vendredi 10 octobre 2025

jacques halbronn Linguistique comparée des langues latines. La supériorité du français au prisme de l’oral

jacques halbronn Linguistique comparée des langues latines. La supériorité du français au prisme de l’oral Ce qui distingue le français de l’espagnol ou de l’italien tient à la qualité de son mode d’oralisation, de prononciation de l’écrit. Le tort de ces deux langues « latines » aura été de tenter d’aligner l’écrit sur l’oral, ce qui est particulièrement net pour le « toscan ». qui, par exemple, n’utilise pas la consonne »s » pour marquer le pluriel, ni à l’écrit, ni à l’oral. Nous avons mis en évidence un modéle triangulaire à deux niveaux: celui de l’écrit qui débouche sur l’oral, ce qui peut sembler contre intuitif tant l’apprentissage de la langue maternelle commence par l’oralité. En revanche, quand on apprend une langue, on débute par l’écrit ¨ Pour nous, la langue « sacrée » est révélée à l’Humanité par le biais de l’écrit, de l’inscrit. Le passage de l’écrit à l’oral implique une transmutation – au sens alchimique du terme. L’écrit est ouvert à toutes les options et en ce sens, il est indéterminé, Il est la matière en attente de la forme. Le passage de l’écrit à l’oral, en français, offre une dimension initiatuque absente dans les autres langues latines. L’anglais, de par ses emprunts massifs au français, nous permet de restituer le français dans son rapport à l’écrit. C’est ainsi que la neutralité de l’adjectif en anglais découle d’un premier état du français ne précisant pas le marqueur de genre ou de nombre. Or, le français aura aligné l’écrit sur l’oral en usant prématurément le genre. Mais l’anglais n’a pas compris qu’à l’oral, il importait de préciser le genre. Double malentendu. La transmission des codes de prononciation est une cause majeure de corruption de l’héritage linguistique. Il en est ainsi pour les nasales qui sont occultées dans les autres langues latines alors qu’elles jouent un rôle clef en français. Des formes comme « vamos » ont perdu leur diphtongaison, le tilde sur le « o » a disparu. Dans le français du XVIe siècle (cf le début de la Préface de Nostradamus à César), l’usage du tilde était répandu) Quant à l’italien, il ne se sert pas du marqueur « s » comme le font l’espagnol, l’anglais (sous l’influence du français) et l’allemand non plus, ce qui s’explique par un alignement sur l’écrit originel lequel n’a pas à indiquer des états à venir, ce qui est réservé à l’oral, en situation. En tout état de cause, on est dans un processus cyclique, ce qui signifié que le temps Hessed doit repasser le relais au temps Din, d’où la nécessité d’un retour à la source, tout comme l’émigré va devoir à terme, repartir. Selon nous, il importe de ne pas alourdir l’écrit en l’alignant sur l’oral lequel est imprévisible dans ses développements. La régle est d’alléger l’écrit de façon à préserver toutes ses facultés de devenir. En Astrologie septénal, l’écrit est le point de départ et de retour, soit la phase Din et l’oral l’ouverture vers un futur indéfinii, soit la phase Hessed. Au niveau théologique, le dieu premier (mobile) est à relier à l’ écrit et le dieu qui en découle, qui émane correspond à à l’oral. L’écrit est fixe et l’oral est mutable. JHB 10 10 25

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