemande, comme dans Freude, ce qui donne le son "oy" qui a disparu en français mais qui est passé en anglais: joie devenant joy.
JHB 17 09 23