samedi 28 octobre 2017

Franck Trommenschlager Psychologie de la "femme serpent".


Nous avons déjà examiné, par le biais de la psychanalyse, la psychologie de la femme accomplie... ainsi que celle de l’homme névrosé à travers le problème du perfectionnisme. Considérons à présent un cas particulier : La féminité faussée, ou l'anima sous un angle oedipien et négatif, qui constitue souvent un paradigme de perversion narcissique.
 
-Article suivi du témoignage d'une jeune femme victime de sa mère-
  
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 -Comprendre ce texte demande un certain vécu... Les personnes ayant souffert d'un divorce ou d'une présence lourde (soeur, mère ou autre) seront plus à même d'aborder cet article avec distance et sans jugement hâtif-
 
 
La femme est perspicace ? Certes. Je l’ai déjà abordé dans un article exclusivement consacré aux plus belles valeurs féminines ! Mais qu’arrive t-il lorsque cette perspicacité vire de bord, change de but, vire au noir, et se ramasse en vue de détruire au lieu d’être constructive ?
 
C’est le revers de la médaille. Regardez autour de vous : « elles » sont nombreuses. Leur perspicacité devient piqûre, harcèlement, ironie, ricanement, sarcasme. Et le pire est qu’ « elles » font mouches neuf fois sur dix ! Parce qu’elles sont perspicaces, elles savent piquer exactement à l’endroit douloureux, attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Et elles reviennent, bourdonnantes ou rampantes, sans trêves ni repos, toujours sur la même cible !
 
Nombre d’hommes en savent quelque chose, et ils ne peuvent que gratter avec irritation ces morsures…
 
Elles sont perspicaces, certes, puisqu’elles touchent le point juste. Mais cette perspicacité est comme centrée vers la destruction, et déterminée par « une méchanceté » due à la déception, l’envie, la frustration, l’humiliation. Elles tentent de faire sortir l’homme de ses gonds. Déçues par une « faiblesse » de l’homme, la femme lui rappellera mille fois jusqu’à ce que, furieux, il se redresse et se montre à nouveau le seigneur mâle qu’elle désirait.
 
 
  Il semble donc que, inconsciemment, ces femmes demandent  à être vaincues, afin de pouvoir admirer de nouveau l’homme redevenu le plus fort ?
  
Mais, en général, cette « perspicacité coups d’épingle » aboutit à trois solutions également fausses :
 
1-     Si l’homme s’enfuit sous les blessures venimeuses, la femme se proclame martyre et abandonnée !
2-     Si l’homme descend le drapeau, la femme le méprise de n’être plus le mâle qu’il doit être…
3-     Si l’homme sort victorieux du harcèlement, il est admiré et adulé.
 
Ce qui nous conduit fort loin de l’authenticité… Voici d’ailleurs deux autres aspects négatifs de la perspicacité :
(Rappelons d’abord que la féminité est comme l’eau : indifférenciée, sans forme mais pouvant prendre toutes les formes. Considérée négativement, l’eau entoure, encercle en silence, s’infiltre insidieusement !)
 
La perspicacité harcelante est une forme de guérilla, d’aspect typiquement féminin (chez la femme, mais aussi bien chez l’homme dont la féminité est dégradée). La guérilla est indifférenciée. Elle arrive de partout et de nulle part. Elle est sans forme : l’ennemi reste invisible, flou. La guérilla est « obscure » comme les profondeurs marines ; les harcèlements se font de nuits, silencieusement.
  
On pourrait dire qu’un groupe de guérilléros représente « l’attitude » féminine d’une armée, voire son attitude « femelle » : travail dans l’obscurité, manœuvre de sape, étouffement progressif de l’adversaire, inexorabilité et ténacité dans les attaques virevoltantes et sans cesse répétées (ce qui n’est pas sans rappeler les multiples machinations politiques bien contemporaines, en ce début de 21ème  siècle). Nous y retrouvons aussi l’invulnérabilité de la féminité : il est évident qu’un groupe de guérilléros, grâce à sa souplesse et à sa capacité d’adaptation, est infiniment moins menacé qu’une armée « phallique » qui avance droit, de front et en pleine lumière !
 
Arme favorite de beaucoup de femmes, la guérilla a généralement pour but « l’obtention d’un droit ou la réalisation d’un désir ». Elle constitue une tactique redoutable et redoutée, comme nous l’avons déjà vu.
 
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L’insinuation : Autre arme de nombreuses femmes, elle dérive également de la perspicacité négative. L’insinuation, elle aussi, fait mouche. Elle consiste à distiller « le poison », soit des paroles perfides, des calomnies, des sous-entendus. Comme la guérilla, l’insinuation est indifférenciée ; elle est sans forme, insaisissable ! Parmi les cas les plus courants, on peut citer les lettres anonymes (qui s’infiltrent comme l’eau), les silences « qui en disent longs » (qui représente une sourde menace), l’empoisonnement physique ou moral (qui insinue « le poison »).
 
Nous retrouvons ainsi, de nouveau, le symbolisme de l’eau, sous son aspect négatif. Il va sans dire que l’insinuation est toujours le fait de femmes ou d’hommes dont la féminité (ou anima) est dégradée…
 

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