vendredi 12 décembre 2025

jacques halbronn Linguistique et succession des stades. Nouvelles avancées sur la diachronie consonnes- voyelles. Ecrit/Oral.

jacques halbronn Linguistique et succession des stades. Nouvelles avancées sur la diachronie consonnes- voyelles. Ecrit/Oral. Nous pronons une approché triangulaire respectant le passage de la puissance à l'acte. Au centre, un état polysémique, neutre -comme le propose à sa façon l'anglais à propos des adjectifs- lequel est voué à être précisé à l'oral, selon le contexte, au moyen de marqueurs de genre et de nombre. Ce stade "neutre" comporte virtuellement toutes les possibilités et il faudra les trier en cours de route dans un sens (et un son) ou dans un autre. Selon notre description actuelle, la consonne constitue un second stade par rapport à la voyelle, donc un ajout. Si l'on prend "petit" à l'écrit donc sans option a priori, l'on aura "peti" sans consonne au féminin et "petite" avec consonne au masculin alors que nous avons pu, dans le passé, soutenir le contraire. La forme "petite" permet de réaliser la consonne "t". On aura compris que "petite" devrait être considéré comme un masculin et non comme un féminin, tout comme "une" sera ici masculin et "un" (diphtongue qui occulte la consonne n) féminin. Dans le cadre de nos travaux transdisciplinaires en anthropologie et théologie, le passage de la matière à la forme correspond à celui de l'état vocalique à l'état consonantique, ce qui fait de la langue française une langue évacuant les voyelles et donc postérieure aux autres langues latins tout comme la Post ou Sur nature succéde à la Nature, le Surhomme à l'Homme, l'astrologie à l'astronomie. Si l'on considère le traitement des participes, en français la forme constituée à partir de 'manger" (cf notre étude sur la formation du passé et du futur en anglais à partir de l'infinitif et de l'auxiliaire avoir) en position de préfixe ou de suffixe), donnera au masculin mangède (le d ayant disparu pour laisser la place au "é" (mais l'anglais a conservé cette forme en ed, comme wanted.) et au féminin mangé et non pas l'inverse comme nous avons pu en traiter précédemment. Le français, à l'oral, met en évidence, le rejet des voyelles en usant de l'article défini masculin "le" qui sert de préfixe avec le a amovible ( je vois l'monde), ce qui n'est pas le cas du "la". Idem pour le ne, le se, le te, le re, le de, du fait du shewa. Sur le web Le shewa, deux petits points disposés verticalement sous la lettre – exemple : בְּ – indique l’absence de voyelle : en hébreu biblique – sauf à la fin des mots – toute consonne est munie d’une voyelle, et quand il n’y en a pas, on munit la consonne d’un shewa. On dit alors qu’il s’agit d’un shewa quiescent et on ne le retranscrit pas quand on le translittère. Exemple : מִדְבָּר, midbār Une voyelle très brève, si brève qu’on la translittère alors en exposant, parfois en combinaison avec d’autres signes vocaliques. On appelle alors ce signe shewa voisé Exemple : דְּבַשׁ, debaš JHB 12 12 25

jeudi 11 décembre 2025

jacques halbronn Méthodologie de la Critique linguistique. Sur le rôle des voyelles et des consonnes pour les marqueurs de genre.

jacques halbronn Méthodologie de la Critique linguistique. Sur le rôle des voyelles et des consonnes pour les marqueurs de genre. La recherche historique ne saurait se limiter à signaler tel ou tel document car un document peut se perdre. Pour nous, le structuralisme permet de compléter les lacunes de la documentation historiographique dès lors que l'on admet que les corpus qui nous sont parvenus, notamment dans le domaine des langues ont été élaborés sur une base logique, symétrique et non du fait du hasard et de l'empirisme. C'est ainsi que la division entre consonnes et voyelles doit, selon nous, impacter les marqueurs de genre, ce que nous n'avions pas encore totalement pris en compte jusqu'à présent, ce qui nous aura conduit à commettre certains contresens. Désormais, nous dirons que le masculin est porté par les consonnes et tend à évacuer les voyelles qui dominent le féminin. Nous avons souligné le rôle du shewa permettant de connecter les consonnes entre elles, ce qui est notamment souligné par l'usage des apostrophes Je aime devenant J'aime etc, l'écrit s'alignant ici sur l'oral. Mais qu'en est-il du duo petit/petite. comment petit peut il être considéré comme un masculin, alors que le "t" ne se prononce pas et , inversement, comment "petite" serait-il du féminin alors que le t se prononce bel et bien? Nous avions signalé le probléme de telles distorsions pour l'hébreu qui présente le tu au masculin avec une finale en a (ata) et le tu au féminin sans celle-ci.(at) alors même que l'adjectif masculin est sans finale A (qatan) à la différence de l'adjectif féminin ( qetana). C'est ainsi qu'en français, l'article indéfini au masculin devrait être "une" et au féminin "un" et non l'inverse comme c'est le cas actuellement, au prisme de l'écrit qui s'aligne sur l'oral. Ici l'écrit nous induit en erreur et donc affecte l'oral. Désormais, le masculin doit faire primer la consonne sur la voyelle donc une sur un, la diphtongue apparaissant désormais comme marqueur du féminin. On trouve des traces avec "bel" et" vieil" qui sont des masculins et devraient donner beau (et non belle) et vieux (et no vieille) au féminin. Le rôle du "e" est ici crucial puisque selon sa position, il renforce la consonne masculine. On a souligné le fait que le passage d'un genre à l'autre, en français, était le fait d'un jeu de voyelles et de consonnes et non d'un changement de voyelle (comme o masculin et a féminin) Le génie de la langue française est de faire l'économie des voyelles, ce qui en fait une langue consonantique par excellence. Mais il convient de préciser que l'état primitif est vocalique et que l'état transmuté est consonantique. Autrement dit, la français a vocation à passer de la matière " brute à la forme, à la structure, au squelette .(Gestalt), à dévocaliser les langues (passage de l'italien au français par exemple Leonardo da Vinci devenant Léonard de vinci). JHB 11 12 25

vendredi 5 décembre 2025

jacques halbronn Supériorité de la langue française actuelle, à l'oral au prisme de l'astrologie septénale. La Marseillaise

jacques halbronn Supériorité de la langue française actuelle, à l'oral au prisme de l'astrologie septénale. La Marseillaise Dans les années 80-90,nos travaux en linguistique n'abordaient pas la problématique de l'oralité et s'en tenaient à la seule question de la lexicaité écrite. De la sorte, la supériorité du français ne pouvait être pleinement démontrée, ce qui conduisait au nivellement (en Astrologie septénale, on parlera de la phase "Hessed"(45). Quand on ne recourt pas à des critères pertinents, l'on risque fort de ne pas capter les vraies supériorités, quel que soit le domaine abordé. Le registre de l'oralité concerne le passage de l'écrit à l'oral, le décryptage de la forme écrite, son décodage. Le français moderne n'a pas perdu certaines clefs que d'autres langues n'auront pas su préserver, conserver tellles que la diphtongaison et plus largement le principe de liaison, même si une réforme peut être envisagée sur certains aspects ayant subi quelque forme de déperdition. Si l'on prend le cas de l'hymne "La Marseillaise", un étranger à la langue française n'ayant pas assimilé tous ses méandres et nuances, risque de se sentir quelque peu égaré s'il ne se rapporte qu'à la forme écrite, à l'orthographe. Dès le premier couplet, les laisons et les diphtongues sont au rendez vous et testent la " francité du locuteur". Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé. Il y a liaison entre allons et enfants, Il y a diphtongue pour allons et "enfants". Il y a liaison pour "est arrivé" Mais ce n'est pas tout: comment prononcer "de la". Le "de" est considéré dans notre école linguistique, comme un préfixe comportant un "shewa", ce qui exige de connecter deux consonnes sans s'en tenir aux syllabes; Il faudra donc dir "d'la" tout comme "l'jour", ou "d'gloire"' Et ce n'est là qu'un tout début.On va tomber plus loin sur "Contre (et sa diphtongue) nous d'la tyrannie" et ainsi de suite étendard a une diphtongue tout comme la double diphtongue de "sanglant" Un autre cas de figure intéressant concerne la combinaison de deux voyelles à l'écrit produisant un son ne correspondant à aucune des dites voyelles. Ainsi : au va produire le son "O" (au nom de) et ai le son "é" (j'avais) mais aussi "ou" qui donne le son "ou". Cette convention a été adoptée par l'anglais, du fait de ses emprunts au français oral, le i devenant y. (you, daughter, way) L'allemand fournit de nombreux exemples de ce type avec "ei" (qui donne le son a mouillé) et 'eu" (qui donne le son 0 mouillé), cette convention n'est pas reconnue en français moderne.(ex prononciation de Freud) Les autres langues latine ne reconnaissant pas de telles combinatoires (ex prononciation de Laura qui devient La-oura). Signalons le cas de la forme "oi" rendue en français par le son "wa" alors que l'anglais dissocie les deux voyelles (boy, royal). Signalons les cas de "ein" en allemand, qui rend bien le "ei" mais ne pratique pas la diphtongue pour "in". En français, nous avons le cas de la "main" (avec diphtongue mais sans réalisation du "ai", En anglais on a "train" sans diphtongue. JHB 05 12 25

jeudi 4 décembre 2025

jacques halbronn Anthropo-Linguistique et cyclologie. Le possessif en français au prisme du masculin (Din) et du féminin (Hessed) Astrologie Septénale.

jacques halbronn Anthropo-Linguistique et cyclologie. Le possessif en français au prisme du masculin (Din) et du féminin (Hessed) Astrologie Septénale. Genése I כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: "Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent." כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Elohim créa (Bara) Adam à son image; c'est à l'image d'Elohim qu'il le (oto) créa.(Bara) Masculin et féminin il le créa Ces versets du premier chapitre de la Genése ont été généralement mal compris et mal traduits, mal rendus.Au verset 27, l'on passe de Oto à Otam, du singulier au pluriel. L'expression "masculin et féminin" ne saurait signifier homme et femme, l'hébreu use ici d'une formulation grammaticale (Zakhar, Neqéva). Mais nous trouvons du sens à une telle présentation dans le cadre de notre cyclologie (Astrologie Septénale) au prisme de notre description de la langue française, un domaine sur lequel nous avons produit notamment deux mémoires : Linguistique de L'erreur et Epistemologie Populaire. Mémoire sur les emprunts linguistiques, sous la direction de Louis Jean Calvet .1987 et Essai de description critique du système du français à la lumière des relations interlinguistiques (Université Paris V Descartes) 1989. On s'intéressera ici à la différence de traitement que réalise le français quant au masculin et au féminin; le masculin du français, impliquant un degré de sophistication à celui du féminin. Nous en donnerons deux exemples: mon et ma, le et la. On note que" mon" implique à l'oral, de produire une diphtongue (nasale), tout comme "ton" et "son" à la différence de 'ta" et "sa". En allemand, l'on retrouve les traces d'une même dualité avec Mein et meine, dein et deine, sein et seine mais la diphtongue "ein" n'est plus réalisée en allemand moderne pas plus d'ailleurs que pour l'article indéfini ein eine alors qu'en français on a "un" diphtongué et "une" qui ne l'est plus en raison de l'ajout du "e". En anglais, le seul marqueur de genre, au possessif est "his" (en allemand sein) (M) et "her" (Ihre) (F) sans élément diphtonguable. Les langues germaniques, cependant, ont un plus par rapport au français en ce que le marqueur de genre concerne le sujet et non l'objet alors qu'en français, étrangement, c'est l'objet qui fixe le genre du possessif. Les autres langues latine (espagnol, italien) sont aussi mal loties que le français sous cet angle, s'alignant sur le "genre" de l'objet - toujours aléatoire et non sur celui du sujet (deux possibilités seulement) Mais, pour le cyclologue que nous sommes, le distingo linguistique entre le masculin et le féminin fait écho à notre description des phases ( sefiroth: Din. et Hessed) car la phase Din (phase 0°) correspond à un niveau de difficulté supérieur à la phase Hessed(45) tout comme le traitement du masculin est moins accessible à l'apprentissage et à l'usage que le traitement du féminin, comme on l'a signalé plus haut. Le passage de 0 à 45 sur une échelle de 90 signifie une baisse de tension, de niveau. Nous en concluons que la grammaire est liée à la cyclicité (d'où le passage cité du premier chapitre de la Genése) Comme dirait le Livre de l'Ecclésiaste, il y a un temps pour chaque chose, en alternance. Lors du passage d'une phase à l'autre, s'opére une dégradation, comme pour mon et ma ou le et la, la forme "le" comportant un shewa permettant à deux consonnes de s'unir, ce que ne permet pas le "la". De même, en ce qui concerne la diphtongaison laquelle renforce, amplifie, au contraire les voyelles. Sur le web. "Quand deux voyelles se « mélangent » dans une seule et même syllabe sans devenir une seule autre voyelle, elles forment une diphtongue." En hébreu moderne , le possessif est fonction du sujet et non comme en français de l'objet. (Shéli (pas de différence cependant à la première personne du singulier), shelkha, shelakh, shélo, shéla) mais la masculin ne s'y caractérise pas par un niveau supérieur de difficulté. Toutefois, l'on observe que le shewa est lié au féminin (shelakh) et non au masculin (shelkha), ce qui constitue une anomalie vue que l''adjectif est marqué par le shewa at masculin (Baroukh).Le pronom personnel de l'hébreu, à la seconde personne du singulier est at (avec shewa) au féminin et ata au masculin, ce qui n'est guère cohérent!. En Astrologie Septénale, le passage de la phase Hessed à la phase Din sonne la fin de la facilité qui protége la médiocrité.(médiocratie versus aristocratie, gouvernement des meilleurs) Les équations à résoudre sont hors de portée de l'homme ordinaire. JHB 04 12 25

vendredi 28 novembre 2025

jacques halbronn Sociolinguistique. La langue française n'est pas un critère d'appartenance nationale.

jacques halbronn Sociolinguistique. La langue française n'est pas un critère d'appartenance nationale. On ne saurait comparer la pratique d'une langue locale à celle d'une langue de dimension universelle. En ce sens, être franophone ne signifie nullement une reconnaissance d'un engagement envers la France car, comme on sait, le français aura beaucoup essaimé dans le monde (comme l'anglais et l'espagnol) et les ennemis de la France, depuis la Guerre de Cent Ans, peuvent très bien pratiquer couramment le français. A contrario, l'hébreu moderne implique une relation bien plus intime avec une certaine culture, une certaine religion et encore faut-il préciser que nombreux sont les Juifs qui ne pratiquent pas cette langue ou ne la connaissent que très superficiellement du fait du seul apprentissage de la lecture, ce qui n'implique nullement une pratique vivante de la dite langue. C'est ainsi que ce qu'on appelle francophonie ne recouvre pas une quelconque homogénéité et que la pratique de cette langue n'est pas la preuve d'une quelconque " fraternité" avec la France, en particulier quand cette pratique est le résultat de la colonisation et de l'invasion, de la soumission et de l'aliénation. Nous avons signalé, par ailleurs, qu'un autre aspect paradoxal de la francophonie tient à un certain mimétisme, à un processus généralement maladroit du français, comme c'est le cas pour l'anglais qui présente un français corrompu, à tous les niveaux. Mais pour nous, l'anglais reléve bien de l'entité Francophonie. JHB 28 11 25

jacques halbronn Linguistique. Les affixes relévent de l'oralité et les radicaux du stade écrit. Le rôle de l'erreur dans la transmission

jacques halbronn Linguistique. Les affixes relévent de l'oralité et les radicaux du stade écrit. Le rôle de l'erreur dans la transmission Selon nous, les affixes n'ont pas à figurer à l'écrit mais ne doivent apparaitre qu'à l'oral. On a là une division majeure du lexique qui n'a pas été suffisamment soulignée, du moins à notre connaissance. Cela signifie que la présence d'affixes à l'écrit n'est pas pertinente et reléve d'un facheux empiétement. L'écrit s'épelle mais ne se parle pas. Dans le cadre de notre modéle triangulaire, l'écrit se situe dans la neutralité poysémique, ce qui implique un certain suspense, une liberté mais aussi une charge pour le locuteur . Ce n'est qu'à l'oral que tout va se décider, positif ou négatif, masculin ou féminin, passé ou futur. Nous ajouterons que le passage du nom à l'adjectif et à l'adverbe obéit à ce même principe. On passe ainsi d'essence à essentiel et à essentiellement par l'adjonction de la lettre "L", comme nature et naturel/naturellement. Il importe de recourir à des affixes liés à un même radical plutôt qu'à des synonymes qui occultent complétement la transparence morphologique. On prendra le contre exemple du français quand il oppose fermé à ouvert au lieu de couvert. De meme il importe que le locuteur ait conscience que découvrir s'oppose à couvrir et l'interface entre couvert et ouvert. On aura compris que pour nous, une langue trop synonymique (du fait de ses emprunts) n'est pas appropriée pour la didactique des langues et notamment pour l'éveil de l'enfant qui dépendra trop d'une aide extérieur alors que le respect des affixes lui rend l'apprentissage bien plus aisé. Il apparait que le masculin du français est la forme la plus accomplie du processus de liaison et qu'il laisse le plus d'initiative au locuteur et permet notamment la diphtongaison, laquelle tend à disparaitre au féminin (un/une) mais c'est aussi celle qui exige la plus grand attention de la part du récepteur qui risque de manquer la perception d'un affixe à l'oral. En outre, pour l'émetteur, la liaison exige une gymnastique qui doit s'acquèrir très tôt. En ce sens, la langue française nous apparait comme fortement initiatique et donc élitique, générant toutes sortes de corruptions de la part des étrangers. C'est ainsi que le préfixe négatif "n" peut échapper à l'oreille distraite et ne pas être identifié comme tel, dès lors qu'il s'accompagne d'un e muet. Force est de constater que la plupart des langues que nous connaissons n'offrent pas la même sophistication que le français. Le cas de l'anglais est assez particulier en raison de sa dépendance chronique par rapport au français, d'où des forme en "don't, can't" etc comportant une apostrophe censée remplacée non pas un "e" mais un "o" (I do not, I cannot) formes étrangères aux autres langues dites germaniques d'où notre classement de l'anglais comme relevant de la francophonie tant au niveau lexical qu'au niveau phonologique. L'usage intensif du "o" et du "a" (en français, la, ma, sa, ta) casse le rythme du discours oral et alourdisse la communication. Le shewa marque le passage de l'écrit à l'oral. Ce qui est écrit ne se prononce pas, sinon ce serait de l'oral. Les autres langues latines ne reconnaissent pas un tel passage et ne mettent donc pas suffisamment en évidence cette dualité fondamentale fort bien illustrée avec le suffixe "ment" tant pour l'adverbe que pour le substantif. On écrit en français "mouvement" mais on prononce "mouv'ment, on écrit "clairement" mais on prononce "clair'ment" de façon à souder l'affixe au radical; Qu'en est-il en hébreu?. Le shewa apparait au passé. On passe du radical consonantique 'Heith Shin beith" à Hashav-nou ( à partir d'anahnou: nou (nous avons pensé, au futur nous penserons) En allemand . Ich mache. Ich mach'te, gemacht. (j'ai fait) Ich sage,ich sagte. On a bien en allemand le e à l'écrit disparaissant au passé/ Seul le shewa permet de faire apparaitre la structure duelles des mots affixés. Remplacer le "e" qui est un signe diacritique par une voyelle (é, i, o, a) c'est s'interdire de pratiquer une telle approche. Ptenons le cas de movimiento. en espagnol, si on le compare au français mouvement, on note que le shewa fait bien apparaitre l'adjonction du suffixe (cf supra): mouv - ment, ce qui contribue à la transparence de la langue. La question qui se pose à l'historien des langues est celle de la diachronie: est-on passé du françaiis à l'espagnol ou de l'espagnol au français? S'agit il d'une dégradation du français ou bien d'une réduction de l'espagnol vers un état plus abouti qu'est le français? De même quand on aborde le rapport du mascvlin au féminin, en français, s'agit il d'un passage de petit à petite ou bien d'une réuction de petite à petit? Dans le cas de l'usage des apostrophes en français, celles-ci sont un alignement de l'écrit sur l'oral et l'anglais a été piégé, en empruntant au français, en supposant que l'adjectif était neutre alors qu'il ne s'agit que d'un état voué à être précisé à l'oral. A coup sûr, l'emprunt est cause de corruption de la langue commune et donc d'une certaine diversité babélique à partir d'une même matrice, notamment à partir d'une perception déformée du modéle français de référence. Il y a là une dialectique en 4 temps ; un premier temps de chaos évolutif, diachronique puis un deuxième temps, un formatage synchronique, puis une corruption du systéme mis en place, puis son reformatage. Cela ne vaut pas seulement au niveau linguistique mais plus largement au niveau théologique, astrologique, anthropologique. En 1987, nous avions intitulé un mémoire de thèse Mémoire sur les emprunts linguistiques, sous la direction de Louis Jean Calvet . Paris V 1987 jacques HALBRONN Linguistique de l'Erreur et Epistemologie Populaire (en ligne sur la plateforme SCRIBD) Epitre aux Romains XI, 17 17 De ces branches, quelques-unes ont été coupées, alors que toi, olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches, et tu as part désormais à la sève que donne la racine de l’olivier. 18 Alors, ne sois pas plein d’orgueil envers les branches ; malgré tout ton orgueil, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte. 19 Tu vas me dire : « Des branches ont été coupées pour que moi, je sois greffé ! » 20 Fort bien ! Mais c’est à cause de leur manque de foi qu’elles ont été coupées ; tandis que toi, c’est par la foi que tu tiens bon. Ne fais pas le fanfaron, sois plutôt dans la crainte. JHB 28 11 25

vendredi 21 novembre 2025

jacques halbronn Astrologie Septénale. Importance du seuil de 22 degrés (45/2; 90/4) Possession Re et Dé

jacques halbronn Astrologie Septénale. Importance du seuil de 22 degrés (45/2; 90/4) Possession Re et Dé La division de l’espace temps sur la base de 90 degrés se retrouve dans la description de notre globe terrestre. On compte 90 degrés entre l’équateur et chaque pôle(N/S) comme pour le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux (liés aux 4 Saisons) On note que l’on parle d’un tropique du Cancer et d’un tropique du Capricorne en géographie. Il existe toutefois un léger décalage puisque quand on divise 90° par 4, on obtient 22°30 et non 23° 27/ « Le cercle arctique est, dans l’hémisphère nord, la latitude la plus au sud sur laquelle il est possible d’observer le soleil de minuit au moins un jour dans l’année. Il est situé à 66° 33′ 42″ N. Sa position précise est déterminée en fonction de l’inclinaison de la Terre, et se déplace vers le nord d’environ 14,3 m par an. » »Les tropiques constituent la région de la Terre la plus proche de l’équateur. Leurs limites sont marquées par 2 cercles imaginaires tracés autour du globe. Le tropique du Cancer indique la limite nord. Sa latitude (distance par rapport à l’équateur) est de 23° 27′ Nord » Rappelons aussi le cas du nombre Pi que l’on associe à 22/7 Sur le web » le nombre Pi (π). π est une constante arrondie à 3,14. Il s’agit du rapport entre la circonférence d’un cercle et son diamètre ou entre la superficie d’un cercle et le carré de son rayon. 3,14 est une approximation, dans la réalité c’est 3,14159265358″ En Astrologie septénale, le passage de Saturne à 22° des axes équinoxiaux correspond à une culmination, donc à un sommet , ce qui ne saurait être le cas du début ou de la fin d’une phase de 45° laquelle peut également être divisée en deux fois 22°30, ce qui donne 67°30 à rapprocher des 66° 33 du cercle arctique (cf supra) C’est donc l’intervalle de Saturne de 22°30 et de 67°30 avec les dits axes qui déterminera les manifestations les plus remarquables de son cycle, en Astrologie Septénale. En ce sens, la division en 16 du cercle nous apparait comme la plus opérationnelle si l’on recherche une précision optimale au niveau prévisionnelle. On proposera ici une application au prisme de l’idée de possession. La phase Zéro est celle de la dépossession et la phase 45 celle de la re-possession, de récupération. Ainsi, dans la phase Zéro actuelle qui devrai culminer au bout de 22°30, la consigne serait à la dépossession en tant que solution (santé de l’économie) alors que dans la phase 45, le même seuil (à 67°30) sera celui de réappropriation (économie de la santé). Les femmes (marquées par le « moi », le « mon ») sont plus en analogie avec la propriété que les hommes et donc c’est la phase 45-67 qui leur apportera le plus de « bonheur » et inversement la phase Zéro-22 sera source pour elles de frustration, de dépression et vice versa. sur le wen « La dépossession est l’action qui consiste à priver quelqu’un d’un bien (bien privé, bien public ou bien commun) par un moyen coercitif, illégalement ou injustement. La dépossession peut également, dans une certaine mesure être volontaire (chez certains religieux et chez les ascètes et mystiques se dépossédant de biens matériels dans le cadre d’un vœu de pauvreté par exemple) » sur le web Une nationalisation est le transfert d’une propriété privée à une nation, c’est-à-dire à la propriété collective. Une nationalisation est bien souvent une étatisation, c’est-à-dire le transfert d’une propriété à l’État. Une nationalisation peut toucher des moyens de production (usines, mines, etc.), des secteurs économiques (le système bancaire), ou une entreprise en particulier. Cela s’accompagne de la socialisation d’un pourcentage des profits et des pertes issues de la production industrielle. Les années qui suivent la fin de la Seconde Guerre mondiale sont marquées par une grande vague de nationalisation en Europe. Ce mouvement a connu un contre-mouvement dans les années 1980 par le biais de programmes de privatisations. Ainsi, si le transfert d’une propriété privée à la collectivité publique existe depuis l’Antiquité — et a, par exemple, permis la constitution du domaine public dans la Rome antique —, le terme moderne est plutôt associé à la social-démocratie ou au nationalisme. » JHB 21 11 25

jacques halbronn Théologie. La question de l'épigénétique et de la relation judéo-chrétienne.

jacques halbronn Théologie. La question de l'épigénétique et de la relation judéo-chrétienne. sur le web "Selon le dictionnaire Le Robert, la préformation est « une des deux théories biologiques en lutte aux xviie et xviiie siècles, selon laquelle l’organisme vivant est complètement constitué dans le germe ». Son opposé est l’épigenèse, « théorie selon laquelle un embryon se développe par différenciations successives de parties nouvelles ». Ce sont des définitions actuelles, qui donnent à ces deux termes un sens tranché, à savoir celui que l’on utilise couramment dans l’enseignement des sciences biomédicales. Leur précision occulte cependant l’existence d’une controverse longue de bien plus que deux siècles, qui a vu s’affronter des principes philosophiques et religieux, puis des conceptions et des observations scientifiques en un débat finalement sans vainqueur véritable, du moins avant le milieu du xixe siècle qui consacrera l’épigenèse dans sa définition actuelle. L’analyse de l’intrication de ces différentes approches du problème de la reproduction est un exemple de la place des représentations dans la construction d’un savoir scientifique." Il y a 59 ans, (2 cycles de Saturne) nous avions tenté de rendre compte du phénoméne juif en raison de conditions historiques ayant abouti à générer celui-ci. Ci -dessous une lettre datant de 1966 donc antérieure à la Guerre des Six Jours. (juin 1967) 05. 02. 66 Lettre à un éditeur « Les Juifs ont un passé qui progressivement les aura rendus des « génies ». (..) L’Etat d’Israël peut devenir l’état le plus puissant du monde. L’antisémitisme et le racisme apparaissent fondamentalement différents, opposés. L’antisémitisme est la conséquence de la mentalité juive. Le racisme est la conséquence de la mentalité blanche. Les peuples persécutés au nom du racisme n’ont pas acquis les facultés des Juifs. Il faut séparer fortement mentalité et capacités cérébrales. Les facultés des Juifs ne sont pas dues à l’antisémitisme mais à la dispersion. Elles ne disparaîtront donc qu’avec la dispersion. Qu’avec l’imitation par Israël des autres États classiques. (..) Même si l’antisémitisme persiste. Le peuple juif doit apprendre à savoir ce qu’il peut attendre de lui-même. On peut comprendre la nature du peuple juif à trois niveaux différent. Soit le peuple juif n’est pas peuple, soit il n’est que Peuple, soit il est le Peuple. Certains considèrent le peuple juif comme une réalité artificielle et produite par une société malade : si cette société guérit, le Juif disparaît. Certains se plaisent à croire que le Peuple Juif est un peuple comme les autre et qui va, à présent qu’il en a la possibilité, être accepté au sein des nations. Enfin, certains mettent le Peuple juif à part, peuple élu, qui sera le guide des hommes parce que Dieu lui a fixé cette mission. Ces trois conceptions sont à la fois exactes et incomplètes. Il est exact que le Juif a développé des traits, à certaines époques, en certains endroits, qui sont ceux d’un persécuté, d’un souffre-douleur. L’exemple des camps de concentration nous montre, à l’extrême, ce qu’un homme peut devenir (.) Il est exact que le Juif peut se comporter, à certaines époques, pendant un certain temps, comme tout être, quel qu’il soit sans qu’aucune différence ne soit perceptible. L’exemple de l’Etat d’Israël aujourd’hui nous le montre de même que (..) sous David ou Salomon. Il est exact que le Juif a exercé sur les hommes une énorme influence, dans tous les domaines et surtout par sa religion qui est le fondement d’un grand nombre de civilisations. Mais ces trois conceptions sont incomplètes, elles ne sont pas suffisamment approfondies. Il existe un autre conflit lorsque l’on tente de définir le peuple juif. Le juif est-il une réalité historique ou une réalité physique ? Les trois conceptions signalées considèrent le peuple juif comme réalité historique, soit causée par l’antisémitisme, soit, comme tout peuple, par les événements qui parcourent son histoire, soit comme tribu sémitique transcendée et choisie par Dieu. ( ..). Le Peuple Juif existe avant son Histoire, est cause et non produit de son Histoire. Il n’est pas plus absurde d’affirmer qu’un peuple normal devient différent sous quelque influence que cela soit que de penser que s’il est différent, c’est qu’il a toujours été différent, sinon consciemment, du moins physiquement. Expliquer par la force de l’habitude l’évolution historique n’est pas plus raisonnable que la supposition selon laquelle le Peuple Juif n’a fait que réagir ou fait réagir par sa nature différente et qu’il n’est resté fidèle à sa religion que parce que cette religion était l’expression de lui-même". Aujourd'hui, depuis déjà quelque temps, nous avons renoncé à l'approche épigénétique pour les Juifs comme pour l'Astrologie voire pour la langue française. Nous optons pour la thèse "créationniste" versus la thèse "évolutionniste", celle du "dessein intelligent" Nous sommes en face de structures artificielles, d'une SurNature, d'une Nature transformée par une technologie supérieure qui nous est "donnée" à vivre, laquelle n'est pas le fait d'un dieu big bang mais d'un dieu issu de l'évolution et la transcendant.. On confond souvent Adam et Abram (devenu Abraham) Sur le web "Abraham est ainsi le premier homme à croire à la promesse de Dieu et le premier à sceller une Alliance avec lui. Il est le premier prophète (Gn 20, 7), le premier à construire des autels et à préparer l'Alliance par le sacrifice d'animaux (plutôt qu'humains), le premier à pratiquer la circoncision (Gn 17)." Ce personnage d'Abraham reléve d'un autre narratif situé dans Genése 17. Cette apparition n'est pas sans faire penser au Buisson Ardent d'Exode III. Même verbe en hébreu: וַיֵּרָא א וַיְהִי אַבְרָם, בֶּן-תִּשְׁעִים שָׁנָה וְתֵשַׁע שָׁנִים; וַיֵּרָא יְהוָה אֶל-אַבְרָם, וַיֹּאמֶר אֵלָיו אֲנִי-אֵל שַׁדַּי--הִתְהַלֵּךְ לְפָנַי, וֶהְיֵה תָמִים. 1 Abram étant âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, Yahwé lui apparut וַיֵּרָא et lui dit: "Je suis le Dieu tout-puissant; conduis-toi à mon gré, sois irréprochable, ב וְאֶתְּנָה בְרִיתִי, בֵּינִי וּבֵינֶךָ; וְאַרְבֶּה אוֹתְךָ, בִּמְאֹד מְאֹד. 2 et je maintiendrai mon alliance avec toi, et je te multiplierai à l'infini." ג וַיִּפֹּל אַבְרָם, עַל-פָּנָיו; וַיְדַבֵּר אִתּוֹ אֱלֹהִים, לֵאמֹר. 3 Abram tomba sur sa face, et Elohim lui parla de la sorte: ד אֲנִי, הִנֵּה בְרִיתִי אִתָּךְ; וְהָיִיתָ, לְאַב הֲמוֹן גּוֹיִם. 4 "Moi-même, oui, je traite avec toi: tu seras le père d'une multitude de nations. ה וְלֹא-יִקָּרֵא עוֹד אֶת-שִׁמְךָ, אַבְרָם; וְהָיָה שִׁמְךָ אַבְרָהָם, כִּי אַב-הֲמוֹן גּוֹיִם נְתַתִּיךָ. 5 Ton nom ne s'énoncera plus, désormais, Abram: ton nom sera Abraham, car je te fais le père d'une multitude de nations. ו וְהִפְרֵתִי אֹתְךָ בִּמְאֹד מְאֹד, וּנְתַתִּיךָ לְגוֹיִם; וּמְלָכִים, מִמְּךָ יֵצֵאוּ. 6 Je te ferai fructifier prodigieusement; je ferai de toi des peuples, et des rois seront tes descendants. ז וַהֲקִמֹתִי אֶת-בְּרִיתִי בֵּינִי וּבֵינֶךָ, וּבֵין זַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ לְדֹרֹתָם--לִבְרִית עוֹלָם: לִהְיוֹת לְךָ לֵאלֹהִים, וּלְזַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ. 7 Cette alliance, établie entre moi et entre toi et ta postérité dernière, je l'érigerai en alliance perpétuelle, étant pour toi un Dieu comme pour ta postérité après toi. Exode א וּמֹשֶׁה, הָיָה רֹעֶה אֶת-צֹאן יִתְרוֹ חֹתְנוֹ--כֹּהֵן מִדְיָן; וַיִּנְהַג אֶת-הַצֹּאן אַחַר הַמִּדְבָּר, וַיָּבֹא אֶל-הַר הָאֱלֹהִים חֹרֵבָה. 1 Or, Moïse faisait paître les brebis de Jéthro son beau-père, prêtre de Madian. Il avait conduit le bétail au fond du désert et était parvenu à la montagne divine, au mont Horeb. ב וַיֵּרָא מַלְאַךְ יְהוָה אֵלָיו, בְּלַבַּת-אֵשׁ--מִתּוֹךְ הַסְּנֶה; וַיַּרְא, וְהִנֵּה הַסְּנֶה בֹּעֵר בָּאֵשׁ, וְהַסְּנֶה, אֵינֶנּוּ אֻכָּל. 2 Un ange du Seigneur lui apparut וַיֵּרָא dans un jet de flamme au milieu d'un buisson. Il remarqua que le buisson était en feu et cependant ne se consumait point. On comparera avec la création d'Adam : כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: "Faisons Adam à notre image, à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent." כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Dieu créa Adam à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Mâle et femelle( Zakhar Neqéva) il Le créa (Bara Oto) Il y a là un paralléle dans le texte de la Genése qui use des mêmes termes pour Adam et pour les animaux "mâle et femelle" alors que cette dualité divine "Dieu créa Adam à son image" ne saurait être traitée de la même façon. Or, théologiquement, la dualité divine ne saurait signifier l'existence de deux êtres distincts et cela vaut également pour la dualité adamique analogue à celle de Dieu: il y a là un facheux télescopage tant au niveau théologique qu'anthropologique. Sur le web " L'alliance conclu avec Dieu permet à Noé de monter sur l'Arche avec sa femme, ses fils et les conjointes de ses fils. Parallèlement, il doit faire monter sur son Arche deux membres (un mâle et une femelle) de chaque espèce que ce soit bétail, reptiles ou encore oiseaux." Genése VI Dieu à Noé: יח וַהֲקִמֹתִי אֶת-בְּרִיתִי, אִתָּךְ; וּבָאתָ, אֶל-הַתֵּבָה--אַתָּה, וּבָנֶיךָ וְאִשְׁתְּךָ וּנְשֵׁי-בָנֶיךָ אִתָּךְ. 18 J'établirai mon pacte avec toi: tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, et ta femme et les femmes de tes fils avec toi. יט וּמִכָּל-הָחַי מִכָּל-בָּשָׂר שְׁנַיִם מִכֹּל, תָּבִיא אֶל-הַתֵּבָה--לְהַחֲיֹת אִתָּךְ: זָכָר וּנְקֵבָה, יִהְיוּ. 19 Et de tous les êtres vivants, de chaque espèce, tu en recueilleras deux dans l'arche pour les conserver avec toi: ce sera un mâle et une femelle.(Zakhar; Neqéva) כ מֵהָעוֹף לְמִינֵהוּ, וּמִן-הַבְּהֵמָה לְמִינָהּ, מִכֹּל רֶמֶשׂ הָאֲדָמָה, לְמִינֵהוּ--שְׁנַיִם מִכֹּל יָבֹאוּ אֵלֶיךָ, לְהַחֲיוֹת. 20 Des oiseaux selon leur espèce; des quadrupèdes selon leur espèce; de tout ce qui rampe sur la terre, selon son espèce, qu'un couple vienne auprès de toi pour conserver la vie. . De la même façon, contre -épigénétique, la langue française, à son origine, est un "don" de Dieu et non le résultat de quelque évolution, si ce n'est en raison de sa corruption. Et cela vaut pour l'Astrologie laquelle n'est pas issue de la "Nature" mais transcende celle-ci. Le christianisme est marqué par une démarche épigénétique, qui accorde de l'importance à l'imprévu, à l'accident/incident (le péché originel), alors que, pour nous, le judaisme adamique n'accepte pas les Dix Commandements, ni une quelconque intervention divine, une fois le plan divin établi. On est dans une logique de Deus Faber; de Grand Architect de l'Univers. sur le web L'idée d'un Être Suprême dont l'intelligence ordonnerait l'univers, comme pourrait le faire un « grand architecte » ou un « grand horloger », est constitutive de ce qu'on nomme la religion naturelle On la trouve déjà chez Cicéron : « Quoi de plus manifeste et de plus clair, quand nous avons porté nos regards vers le ciel et contemplé les corps célestes que l'existence d'une divinité d'intelligence absolument supérieure qui règle leurs mouvements ? [...] non seulement la demeure céleste et divine a un habitant, mais celui qui l'habite exerce sur le monde une action directrice, il est en quelque sorte l'architecte d'un si grand ouvrage et veille à son entretien " On la retrouve aussi chez Jean Calvin qui, dans son traité « Institution de la religion chrétienne », appelle à plusieurs reprises Dieu « Grand Architecte » ou « Architecte de l'Univers ». Mais la métaphore selon laquelle Dieu pourrait être conçu comme étant le « Grand Architecte de l'Univers » se rapporte surtout à l'une des idées-clés de la philosophie des Lumières. Elle est particulièrement liée à Leibniz (1646-1716) qui, après la philosophie cartésienne, l’empirisme de Locke et la science newtonienne affirme par exemple : « Il résulte de la perfection suprême de Dieu qu’en produisant l’univers, il a choisi le meilleur plan possible [...] » JHB 21 11 25

lundi 17 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique comparée. Modes de description du français. Le traitement des articles

jacques halbronn Linguistique comparée. Modes de description du français. Le traitement des articles Nous entendons montrer qu'en français, il n'y a pas de symétrie entre le masculin et le féminin à la différence de diverses langues (cf infra). C'est ainsi que l'on ne saurait opposer le "le" du masculin au "la" du féminin comme il est proposé ci-dessous dans l'article Wikipedia:. "L'article défini connaît deux formes au singulier (« le » pour le masculin, et « la » pour le féminin) ; et une seule au pluriel (forme épicène) (« les ») : La maison dont je vous parle... / Le chien dont il est question" En effet, à l'oral, l'article masculin se "colle" sur le nom qu'il définit. On dira 'j' vois l'chien' et non le chien mais on dira 'la porte' tant à l'écrit qu'à l'oral. Nous avons montré dans de précédents textes que l'on passe du masculin au féminin, en ce qui concerne l'adjectif non pas en changeant la finale "o" en "a" comme dans les autres langues latines mais en prononçant ou non la consonne finale: petit/petite alors qu'en italien on a bello/bella, par exemple. Le français joue sur la prononciation ou non de la consonne finale et non sur le recours à un suffixe masculin ou féminin. En ce qui concerne l'anglais, le "the" ne peut être traité comme le "le" français, pour des raisons techniques. On ne peut prononcer "th'cat' alors qu'on peut prononcer "l'chat". En ce qui concerne l'article indéfini, le français utilise la diphtongaison avec le "un" au masculin mais pas au féminin: "une". En allemand, on a "ein" et "eine", sans diphtongaison au masculin, ce qui conduit à prononcer le "e" finale, au féminin alors qu'il s'agit non pas d'une voyelle mais d'un signe diacritique. Il y a là visiblement une corruption du code de prononciation morphonologique. La diphtongue doit être considérée comme une forme "contractée", ce que n'indique pas l'article de Wikipedia, au même titre que pour de le devenant "du" alors qu'au féminin, il n'y aura pas contraction : "de la". En hébreu et en arabe, l'article défini est affixe/préfixe collé au mot qu'il précéde, ce qui a donné en français des emprunts à l'arabe englobant l'article sauf dans le cas du Coran, de nos jours. Étymologie. De l'arabe المناخ al-munāḵ (al-manāḵ en arabe andalou). Ce qui signifie « moment dans le temps », « étape » et « (...) En passant par le latin médiéval « almanachus », il devient « almanach ». Le mot « algèbre » est dérivé du titre d’un ouvrage rédigé vers 825, Kitāb al-mukhtaṣar fī ḥisāb al-jabr wa-l-muqābala (« Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison »), du mathématicien d'origine persane Al-Khwarizmi. Ce livre avait des objectifs pratiques : le calcul d’héritage, l'arpentage, les échanges commerciaux, etc.[1], et s'inscrivait dans l'époque d'essor des sciences et techniques islamiques.ariations climatiques ». Annexe: web Wikipedia "En grammaire, l'article défini est une sous-catégorie de déterminant défini, qui participe à l'actualisation du nom noyau en indiquant, soit que le référent (la chose, l'animal, la personne dont il s'agit) est connu des actants de l'énonciation, soit que des satellites vont suivre (adjectif qualificatif, complément de nom, proposition relative…) qui permettront à l'interlocuteur d'identifier précisément ce représenté. L'article défini est donc l'outil type de la détermination complète. Il s'oppose ainsi à l'article indéfini et à l'article partitif, qui eux, présupposent que le référent n'est pas connu des interlocuteurs : Une hirondelle est venue (indéfini). L'hirondelle est revenue (défini). En français Forme simple L'article défini connaît deux formes au singulier (« le » pour le masculin, et « la » pour le féminin) ; et une seule au pluriel (forme épicène) (« les ») : La maison dont je vous parle... / Le chien dont il est question… / Les enfants que vous connaissez… / Les fleurs que vous avez cueillies… L'article défini singulier s'élide devant un mot commençant phonétiquement par une voyelle : « le » et « la » deviennent alors « l' » : Le boucher, la bouchère, l'autre boucher, l'autre bouchère… L'épicier, l'épicière, le même épicier, la même épicière… L'article défini singulier peut également désigner une espèce ou un concept dans son ensemble, et pas seulement un individu : Le chien est le meilleur ami de l'homme. Il ne s'agit pas ici d'un chien et d'un homme particuliers, mais de l'espèce canine (tous les chiens), ainsi que de l'espèce humaine (tous les humains). L'article défini illustre le phénomène de déflexivité car il forme une unité antéposée et autonome le marquage flexionnel en genre et en nombre du nom Forme contractée L'article défini peut être contracté avec certaines prépositions. Préposition « de » : « de le » devient alors « du », et « de les » devient « des » : La hauteur du bâtiment. Les herbes des prairies. Préposition « à » : « à le » devient alors « au », et « à les » devient « aux » : Je donne à manger au chien et aux poules. Articles définis en allemand Masculin Neutre Féminin Pluriel Nominatif der das die die Accusatif den das die die Datif dem dem der den Génitif des des der der ex: Das Haus (Sujet) ist rot. La maison est rouge. ex: Ich lese das Buch (COD). Je lis le livre. ex: Ich gebe dem Lehrer (COI) das Buch. Je donne le livre au professeur. ex: Das Buch des Lehrers (CDN) ist rot. Le livre du professeur est rouge. Articles définis en anglais L'article défini anglais est the au singulier et au pluriel. Au pluriel the n'est pas toujours utilisé. ex: The house is red. La maison est rouge. ex: The houses are red. Les maisons sont rouges. ex: Houses are red. Les maisons sont rouges. Articles définis en espagnol Les articles définis en espagnol sont El (masculin, singulier), La (féminin, singulier), Los (masculin, pluriel), et Las (féminin, pluriel). ex: La casa es de color rojo. La maison est rouge. ex: Las casas son de color rojo. Les maisons sont rouges. ex: El libro es de color azul. Le livre est bleu. ex: Los libros son de color azul. Les livres sont bleus." JHB 17 11 25

jeudi 13 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique Le français a une pratique unique des liaisons , ce qui rend cette langue à l'oral pe/mal u acccesible

jacques halbronn Linguistique Le français a une pratique unique des liaisons , ce qui rend cette langue à l'oral peu acccesible On connait la pratique des "laisons" en français- à savoir que les mots sont collés kes uns aux autres quand une consonne finale est suivi par une voyalle initiale dans le mot suivant, ce qui exige de la part des locuteurs de prévoir le "coup d'après". Mais l'on peut également qualifier de liaison la pratique du shewa. Le cas le plus remarquable concerne le futur. On sait que le radical est suivi de l'auxiliaire avoir C'est ainsi que je manger ai doit s'entendre d'un seul tenant, en agglutinant les affixs (préfixe et suffixe) cela donne la forme "j'mang'rai" avec deux shewa permettant de relier les affixes au radical. Là encore, il y a quelque difficulté à l'oral pour celui qui n'est pas habituer à un tel procédé. Or, il ne semble pas que l'enseignement du français tant FLE que pour les toutes premuières classes (enfantines) expose une telle réglementation, lors du passage de l'écrit à l'oral. En linguistique comparée, il apparait que les autres langues ne pratiquent pas ou plus un tel systéme qui affecte notamment les diphtongues supprmées par la présence d'un e: bon et bonne; On a aussi le cas des formes en "oi" qui deviennent "oy", en ai qui deviennent ay, d'où l'importance du Y comme facteur dialecritique à l'instar du "e" , ces deux lettres ne peuvent donc être qualifiées de voyelles. On signalera aussi le role du doubl "l" qui donne un son mouillé comme le y; Le double LL prolonge les formes en ai (paye), oi (voyage), ou 'nouille) mais dans certainbs cas, la forme en ai, ou etc subsiste, à tort, même quand elle est suivi du y ou du ll; On parlera de liaisons internes (avac les affixes) et externes (entre mots indépendants) au sens habituel du terme comme pour la Marseillaise . Allons enfants avec un s qui devient un z devant enfants. JHB 13 11 25

samedi 8 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique Le cas de "under" en anglais. comme issu du "entre" français . Le up and down.

jacques halbronn Linguistique Le cas de "under" en anglais. comme issu du "entre" français . Le up and down. On a montré que l'anglais incapable de prononcer les formes écrites du français 'en "ble" ou en "tre" les rend au prix d'une permutation "bel" ou "ter". Cela vaut selon nous pour "under", à rapprocher du français "entre" (inter). Cette forme se confond avec le germanique "unter"/under qui signifie ce qui est en dessous. Dans le cas du verbe "understand" quel est le under qui joue? Il est probable que ce soit le dérivé de 'entre" bien que nous ayons émise l'idée que ce under pourrait venir du français "contre" (à rapprocher du préfixe allemand privatif "ver") Quant à stand (stehen) il pourrait être un calque de (se) tenir, à rapprocher de contenir et donc de comprendre, la forme "entre" donnant "under", pouvant signifier l'idée d'intégrer, d'englober, ce qui ferait de "under" ici un équivalent du" cum"/comme. Under pourrait signifier ce qu'on fait "entrer", pénétrer, que l'on "prend" (apprend) En ce qui concerne les suffixes anglais up et down, montée et descente, le haut et le bas, leur dimension cyclique nous retient, en tant que cyclologue.(cf l'Astrologie septénale, et ses deux temps), ce qui rejoint le "under" abordé plus haut à savoir ce qui se trouve en dessous. On notera que le français dispose des préfixes "sous " (soumettre) et "sur" (surveiller) dont down et up pourraient être des calques en position suffixale. On notera la diphtongaison de under et de entre, soit une double difficulté d'une part le "en" et de l'autre le "tre". Rappelons le cas de other issu du français "autre, tout comme under viendrait de "entre, un préfixze fréquent: s'entreduer, s'entremettren entrevoir, entrevue (qui a donné l'anglais interview.) On peut donc se demander si les deux acceptions de under (cf supra) n'auraient pas finalement la même origine.ce qui est entre et ce qui sous. Ainsi, dans le sandwich, le jambon est à la fois entre et sous. JHB 08 11 25

mercredi 5 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique française Fonctionnalité des dualités grammaticales (genre, modes) les Combinatoires de vocaliques

jacques halbronn Linguistique française Fonctionnalité des dualités grammaticales (genre, modes) les Combinatoires de vocaliques Ce qui montre que telle pratique morphonologique fait plus sens dans une langue que dans une autre tient à sa dimension fonctionnelle. Quand une pratique est « gratuite », cela signifie qu’il y a eu emprunt, entrainant une déperdition de fondement. C’est ainsi qu’en français le fait que tel adjectif comporte tantôt une diphtongue, tantôt n’en comporte pas, constitue un marqueur de genre ayant sa raison d’être. Passage de mien à mienne, de tien à tienne, de sien à sienne, de un à une etc On note que le féminin dérive du masculin et non l’inverse comme nous avions pu l’indiquer précédemment. La diphtongue est réduite lors du passage du masculin au fémin. Que la diphtongue ne soit pas respectée et manifestée dans une langue signifie qu’elle a perdu sa fonctionnalité. Prenons le cas du passage de l’indicatif au subjonctif en français, il (com)prend, qu’il (com)prenne. La perte de la diphtongue est ici la marque du passage de l’indicatif au subjonctif. On retrouve cette di-diphtongaison pour il (con) (main) tient. qu’il (con) (main)tienne. En fait, la diphtongaison reléve d’un ensemble plus vaste lequel englobe les couples vocaliques comportant la lettre « i » en seconde position. Ai, Oi notamment. Le passage du Oi/Oy à « oi » (prononcer « wa ») est une corruption. Le ‘roi’ doit se rendre en « roye »(ce qui donne l’adjectif royal, à prononcer ro-yal (comme en anglais); Il s’agit ici du passage du nom à l’adjectif. Joie donne joyeux, prononcer ‘jo-yeux, soie donne soyeux -so-yeux etc. mais en français moderne, on trouve à l’oral « jouayeux », « soayeux ». On peut parler de formes « mouillées ».(y/ll) On fera la même observation pour il paie/ qu’il paye, il essaie/ qu’il essaye. le y est un marqueur du passage de l’indicatif au subjonctif. Mais phonologiquement, la forme « ai » aurait du se décomposer au subjonctif alors qu’elle se maintient en français moderne. On devrait entendre qu’il pa-ye sans la combinatoire phonique ‘ai ». Un cas intéressant est le remplacement du y par un double ll: il veut/ qu’il veuille . Mais comment devrait-on prononcer « ve-uille »? Notons qu’en allemand, on trouve les formes « ei » prononcées « aye » (Einstein) et eu « prononcées « oye ».(Freud, et non à la française) JHB 05 11 25

dimanche 2 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique. L'alphabet d'origine ne devait pas comporter de voyelle

jacques halbronn Linguistique. L'alphabet d'origine ne devait pas comporter de voyelle . C'est par erreur que l'on a traité la lettre Aleph comme voyelle et dans la foulée l'on aura ajouté diverses voyelles dans l'alphabet. En fait, le français n'a pas besoin de voyelle pour fonctionner; Comme nous l'avons montré en divers articles, le marqueur du féminin correspond à la prononciation de la consonne finale alors que le marqueur du masculin occulte celle-ci. Exemple petite/petit, dans notre modéle triangulaire. Dès lors, l'ajout de la voyelle "a" dans diverses langues en tant que marqueur du féminin constitue une déviance du systéme alphabétique d'origine. A l''origine des voyelles, on devait disposer des formes "eu" et "ei" conservées en allemand moderne; les formes "eu" et "ei" de l'allemand correspondent à l'oral respectivement aux sons "o' et "a" . On retrouve en français la forme "oi" (oy) qui correspond au " eu" allemand et "ai" au "ei". Le français use de diphtongaison pour le masculin alors que le féminin fait disparaitre cette forme : bon/ bonne (avec à l'écrit ajour ou suppression du "e" final en tant que signe diacritique et non en tant que voyelle. Idem pour l'usage du "y" (cf notre étude) Le français moderne rend incorrectement les formes "oi" par un son "wa" tout à fait inapproprié au lieu de "oy". Par la suite, en anglais, les formes en "i" se prononcent comme le "ei" allemand . Pronom personne "I", cry, fine etc Notre patronyme Halbronn illustre cette situation avec le ei de Heilbronn changé en "a" (Halbronn) tout comme la finale de Halbronn devrait être diphtonguée puisque non suivie du "e" diacritique. Rappelons que l'article indéfini français "un" donne "une" au féminin, avec disparition de la diphtongue masculine alors que l'allemand moderne ne rend pas "ein" comme diphtongue et marque incorrectement le féminin en prononçant le e final comme s'il s'agissait d'une voyelle. L'anglais "my" pour le possessif anglais, correspond au "ei" de l'allemand "mein". sur le web Les voyelles en arabe se nomment les harakats (حَرَكَات). À contrario du français, elles ne sont pas de lettres mais plutôt des accents sur des lettres. La langue arabe est composée uniquement de consonnes, sur lesquelles s’apposent des accents : les voyelles. Elles se regroupent en 3 grandes familles : les voyelles courtes, longues et les dédoublées. JHB 03 11 25

samedi 1 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique française Les causes de malentendu et le passage de l'écrit à l'oral.

jacques halbronn Linguistique française Le " même pas" et le "presque" causes de malentendu. Le français use d'expressions pouvant porter à confusion di fait d'une certaine restriction mentale. Quand on déclare qu'il n'y a personne, il faut comprendre "presque personne" mais quand on dit "le n'ai rien", cela signifie "même pas un rien" Ce sont là des sous entendus Je n'ai pas signifie même dire un pas, serait trop dire. L'usage de la fotme "même" est passé en anglais avec la forme "all the same", qui rend le français "tout de même",ce qui signifie, que l'on ne remet pas en question les autres facteurs qui restent en l'état, identiuqes, mêmes.. Mais la forme négative du français peut se limiter à l'usage du "pas" sans avoir été précédé de la négation proprement dite, en "ne"? A l'oral, on entendra souvent J'veux pas, j'veux rien etc. J'sais pas., ce qui dénature la formule..L'anglais n'a pas suivi le français dans ce cas de figure: quand il dit "nothing", il joint le "no" et le "thing", thing, ci, étant un calque de "rien" tout comme "where" de "part". ou "outt" de "hors".(out of service, order) Mais on aura remarqué l'usage de l'apostriphe pour indiquer à l'écrit ce qui ne doit pas se prononcer à l'oral. Or, au départ, le français écrit n'a pas à empiéter sur l'oral, ce qui est une des régles que nous avons mis en évidence.. L'écrit doit être neutre et laisser à l'oral la tâche de préciser les choses, selon le contexte. C'est ce qui a fait croire aux anglophones que l'adjectif devait rester neutre, ce qui est certes vrai à l"écrit mais nullement à l'oral où la marquer de genre doit intervenir dans un sens ou dans un autre. En revanche, l"'usage de l'accent sur le e en français ne devrait pas être accepté à l'écrit et il est inacceptable que l'on suppume à l'écrit la consonne finale de la première conjugaison, pour le participe. Les anglais ont gardé cette consonne finale dispatue en français: ils écrivent "changed' et non "changé" mais comme on l'a dit, ils ne marquent pas le genre à l'oral, ce qui est une erreur. Quant au français, il ajoute un "e" au participe passé en "é" alors qu'il faudrait mettre "ede" à l'oral etnon "ée" qui ne s'entend pas. JHB 01 11 25

vendredi 31 octobre 2025

. jacques halbronn Méthodologie. Un essai peut s'appréhender par ce qu'il ne prend pas en compte. Le cas Chomsky.

jacques halbronn Méthodologie. Un texte peut se définir par ce qu'il ne prend pas en compte. Le cas Chomsky. Notre essai mettre en évidence les limitations d'une recherche du fait de ses sources. Entendons par là que dès lors que son auteur n'a pas approfondi, ou même abordé certains domaines, certains modéles, une recherche présente certains handicaps susceptibles de l'hypothéquer. Dans le cas de Noam Chomsky, nous aborderons son oeuvre "en creux". Le biais du point aveugle est en quelque sorte un « méta-biais de supériorité illusoire » (un biais sur les biais) ; tandis que, selon ce dernier, nous avons tendance à surestimer nos propres qualités et capacités par rapport à celles d’autrui, le biais du point aveugle indique que nous pensons être moins victimes des biais cognitifs que les autres ! Ce méta-biais cognitif a été nommé ainsi en référence au point aveugle (ou tache aveugle) de notre œil qui, à l’endroit où arrive le nerf optique, est dépourvu de photorécepteurs (et ainsi ne perçoit pas les rayons lumineux). Nous ne le remarquons pas en raison de la vision binoculaire, chaque œil compensant la tache aveugle de l’autre. " Les points aveugles chez Chomsky concernent selon nous l'astrologie, la langue française, la théologie. Ce handicap peut être en partie compensé quand le chercheur prend conscience de certains manques, de certains trous dans sa formation, dans son information, ce qui ne l'aura pas incité à compléter son bagage, en cours de route. Certes, Chomsky s'est essayé, tôt, à une description de la morphophonologie de l'hébreu moderne, ce qui a pu impacter sa conception de la pratique langagière, certes, Chomsky est-il familier avec la langue anglaise puisqu'il écrit dans cette langue mais a-t-il suffisamment consacré de temps au phénoméne de la langue française dont il ne pouvait raisonnablement ignorer à quel point l'anglais a pu être impacté par le français. Comment un anglophone qui se respecte peut il indéfiniment faire l'impasse sur le français comme langue de référence? Or, selon nous, le français comporte une dimension matricielle que l'anglais ne peut que refléter très imparfaitement et que nous avons mis en évidence. Cela dit, Chomsky pouvait fort bien ignorer nos recherches en dépit des moteurs de recherche mais il aurait pu, au moins, se rendre compte du caractère douteux de la langue anglaise pour constituer une théorie linguistique qui tienne la route. Quant à l'hébreu moderne, c'est une langue qui serait bien en peine de constituer un fondement phonologique viable. en raison des aléas de son processus d'oralisation, liés à l'Histoire de ses locuteurs et notamment au traitement de ses voyelles propre à la tradition des langues sémitiques. En ce qui concerne la lacune astrologique chez Chomsky, elle a pu affecter son travail dans le champ du politique. Là encore, Chomsky pouvait tout à fait ne pas avoir pris connaissance de nos avancées (cf notre Astrologie Septénale) tout en réalisant empiriquement la nécessité de considerer l'intervention sous -jacente d'un paramétre cyclologique dialectique. Une telle lacune n'aura pu être sans effet négatif sur sa production, notamment par le traitement biaisé que le texte biblique accorde à l'Astrologie (cf notre ouvrage Le monde juif et l'astrologie Histoire d'un vieux couple, Ed Arché, Milan, 1985). Dans le présent article, on se contentera de discourir sur l'importance que Chomsky accorde à la liberté syntaxique, l'ordre des mots, pour sa grammaire générative et sa critique de Bloomfield. Pour notre part, la question syntaxique nous semble bien moins intéressante à étudier que la dialectique de l'écrit et de l'oral, laquelle reléve de la morpho-sémantique/phonologie, dont Chomsky a traité pour l'hébreu moderne, langue qui nous est familière depuis nos séjours en Israel, dès le lendemain de la Guerre des Six Jours.(1967) Nous avons ainsi montré que le locuteur, notamment en français- langue moins corrompue dans son articulation que la plupart des autres langues, y compris latines ou si l'on préfére plus accomplie - se doit de considérer l'écrit comme un état neutre qui va prendre diverses formes à l'oral, du fait de la contextualité dans laquelle se trouve le locuteur, d'où le rôle des affixes de toutes sortes qui viennent "décliner" le radical (adjectifs, adverbes, préfixes, suffixes, marqueurs de temps, de sexe, de nombre etc) ce qui fait intervenir le "shewa" terme emprunté à la grammaire hébraïque (e muet) dont la fonction réductrice première, est de souder l'affixe au radical, comme dans le cas de la formation du futur, le préfixe étant lié au passé (phase Zéro en Astrologie Septénale, le suffixe au futur.(phase 45 en Astrologie Septénale) Sur le web Chomsky s'explique sur la distinction qu'il propose entre problémes et mystères en notant que la notion de Mystère correspond à l'expérience que tout chercheur peut avoir éprouvée. Il est probable que ce qui pour Chomsky est un mystère ne l'est pas pour nous: "I would like to distinguish roughly between two kinds of issues that arise in the study of language and mind: those that appear to be within the reach of approaches and concepts that are moderately well understood — what I will call “problems”; and others that remain as obscure to us today as when they were originally formulated — what I will call “mysteries.” The distinction reflects in part a subjective evaluation of what has been achieved or might be achieved in terms of ideas now available. Others see mysteries, incoherence and confusion where to me the issues seem rather clear and straightforward, and conversely". Selon nous Chomsky semble relativiser le fait qu'il ait pu exister une langue imposant sa loi aux autres, générant une situation de mimétisme et d'aliénation. Dans le cas de l'anglais, notamment, on ne comprend pas ce qu'il est devenu sans admettre que cette langue a subi la domination du français depuis mille ans. Il est des langues "maitresses" (français) et d'autres "esclaves".(anglais)/ Les langues ne convergent pas parce qu'elles s'ancrent dans une nature humaine commune mais parce qu'elles auront subi le même joug. Cahiers de l'Herne "Chomsky" 2017 JHB 31 10 25

jacques halbronn Linguistique du français Roles respectifs de l'émett...

lundi 27 octobre 2025

jacques halbronn Linguistique. La fonction de la lettre Y (i grec, upsilon) au niveau du passage de l'écrit à l'oral.

jacques halbronn Linguistique. La fonction de la lettre Y (i grec, upsilon) au niveau du passage de l'écrit à l'oral. Nous avons déjà abordé la question des signes diacritiques. Il s'agit de lettres destinées à interagir avec d'autres lettres pour en déterminer la prononciation correcte. C'est ainsi que la voyelle "e" va neutraliser par sa présence une diphtongue (bon/bonne) ou au contraire renforcer par son absence une consonne (petit/petite). L'accent sur le e joue également un rôle en ce qu'il remplace une consonne: changé et changed.(attesté en anglais), forêt et forest. L'apostrophe vise, quant à elle, à évacuer le "e": l'amour au lieu de le amour. Quant au tréma, il vise à séparer au lieu de fondre. Noël, inouï. Où se situe le Y dans une telle panoplie? Selon nous, le Y en tant que signe diacritique, comme aide à la bonne prononciation lors du passage de l'écrit à l'oral, vise les combinaisons de voyelles : AI, OI. qui empêchent le son "ye" de se concrétiser en français. Nous avons le cas de "joie", qui donne joyeux mais pas "joy" comme en anglais. Le français actuel propose "la joie" avec OI prononcé comme "wa" Idem pour voie , qui donne voyage mais faut il prononce "vo-yage" ou "vwoiyage"? Quid de Roi et Royal? Faut il prononcer "Rwa" - Rwayal ou bien Ro-yal comme en anglais? Est ce une déformation anglaise ou une forme française tombée en désuétude comme nous le pensons? On a balai et balayer, soie et soyeux, mais faut-il dire swyayeux ou so-yeux? Comment faut il prononcer le "ai"? On prononce en français la paie (paiY) et payer et non pa-yer/ Faut-il dire je bois (bwa) ou je bo-y? Certes, l'anglais prononce say, day, way, may sans tenir compte du Y qu'il traite comme un "i", s'alignant sur une pratique "à la française"....Notons que l'anglais change le g allemand en y : sagen, Tag, Weg. mögen. On notera l'usage de la forme "aille", où le double L joue le rôle du Y. JHB 27 10 25

vendredi 24 octobre 2025

jacques halbronn Linguistique comparée. Le français est une langue post-latine et à sa suite l'anglais. La diphtongue.

jacques halbronn Linguistique comparée. Le français est une langue post-latine et à sa suite l'anglais. La diphtongue. De même que nous parlons de surNature ou de post Nature en théologie, nous entendons introduire en linguistique la notion de langue postlatines, ce qui implique la réforme d'un état premier que nous désignons en astrologie septénale comme phase Zéro précédant la phase 45 (90°/2) Il ne s'agit donc pas de présenter le français comme un état premier mais bien plutôt comme un nouveau stade pour les langues latines et comme l'anglais est à la remorque du français, nous pouvons l'inclure dans le groupe "post-latin" mais sous une forme dégradée et non pas sublimée. Nous fournirons ci- dessous quelques exemples du passage de l'italien au français, marqué par un processus systématique de réduction comme Leonardo (da Vinci) devenant Léonard (de Vinci) En ce sens, nous rejoindrons le principe selon lequel la recherche des origines des langues est assez vaine/ On trouve l'italien Amore se francisant en Amour, detto en dit, presidente en président, serra (Corriera della serra) en soir (France Soir) gelato, gelé, trop devient trop, bene devient bien, molino moulin,veramente, vraiment etc sur le web "La langue italienne a exercé une influence réelle sur le français, surtout dans le domaine de la musique, de l'art, de l'alimentation et de l'économie. Beaucoup de mots comme piano, cantatrice, spaghetti, banque sont emprunts des racines italiennes. des princesses italiennes et l'influence de la Renaissance italienne." Dans le cas de l'anglais, nous avons montré qu'il avait préservé, dans nombre de cas, un état premier du français alors même que le français n'avait point préservé celui-ci. En ce sens, on ne saurait séparer les deux langues lesquelles constituent un stade Sur ou post Latin qui domine manifestement notre monde actuel/ On trouve en français, en particulier le triangle formé par l'écrit neutre pouvant se décliner à l'oral au masculin ou au féminin alors que dans d'autres langues, ce triangle est écrasé, l'écrit s'alignant sur l'oral. L'apport principal du français en tant que langue post latine nous apparait être le processus de diphtongaison. sur ke web LA NASALISATION DES VOYELLES EN FRANÇAIS : PERSPECTIVE HISTORIQUE Guillaume BONNEAU Kim SIMARD Cette étude présente une vue globale de l’évolution des voyelles nasales du français. Elle synthétise les changements qu’ont subis les voyelles /a/, /e/, /o/, /i/ et /y/ du XIe siècle jusqu’à aujourd’hui en lien avec le trait de nasalité. L’article détaille l’évolution diachronique des voyelles nasales du français et décrit les tendances synchroniques des voyelles nasales du français parisien et du français québécois. Le comportement des voyelles nasales sera expliqué dans le cadre de la théorie de la confusion phonologique et du changement linguistique. Malgré leur origine commune, les variétés de français parisien et de français québécois suivent une tendance évolutive distincte". Selon nous, c'est le passage du féminin au masculin, impliquant un processus de réduction qui aura généré une telle solution. Ainsi, bonne se diphtonguera en "bon". Mais l'on observe que la pratique de la diphtongaison nasale n'a guère pu s'exporter.L'anglais, en dépit de son mimétisme ne rend pas la diphtongue des formes en "ment" (government). Un autre phénoméne est celui du passage du L en U en français: de le devient du, cheval chevaux, normal, normaux, belle devient beau, capello chapeau etc. On voit donc que la diphtiongaison sert de marqueur de genre et de nombre en français. etc L'italien mio devient "mien" alors que le féminin du français ne diphtongue pas: mienne, le e finale anihilant la nasalisation. JHB 24 10 25

lundi 20 octobre 2025

jacques halbronn Recherche linguistique. L'ampleur de la domination du français sur l'anglais.

jacques halbronn Recherche linguistique. L'ampleur de la domination du français sur l'anglais. L'anglais comme imittaion du français. Poursuivant notre enquête sur tout ce que l'anglais doit au française, soit sur sa "dette" linguistique, on trouvera ci après de nouvelles observations qui font état d'une situation de l'anglaise qui devrait être appréciée à terme comme ingérable et irréversible., en dépit du déni persistant de l'anglosphère. On insistera notamment sur l'adoption de certains codes de prononciation du français passés en anglais; C'est le cas des formes en "au", ou", "ai" qui sont réalisées "à la française" et qui ne se retrouvent ni en allemand, ni en italien, ni en espagnol. Le francophone abordant l'anglais ne se trouvera donc nullement dépaysé, sous ce registre et cela ne vise pas seulement les emprunts au français ayant fait suite à la Conquéte Normande. Daughter, par exemple face au Tochter allemand. A quel moment le "o" a -t-il été rendu par un 'au" comme autre rendu en anglais par other? Même question pour Tag devenu en anglais Day. Quelques exemples: Au: fault, cause, automobile, author(ity), Paul,auxiliary AI/AY! May, say, day, gay, pay, play, lay, way, pain Voir aussi le cas de vrai donnant "very" Dans certains cas, la comparaison conduit à s'interroger sur la prononciation initiale du français comme choix devenu choice, voix devenu voice vu qu'en français roi a donné royal. Quid de boy? Rappelons aussi le cas du passage du P au F : peu donne few, plat donne flat, pair donne fair, peur donne fear Enfin, le pluriel du nom peut être révélateur: philosophy et philosophies, beauty et beauties, etc, le y du singulier devenant "ies" au pluriel. Ajoutons les barbarismes comme indicate dérivé d'indication. JHB 20 10 25

lundi 13 octobre 2025

jacques halbronn Linguistique. Langues préfixales et langues suffixales: le cas du possessif, de l’adjectif, du négatif, du passé/futur

jacques halbronn Linguistique. Langues préfixales et langues suffixales: le cas du possessif, de l’adjectif, du négatif, du passé/futur L’hébreu marque le possessif sur un mode suffixale à la différence des langues européennes. On ne dira pas en hébreu: ton livre mais le livre qui (asher/shé lekha) est à toi. La question du placement des adjectifs pose également le probléme de la préfixation et de la suffixation. En français,l’adjectif est plus souvent préfixé à la différence des langues d’origine germanique qui préconisent de placer l’adjectif devant le nom qu’il accompagne: White House, Maison Blanche. Her father, son père à elle. On signalera aussi la question de la place du marqueur du négatif.En français, la négation est double; je ne veux pas. donc à la fois préfixale et suffixale. Parfois, la suffixation suffit à la tâche : j’veux pas. Dans les autres langues latins, on a une redondance: no quiero nada;(je ne veux rien) L’anglais a adopté , pour marquer la négation, la forme « I don’t, qui place la négation en position suffixale.(I do not) En ce qui concerne la conjugaison (marqueur de temps), le français marque le passé par un préfixe et le futur par un suffixe alors que l’anglais use du préfixe pour le futur tout comme l’allemand I shall write, Ich werde schreiben et il marquera le passé par un suffixe, I changed my mind. JHB 13 10 25

vendredi 10 octobre 2025

jacques halbronn Linguistique comparée des langues latines. La supériorité du français au prisme de l’oral

jacques halbronn Linguistique comparée des langues latines. La supériorité du français au prisme de l’oral Ce qui distingue le français de l’espagnol ou de l’italien tient à la qualité de son mode d’oralisation, de prononciation de l’écrit. Le tort de ces deux langues « latines » aura été de tenter d’aligner l’écrit sur l’oral, ce qui est particulièrement net pour le « toscan ». qui, par exemple, n’utilise pas la consonne »s » pour marquer le pluriel, ni à l’écrit, ni à l’oral. Nous avons mis en évidence un modéle triangulaire à deux niveaux: celui de l’écrit qui débouche sur l’oral, ce qui peut sembler contre intuitif tant l’apprentissage de la langue maternelle commence par l’oralité. En revanche, quand on apprend une langue, on débute par l’écrit ¨ Pour nous, la langue « sacrée » est révélée à l’Humanité par le biais de l’écrit, de l’inscrit. Le passage de l’écrit à l’oral implique une transmutation – au sens alchimique du terme. L’écrit est ouvert à toutes les options et en ce sens, il est indéterminé, Il est la matière en attente de la forme. Le passage de l’écrit à l’oral, en français, offre une dimension initiatuque absente dans les autres langues latines. L’anglais, de par ses emprunts massifs au français, nous permet de restituer le français dans son rapport à l’écrit. C’est ainsi que la neutralité de l’adjectif en anglais découle d’un premier état du français ne précisant pas le marqueur de genre ou de nombre. Or, le français aura aligné l’écrit sur l’oral en usant prématurément le genre. Mais l’anglais n’a pas compris qu’à l’oral, il importait de préciser le genre. Double malentendu. La transmission des codes de prononciation est une cause majeure de corruption de l’héritage linguistique. Il en est ainsi pour les nasales qui sont occultées dans les autres langues latines alors qu’elles jouent un rôle clef en français. Des formes comme « vamos » ont perdu leur diphtongaison, le tilde sur le « o » a disparu. Dans le français du XVIe siècle (cf le début de la Préface de Nostradamus à César), l’usage du tilde était répandu) Quant à l’italien, il ne se sert pas du marqueur « s » comme le font l’espagnol, l’anglais (sous l’influence du français) et l’allemand non plus, ce qui s’explique par un alignement sur l’écrit originel lequel n’a pas à indiquer des états à venir, ce qui est réservé à l’oral, en situation. En tout état de cause, on est dans un processus cyclique, ce qui signifié que le temps Hessed doit repasser le relais au temps Din, d’où la nécessité d’un retour à la source, tout comme l’émigré va devoir à terme, repartir. Selon nous, il importe de ne pas alourdir l’écrit en l’alignant sur l’oral lequel est imprévisible dans ses développements. La régle est d’alléger l’écrit de façon à préserver toutes ses facultés de devenir. En Astrologie septénal, l’écrit est le point de départ et de retour, soit la phase Din et l’oral l’ouverture vers un futur indéfinii, soit la phase Hessed. Au niveau théologique, le dieu premier (mobile) est à relier à l’ écrit et le dieu qui en découle, qui émane correspond à à l’oral. L’écrit est fixe et l’oral est mutable. JHB 10 10 25

mercredi 8 octobre 2025

jacques halbronn Linguistique. Avenir de la communication écrite au XXIe siècle. La prévalence du français

jacques halbronn Linguistique. Avenir de la communication écrite au XXIe siècle. La prévalence du français. Nous avons montré que l'écrit était sensiblement plus dépouillé que l'oral et qu'il n'était pas souhaitable que l'écrit s'alignât sur l'oral, comme cela avait souvent été le cas. Or, actuellement, la communication écrite tend à dominer, par le biais d'Internet, des réseaux sociaux, de l'IA, des textos etc. C'est donc le bon moment pour sauvegarder l'écrit dans toute sa pureté, dégagé des adaptations aléatoires de l'oralité. Une telle entreprise devrait privilégier le statut du radical par rapport à l'ensemble des affixes de toutes sortes qui gravitent autour de lui avec pour effet de mettre en évidence les passerelles entre les langues et donc l'inter-communication par le biais de l'écrit sous une forme révisée. Cela implique d'adapter les programmes scolaires dans ce sens en prenant le contre pied d'un enseignement des langues prenant un malin plaisir à multiplier les différences d'une langue à l'autre. Cela passe par le recours à l'étymologie. Le français aurait tout à gagner à une telle orientation didactique car l'on constaterait, ce faisant, sa position centrale. Il s'agit de mettre fin à des redondances: prenons le cas de "toilettes", terme figurant dans les espaces publiques et qui cohabite avec 'toilets" en anglais. Il nous semble totalement inutile de faire figurer les deux termes, comme si l'anglophone qui lit "toilettes" n'était pas capable de faire le rapprochement avec son "toilet"; Comme si la forme "communique" ne renvoyait pas l'anglophone à son "communicate" Il y a là un sous développement de la capacité de connexion, assez dommageable pour l'éveil des éléves. Il ne s'agit pas ici d'avoir pour objectif d'apprendre à parler une langue mais à lire des textes écrits dans un certaine langue; Inversement, que l'on ne nous dise pas qu'un francophone ne fera pas le lien entre nourrir et nurish, Parlement et Parliament, gouvernement et government etc en s'aidant éventuellement du contexte de la phrase. Ne prenons pas les gens pour plus bêtes qu'ils ne le sont! Il y a là un souci de précision tout à fait ridicule! L'intelligence se révéle quand on rapproche des données ne diffèrant que marginalement. C'est ainsi que les moteurs de recherche passent outre nos erreurs ou nos coquilles qui affectent nos messages et d'ailleurs, la tendance à l'abréviation va dans notre sens. Nous dirons que l'oral compléte l'écrit et par conséquent, l'écrit est dispensé d'être exhaustif, ce qui lui permet d'entretenir une certaine polysémie. L'écrit est donc réducteur, abrège mais en fait il serait plutôt le point de départ, le "radix", la racine (de l'arbre), le radical. L'oral est l'arborescence. Ce constat nous conduit à réfléchir sur la génése du langage. Pour nous, la langue serait un don des dieux à restaurer, à reconstituer en raison de sa corruption et non un processus en évolution dont l'origine importerait peu. wikipedia " L’origine du langage humain a toujours suscité l’intérêt des penseurs. De nombreux mythes tendent à donner aux langues une origine surnaturelle. La Bible explique ainsi la multiplicité des langues par le mythe de la Tour de Babel, selon lequel la langue unique des origines aurait été divisée en une multitude de langues pour apporter la discorde entre les hommes et les empêcher de se concerter en vue d'une action commune. Pour éviter les querelles stériles et les thèses farfelues, la Société de linguistique de Paris avait en 1865 informé ses membres dans ses règlements qu'elle ne recevrait plus « aucune communication concernant […] l'origine du langage »[ Aujourd'hui, le sujet est étudié scientifiquement dans le cadre de plusieurs disciplines, notamment en paléontologie, en psychologie, en biologie moléculaire et en linguistique historique." JHB 08 10 25

jacques halbronn Linguistique. Les traductions et les calques Le cas des formes en "where" et en "body'", en back, full

jacques halbronn Linguistique. Les traductions et les calques Le cas des formes en "where" et en "body'", en back, full En 1981 nous avions rédigé un mémoire de DEA (Université de Lille III) sur le processus de traduction du français vers l'anglais à propos d'un traité d'astrologie d'Auger Ferrier de 1550 publié au XVIIe siècle en montrant que le traducteur tendait à user de mots empruntés au français, et donc assez semblables au lexique du texte de départ. Mais il convient aussi de prendre en compte le cas des calques où l'original français n'apparait pas directement puisqu'il fait l'objet d'une traduction qui vient fausser les pistes. Or, le calque permet de prendre une mesure plus ample de l'influence du français, car on ne peut se contenter du simple emploi du lexique français, il importe de montrer aussi sur le plan morphologique que des affixes français peuvent être combinés avec un lexique non français, comme dans le cas de la finale en "ed" qui marque le préterit et le participe de l'anglais à partir d'une forme archaique du français qui est devenue obsoléte en français; Prenons le cas de la série anglaise en "where" laquelle est calquée sur la forme "part" du français: no where vient de nulle part, elsewhere vient d'autre part, everywhere vient de partout (de toutes parts). Somewhere et quelque part, Mais cela vaut aussi avec les mêmes préfixes pour "body" no body, everybody, somebody, someone else, body étant le calque de personne. Autres exemples de calques Le français " tout de même" a donné le calque All the same. On trouve le calque de "tout", dans not at all, pas du tout, dans "all of a sudden" (tout d'un coup) Peut être trouverait-on une influence française dans "all right".(tout droit) Forgive vient de Pardon et Understand viendrait (cf notre article à ce sujet) de contre tenir. Intéressons- nous à l'anglais less et least qui serait à rapprocher de moins et de moindre.(cf la Cigale et la fourmi, pas son moindre défaut); cette forme moindre pourrait être rapprochée de better.. Nevertheless de néanmoins, unless de à moins Nearly viendrait de "Presque" Il est clair que les adaptateurs du français ont choisi d'appliquer systématiquement des équivalences Ainsi, "

samedi 4 octobre 2025

jacques halbronn Linguistique Sur la relation de dépendance de l’anglais par rapport au français . Réponse à Ernest Weibel.

jacques halbronn Linguistique Sur la relation de dépendance de l’anglais par rapport au français . Réponse à Ernest Weibel. L’ouvrage de Weibel « Histoire de l’Angleterre. Des Normands à Charles III », Ed Ellipses, 2024, tend à montrer, à souligner, la centralité de l’Angleterre et du monde anglo-saxon dans le monde, force arguments à l’appui. Dans le chapitre « L’empreinte de l’Angleterre et l’anglosphère » (ch 20), l’auteur, suisse, note à quel point « les mots anglais ont infusé une grande partie du monde moderne: no comment, breakfast, clean, weekend, tea time, whisky, internet, podcast, gentleman pour n’en citer que quelques uns » (p.419) Que dire de ce texte trouvé sur le web? « Historiquement, les anglais parlaient français pendant plus de trois cents ans, entre 1066 et le début du quinzième siècle, le français a été la langue officielle de la cour d’Angleterre. De cette manière, le français a eu beaucoup d’influence sur la langue anglaise qui lui a même emprunté quelques mots comme « juge » (judge), « mariage » (marriage) ou « moutarde » (mustard). Quoi qu’il en soit, si la haute société a effectivement utilisé le français normand pendant plusieurs centaines d’années en Angleterre, l’anglais a été la langue du peuple et il a fini par s’imposer pour tous les Anglais ». La mention de ces quelques mots révéle la méconnaissance linguistique de l’auteur de ce texte, quand on connait l’impact massif du français sur l’anglais. Se moque-t-on du monde? Sur le web « Selon Laura K. Lawless, plus d’un tiers du vocabulaire anglais actuel est d’origine française. Selon la linguiste Henriette Walter, les mots d’origine française représentent plus des deux tiers du vocabulaire anglais. En réalité, les estimations vont de 29% à 41% de mots français selon les sources ». L’Avant Propos de l’ouvrage de Weibel, par ailleurs, (p. 5) évoque le « Couronnement de Guillaume le Conquèrant en 1066 à l’abbaye de Westminster, il y a plus de 1000 ans. Au vrai, la liste de mots anglais universellement adoptés, fournie par Weibel nous semble pourtant bien dérisoire tout comme nous semble étrange de commencer par ce Guillaume Le Conquèrant, venu de l’autre côté de la Manche (Channel) et qui reléve de la colonisation. Certes « de 1066 à nos jours, toutes les tentatives d’invasion du sol anglais ont échoué » (p. 7) mais précisément pas celle de 1066. Excusez du peu! Invasion au combien matricielle et qui combine emprunt et empreinte. Wkipedia « Cette conquête fait de lui (Guillaume) l’un des plus puissants monarques de l’Europe occidentale et conduit à de très profonds changements dans la société anglaise, dont l’élite anglo-saxonne disparaît au profit des Normands ». Que l’on songe à cette « Round Table » du Roi Arthur qui est le pendant automatique de la Table Ronde! Encore faudrait-il faire la part des calques comme dans le cas du breakfast (rupture du jeune), cité par Weibel, qui n’est autre que le pendant du « déjeuner » ou de gentleman qui vient de gentilhomme. Décidément, la question de la langue serait bien le point aveugle chez ces auteurs qui ne voient que par le petit bout de la lorgnette. L’anglais est une langue bâtarde (comme Guillaume de Normandie) qui n’est ni vraiment germanique, ni vraiment latine. En fait, pour nous l’anglais est un pis aller pour ceux qui ne parviennent pas à maitriser pleinement le français, c’est le français du pauvre, du profane et l’on parle souvent en anglais par défaut, comme solution de continuité, de succédané plus accessible. C’est en prenant la mesure de la complexité phonologique du français, notamment dans la dialectique de l’écrit et de l’oral, que nous avons compris à quel point l’anglais était un second choix, plus accessible. La mauvaise monnaie chasse la bonne! Comment une langue aussi mal en point pourrait-elle prétendre à cette mondialité que Weibel lui confère (p.419? Charles Darwin, d’une certaine façon, présente l’évolution de l’Humanité « selon le même processus que pour l’anglais: une sorte de tatonnement, de bricolage au petit bonheur la chance. Sur le web: au petit bonheur ; au hasard ; sans faire de plan ; sans faire de prévision ; en se laissant guider ; au jugé ». Jardin à l’anglais face au jardin à la française. JHB 04 10 25

lundi 22 septembre 2025

jacques halbronn Linguistique comparée. Didactique des langues. Sa description du systéme du français.

jacques halbronn Linguistique comparée. Didactique des langues. Sa description du systéme du français. Le français souffre d'une médiocre description de ses structures. ( cf notre Essai de description du système du français à la lumière des relations interlinguistiques. 1989, en ligne sur SCRIBD, thèse blackboulée par Hayim Vidal Sephiha, ( "Né en 1923 à Bruxelles, Haïm Vidal Sephiha est un linguiste reconnu, auteur en 1977 d'un premier ouvrage " L'agonie des Judéo-espagnols") Nous dirons que le français est une langue économe par opposition à l'anglais, langue dispendieuse. La force du français réside dans sa transparence en raison d'un usage remarquable de la relation radical-affixes, ce qui devrait favoriser son apprentissage et sa maitrise. Nous dirons que le français est l'exemple à suivre avec un nombre relativement limité de radicaux et d'affixes à mémoriser et à combiner. Nous préconisons la mise en évidence d'un français central, resserré par opposition à une langue hybride, composite comme l'anglais. En phase "Din" (Astrologie Septénale), il convient d'évacuer une telle langue qui prend beaucoup trop de place et qui n'est pas en phase avec l'Intelligence Artificielle En effet, plus une langue utilise habilement ses affixes et moins elle aura besoin d'une quantité considérable de radicaux. Pour bien comprendre l'idée que nous nous faisons de l'enseignement optimal du français, il importe d'enseigner aux élèves les régles du jeu à savoir respecter une conception centralisatrice de la langue. (un jardin à la française), avec la prédominance d'un réseau de radicaux, triés sur le volet. L"éléve devra prendre l'habitude de se servir d'un noyau central de la langue en se servant de ses dérivés plutôt que d'utiliser des termes isolés, empruntés, déconnectés les uns par rapport aux autres. Autrement dit, l'éléve devra respecter l'économie du français et non en faire à sa guise. Quelques exemples: porter donne re-porter, apporter, déporter, supporter, importer, exporter, (se) comporter emporter, mettre donne remettre, transmettre, démettre, admettre, commettre, soumettre, émettre avec chaque fois un suffixe en "mission" d'où les formes transmission, démission, admission, soumission, émission etc tenir donne, retenir, contenir, abstenir, détenir, maintenir , soutenir, avec chaque fois un suffixe en "tention" (abstention, détention, rétention) ou en "tien" (maintien, soutien) réduire, produire, induire, déduire, séduire, conduire, donne réduction, production, induction, déduction, séduction L'emprunt ne parvient pas à récupérer l'intégralité des réseaux morpho-sémantiques, il n'en capte que des bribes, des segments. JHB 22 09 25

samedi 20 septembre 2025

Jacques halbronn Linguistique. L'anglais dominé par le français. Le cas de la Slovaquie et de l'impact du hongrois.

What is the evidence behind the idea that English uses Romance words for meat and Germanic words for animals because of Norman domination post-1066? I've seen quite a lot of claims that the reason English says pork for the meat, and pig for the animal is due to the Norman Conquest, with Norman French aristocratic speakers eating the foods and Anglo-Saxon Old/Middle English speaking peasants raising the animals. If memory serves, this even shows up as a linguistic theory in Sir Walter Scott's Ivanhoe. I've never seen an actual academic paper providing evidence in favour of this theory, and I was wondering what the actual evidence is for this being anything other than a popular science theory? Is there another potential reason why this might have occurred? Are there other languages with similar issues (e.g. does a place like Slovakia, historically dominated by a Hungarian aristocracy, have a similar divide between foodstuff/animal terminology?) JHB 20 09 25

mercredi 17 septembre 2025

jacques halbronn Linguistique comparée des affixes. dans la formatiion des verbes. Morphosémantique. Le cas du shewa

jacques halbronn Linguistique comparée des affixes. L'hébreu et l'allemand. Morphosémantique. Le cas du shewa. Si l'on trouve desaffixes en hébreu, c'est d'abord en ce qui concerne la conjugaison des verbes au passé et au futur selon un processus relativement proche du cas français si ce n'est qu'il forme le futur avec un préfixe et le passé avec un suffixe, à l'inverse du français.. L'allemand pour former le futur utilise des auxiiaires, comme l'anglais, en position préfixale alors que le français et les autres langues latines forment le futur avec le recours à des suffixes, issus de l'auxiliaire aavoir (cf nos étude antérieures). Les carences préfixales de l'hébreu apparaissent quand on compare l'allemand entdecken et l'hébreu legaloth.לגלות את האהבות שלהם. Alors qu'en allemand comme en français, découvrir se décompose avec couvrir et le préfixe "d" équivalent du préfixe "ent" en allemand (en italien dis-coperta)), la forme hébraïque ne renvoie pas à son contraire qui reléve d'un tout autre radical.לְכַסוֹת Lechassot. Même le verbe comprendre en hébreלְהָבִין (léhavin)u ne comporte pas de préfixe comme en anglais, en allemand, en espagno understand,verstehen ,entender etc Alors que l'on dit couramment que le verbe hébréique se constitue autour d'un radical, le français offre tout un jeu de préfixe autour de venir grâce aux préfixes: devenir, revenir, advenir, parvenir, ce qui reléve de la morphosémantique, c'est à dire de verbes partageant un même sens mais avec des variations., là où l'hébreu proposera des racines différentes les unes des autres On en conclura que l'hébreu n'a pas une approche économique de la formation des verbes. Certes, il pratique la conjugaison pour un verbe donné mais il ne permettra pas au locuteur d'effectuer des rapprochements en jouant sur les variantes préfixales. La question des affixes est, selon nous, inséparable de celle du shewa. Comme nous l'avons montré, le shewa sert en français à souder l'affixe au radical, Dans le cas du futur; je mangerai (manger-ai), on a un shewa. Quel est l'usage du shewa en hébteu, alors qu'il n'a qu'un usage limité des affixes? Au passé, l'hébreu usera du shewa ; hahshv(e) nou: nous avons pensé מה שחשבנו mah chekhachavenou, j'ai appris où me mettre pour avoir le ballon. (lamad(e)ti) בעיקרון למדתי איפה להציב את עצמי כדי לתפוס א . Rappelons que pour nous, l'usage du shewa ne fait sens que lors du passage de l'écrit à l'oral. JHB 17 09 25

mardi 16 septembre 2025

jacques halbronn Linguistique comparée. La dialectique écrit- oral et la relation franco-anglaise/

jacques halbronn Linguistique comparée. La dialectique écrit- oral et la relation franco-anglaise/ C'est en abordant de front les deux langues que nous serons en mesure de restituer les fondements de la Langue Sacrée, originelle, don des dieux. L'anglais par ses emprunts maladroits au français nous aura permis de restituer un état primitif du français au point que l'on puisse parler d'un binome franco-anglais (cf notre mémoire de 1989 sur la Description du françaisn sur SCRIBD) Un cas tout à fait éclairant est celui de Early, Lucky et happy en anglais à compare à comparer avec le français " de bonne heure", bien ou malheureux, Les adjectifs "bon" et "mal" sont des affixes préfixaux qui ne doivent intervenir qu'à l'oral, et n'ont pas leur place à l'écrit, ce qui serait prématuré, dans le cadre triangulaire qui est le notre, à plus d'un titre. Il ressort que l'anglais a emprunté de tels termes à l'écrit sans savoir que ceux-ci devaient impérativement être précisés, complétés à l'oral en bien ou en mal. Happy ''à rapprocher de happen, ce qui arrive) est calqué sur le français Heur(e) et doit être précédé d'un préfixe positif ou négatif à l'oral; On dira "à la bonne heure" et non "à l'heure" tout comme on parlera d'un malheur. Quant à " de bonne heure",il a donné en anglais l'adverbe "early" non précédé d'un préfixe positif ou négatif. Quant à Lucky, il renvoie aussi à l'heure (c'est le Five O'clock" anglais). L'anglais fait précédé Luck de Good ou de Bad à la différence de happy. On a le cas de Likely qui est un calque du français "vraisemblable" mais sans le préfixe "vrai" et un équivalent anglais. Dire que quelque chose est semblable ne veut rien dire: semblable à quoi ? En revanche, l'on pourrait penser que "happy" pourrait signifier être à l'heure mais là encore c'est le préfixe qui a pour tâche de préciser s'il en est ainsi. JHB 16 09 25

vendredi 29 août 2025

jacques halbronn Linguiustique Contribution à la recherche/description étymologique. Problématique des préfixes

jacques halbronn Linguiustique Contribution à la recherche/description étymologique. Problématique des préfixes Le présent texte fait suite à celui que nous avons récemment consacré à la théorie générale des affixes. Il apparait que les travaux consacrés à l'étymologie des verbes ne prennent pas suffisamment en compte la signification des préfixes et se contentent d'une approche sémantique en aval. Les préfixes "ent", "ver" 'for" dans les langues d'origine germanique, sont, en principe, correspondre au français é, i, "dé"-dis Ainsi verschwinden est à rapprocher de évanouir, vers valant pour "é" (ex). Quid de verstehen qui se traduit par "comprendre" en français alors que ver est un préfixe privatif et "com" un préfixe inclusif? En allemand, "stehen bleiben" indique de la stabilité, un statu quo, une position immobile (contraire de mobile) Le "ver" est donc a priori voué à mettre fin à une position établie, ce qui n'est pas loin du doute cartésien, comme "ent". Quant à l'anglais "understand" également traduit en français par comprendre, le verbe "stand" équivaut à l'allemand "stehen" alors que under diffère de "ver". Prenons le cas de développer, il est le contraire d'envelopper. Ce qui signifie sortir d'un enveloppement, d'un blocage. En allemand, entwickeln. sur le web; "En allemand, Entwicklung « développement » se relie au verbe wickeln « enrouler, envelopper », lui-même du germanique wicke « mèche, tresse, charpie », qui rejoint l'idée de la paille." cette explication est confuse car elle ne souligne pas l'opposition entre développer et envelopper en passant à côté du blocage propre à "envelopper,", le préfixe "en"(in, contraire de ex) indiquant un processus d'englobement! Sur le web '1. Vx, rare, Ôter ce qui enveloppe (quelque chose) de manière à en étaler le contenu. Développer un paquet. Synon. déballer, défaire, ouvrir; anton. emballer, envelopper.Il eut à peine le temps de développer le paquet, que déjà elle était revenue (Martin du G., Thib.,Belle sais., 1923, p. 876). 2. P. méton. Étendre, étaler. Nous avons là deux exemples (ver-stehen, dé-velopper) d'étymologies généralement déconnectées par rapport à leur préfixe privatif d'ôter, de soustraire/ Il 'agirait donc de restituer avec de tels préfixes, l'idée de déblocage qui n'est pas immédiatement perçue avec "comprendre" (prendre avec, ajouter, accepter) Dans le cas de verboten (anglais forbiden), il s'agirait d'un contre ordre, bieten signifiant ce que l'on demande/commande/ Wzb: "Traduction de "abide" en français · respecter · se conformer · demeurer · se soumettre · supporter · observer · rester · obéir." web Old English forbeodan "forbid, prohibit" (past tense forbead, plural forbudon, past participle forboden), from for- "against" + beodan "to command" (from PIE root *bheudh- "be aware, make aware"). Common Germanic compound (compare Old Frisian forbiada, Dutch verbieden, Old High German farbiotan, German verbieten, Old Norse fyrirbjoða, Swedish förbjuda, Gothic faurbiudan "to forbid"). Cette présentation ne met pas assez en évidence le fait que forbid (ce qui est mis "hors" (fuori (italien), fuera (espagnol), forain/foreign (français, anglais Foreign Affairs) s'oppose à bide. tout comme interdire devrait s'opposer à "dire"/ En fait, cela signifie "contredire", contre ayant été confondu avec "entre" Ainsi, understand aurait le même sens que verstehen si l"on saisi que under est mis pour "contre" Mais le préfixe "inter" du français (interdire) vaut ici pour "contre", ce qui explique que 'l'on soit passé en anglais à "under" On notera la similitude entre "inter" et l'allemand "ent" qui dériverait de "inter". Forbid s'oppose à abide. En conclusion, l'on n'aura généralement pas rendu la dimension privative des préfixes : dé, ent, inter. De telles carences d'analyse sont selon nous symptomatiques d'une certaine déperdition de la dialectique, à savoir que toute action comporte son opposé alors même que les préfixes privatifs impliquent que l'on détermine à quoi ils s'opposent. JHB 29.0 25