dimanche 2 novembre 2025
jacques halbronn Linguistique. L'alphabet d'origine ne devait pas comporter de voyelle
jacques halbronn Linguistique. L'alphabet d'origine ne devait pas comporter de voyelle
. C'est par erreur que l'on a traité la lettre Aleph comme voyelle et dans la foulée l'on aura ajouté diverses voyelles dans l'alphabet. En fait, le français n'a pas besoin de voyelle pour fonctionner; Comme nous l'avons montré en divers articles, le marqueur du féminin correspond à la prononciation de la consonne finale alors que le marqueur du masculin occulte celle-ci. Exemple petite/petit, dans notre modéle triangulaire.
Dès lors, l'ajout de la voyelle "a" dans diverses langues en tant que marqueur du féminin constitue une déviance du systéme alphabétique d'origine. A l''origine des voyelles, on devait disposer des formes "eu" et "ei" conservées en allemand moderne; les formes "eu" et "ei" de l'allemand correspondent à l'oral respectivement aux sons "o' et "a" . On retrouve en français la forme "oi" (oy) qui correspond au " eu" allemand et "ai" au "ei".
Le français use de diphtongaison pour le masculin alors que le féminin fait disparaitre cette forme : bon/ bonne (avec à l'écrit ajour ou suppression du "e" final en tant que signe diacritique et non en tant que voyelle. Idem pour l'usage du "y" (cf notre étude) Le français moderne rend incorrectement les formes "oi" par un son "wa" tout à fait inapproprié au lieu de "oy".
Par la suite, en anglais, les formes en "i" se prononcent comme le "ei" allemand . Pronom personne "I", cry, fine etc
Notre patronyme Halbronn illustre cette situation avec le ei de Heilbronn changé en "a" (Halbronn) tout comme la finale de Halbronn devrait être diphtonguée puisque non suivie du "e" diacritique.
Rappelons que l'article indéfini français "un" donne "une" au féminin, avec disparition de la diphtongue masculine alors que l'allemand moderne ne rend pas "ein" comme diphtongue et marque incorrectement le féminin en prononçant le e final comme s'il s'agissait d'une voyelle. L'anglais "my" pour le possessif anglais, correspond au "ei" de l'allemand "mein".
sur le web
Les voyelles en arabe se nomment les harakats (حَرَكَات). À contrario du français, elles ne sont pas de lettres mais plutôt des accents sur des lettres.
La langue arabe est composée uniquement de consonnes, sur lesquelles s’apposent des accents : les voyelles.
Elles se regroupent en 3 grandes familles : les voyelles courtes, longues et les dédoublées.
JHB 03 11 25
samedi 1 novembre 2025
jacques halbronn Linguistique française Les causes de malentendu et le passage de l'écrit à l'oral.
jacques halbronn Linguistique française Le " même pas" et le "presque" causes de malentendu.
Le français use d'expressions pouvant porter à confusion di fait d'une certaine restriction mentale. Quand on déclare qu'il n'y a personne, il faut comprendre "presque personne" mais quand on dit "le n'ai rien", cela signifie "même pas un rien" Ce sont là des sous entendus Je n'ai pas signifie même dire un pas, serait trop dire. L'usage de la fotme "même" est passé en anglais avec la forme "all the same", qui rend le français "tout de même",ce qui signifie, que l'on ne remet pas en question les autres facteurs qui restent en l'état, identiuqes, mêmes..
Mais la forme négative du français peut se limiter à l'usage du "pas" sans avoir été précédé de la négation proprement dite, en "ne"? A l'oral, on entendra souvent J'veux pas, j'veux rien etc. J'sais pas., ce qui dénature la formule..L'anglais n'a pas suivi le français dans ce cas de figure: quand il dit "nothing", il joint le "no" et le "thing", thing, ci, étant un calque de "rien" tout comme "where" de "part". ou "outt" de "hors".(out of service, order) Mais on aura remarqué l'usage de l'apostriphe pour indiquer à l'écrit ce qui ne doit pas se prononcer à l'oral. Or, au départ, le français écrit n'a pas à empiéter sur l'oral, ce qui est une des régles que nous avons mis en évidence.. L'écrit doit être neutre et laisser à l'oral la tâche de préciser les choses, selon le contexte. C'est ce qui a fait croire aux anglophones que l'adjectif devait rester neutre, ce qui est certes vrai à l"écrit mais nullement à l'oral où la marquer de genre doit intervenir dans un sens ou dans un autre. En revanche, l"'usage de l'accent sur le e en français ne devrait pas être accepté à l'écrit et il est inacceptable que l'on suppume à l'écrit la consonne finale de la première conjugaison, pour le participe. Les anglais ont gardé cette consonne finale dispatue en français: ils écrivent "changed' et non "changé" mais comme on l'a dit, ils ne marquent pas le genre à l'oral, ce qui est une erreur. Quant au français, il ajoute un "e" au participe passé en "é" alors qu'il faudrait mettre "ede" à l'oral etnon "ée" qui ne s'entend pas.
JHB 01 11 25
vendredi 31 octobre 2025
. jacques halbronn Méthodologie. Un texte peut se définir par ce qu'il ne prend pas en compte. Le cas Chomsky.
jacques halbronn Méthodologie. Un texte peut se définir par ce qu'il ne prend pas en compte. Le cas Chomsky.
Notre essai mettre en évidence les limitations d'une recherche du fait de ses sources. Entendons par là que dès lors que son auteur n'a pas approfondi, ou même abordé certains domaines, certains modéles, une recherche présente certains handicaps susceptibles de l'hypothéquer. Dans le cas de Noam Chomsky, nous aborderons son oeuvre "en creux".
Le biais du point aveugle est en quelque sorte un « méta-biais de supériorité illusoire » (un biais sur les biais) ; tandis que, selon ce dernier, nous avons tendance à surestimer nos propres qualités et capacités par rapport à celles d’autrui, le biais du point aveugle indique que nous pensons être moins victimes des biais cognitifs que les autres ! Ce méta-biais cognitif a été nommé ainsi en référence au point aveugle (ou tache aveugle) de notre œil qui, à l’endroit où arrive le nerf optique, est dépourvu de photorécepteurs (et ainsi ne perçoit pas les rayons lumineux). Nous ne le remarquons pas en raison de la vision binoculaire, chaque œil compensant la tache aveugle de l’autre. " Les points aveugles chez Chomsky concernent selon nous l'astrologie, la langue française, la théologie. Ce handicap peut être en partie compensé quand le chercheur prend conscience de certains manques, de certains trous dans sa formation, dans son information, ce qui ne l'aura pas incité à compléter son bagage, en cours de route. Certes, Chomsky s'est essayé, tôt, à une description de la morphophonologie de l'hébreu moderne, ce qui a pu impacter sa conception de la pratique langagière, certes, Chomsky est-il familier avec la langue anglaise puisqu'il écrit dans cette langue mais a-t-il suffisamment consacré de temps au phénoméne de la langue française dont il ne pouvait raisonnablement ignorer à quel point l'anglais a pu être impacté par le français. Comment un anglophone qui se respecte peut il indéfiniment faire l'impasse sur le français comme langue de référence? Or, selon nous, le français comporte une dimension matricielle que l'anglais ne peut que refléter très imparfaitement et que nous avons mis en évidence. Cela dit, Chomsky pouvait fort bien ignorer nos recherches en dépit des moteurs de recherche mais il aurait pu, au moins, se rendre compte du caractère douteux de la langue anglaise pour constituer une théorie linguistique qui tienne la route. Quant à l'hébreu moderne, c'est une langue qui serait bien en peine de constituer un fondement phonologique viable. en raison des aléas de son processus d'oralisation, liés à l'Histoire de ses locuteurs et notamment au traitement de ses voyelles propre à la tradition des langues sémitiques. En ce qui concerne la lacune astrologique chez Chomsky, elle a pu affecter son travail dans le champ du politique. Là encore, Chomsky pouvait tout à fait ne pas avoir pris connaissance de nos avancées (cf notre Astrologie Septénale) tout en réalisant empiriquement la nécessité de considerer l'intervention sous -jacente d'un paramétre cyclologique dialectique. Une telle lacune n'aura pu être sans effet négatif sur sa production, notamment par le traitement biaisé que le texte biblique accorde à l'Astrologie (cf notre ouvrage Le monde juif et l'astrologie Histoire d'un vieux couple, Ed Arché, Milan, 1985). Dans le présent article, on se contentera de discourir sur l'importance que Chomsky accorde à la liberté syntaxique, l'ordre des mots, pour sa grammaire générative et sa critique de Bloomfield. Pour notre part, la question syntaxique nous semble bien moins intéressante à étudier que la dialectique de l'écrit et de l'oral, laquelle reléve de la morpho-sémantique/phonologie, dont Chomsky a traité pour l'hébreu moderne, langue qui nous est familière depuis nos séjours en Israel, dès le lendemain de la Guerre des Six Jours.(1967) Nous avons ainsi montré que le locuteur, notamment en français- langue moins corrompue dans son articulation que la plupart des autres langues, y compris latines ou si l'on préfére plus accomplie - se doit de considérer l'écrit comme un état neutre qui va prendre diverses formes à l'oral, du fait de la contextualité dans laquelle se trouve le locuteur, d'où le rôle des affixes de toutes sortes qui viennent "décliner" le radical (adjectifs, adverbes, préfixes, suffixes, marqueurs de temps, de sexe, de nombre etc) ce qui fait intervenir le "shewa" terme emprunté à la grammaire hébraïque (e muet) dont la fonction réductrice première, est de souder l'affixe au radical, comme dans le cas de la formation du futur, le préfixe étant lié au passé (phase Zéro en Astrologie Septénale, le suffixe au futur.(phase 45 en Astrologie Septénale)
Sur le web Chomsky s'explique sur la distinction qu'il propose entre problémes et mystères en notant que la notion de Mystère correspond à l'expérience que tout chercheur peut avoir éprouvée. Il est probable que ce qui pour Chomsky est un mystère ne l'est pas pour nous:
"I would like to distinguish roughly between two kinds of issues that arise in the study of language and mind: those that appear to be within the reach of approaches and concepts that are moderately well understood — what I will call “problems”; and others that remain as obscure to us today as when they were originally formulated — what I will call “mysteries.” The distinction reflects in part a subjective evaluation of what has been achieved or might be achieved in terms of ideas now available. Others see mysteries, incoherence and confusion where to me the issues seem rather clear and straightforward, and conversely".
Selon nous Chomsky semble relativiser le fait qu'il ait pu exister une langue imposant sa loi aux autres, générant une situation de mimétisme et d'aliénation. Dans le cas de l'anglais, notamment, on ne comprend pas ce qu'il est devenu sans admettre que cette langue a subi la domination du français depuis mille ans. Il est des langues "maitresses" (français) et d'autres "esclaves".(anglais)/ Les langues ne convergent pas parce qu'elles s'ancrent dans une nature humaine commune mais parce qu'elles auront subi le même joug.
Cahiers de l'Herne "Chomsky" 2017
JHB 31 10 25
lundi 27 octobre 2025
jacques halbronn Linguistique. La fonction de la lettre Y (i grec, upsilon) au niveau du passage de l'écrit à l'oral.
jacques halbronn Linguistique. La fonction de la lettre Y (i grec, upsilon) au niveau du passage de l'écrit à l'oral.
Nous avons déjà abordé la question des signes diacritiques. Il s'agit de lettres destinées à interagir avec d'autres lettres pour en déterminer la prononciation correcte. C'est ainsi que la voyelle "e" va neutraliser par sa présence une diphtongue (bon/bonne) ou au contraire renforcer par son absence une consonne (petit/petite). L'accent sur le e joue également un rôle en ce qu'il remplace une consonne: changé et changed.(attesté en anglais), forêt et forest. L'apostrophe vise, quant à elle, à évacuer le "e": l'amour au lieu de le amour. Quant au tréma, il vise à séparer au lieu de fondre. Noël, inouï.
Où se situe le Y dans une telle panoplie? Selon nous, le Y en tant que signe diacritique, comme aide à la bonne prononciation lors du passage de l'écrit à l'oral, vise les combinaisons de voyelles : AI, OI. qui empêchent le son "ye" de se concrétiser en français. Nous avons le cas de "joie", qui donne joyeux mais pas "joy" comme en anglais. Le français actuel propose "la joie" avec OI prononcé comme "wa" Idem pour voie , qui donne voyage mais faut il prononce "vo-yage" ou "vwoiyage"? Quid de Roi et Royal? Faut il prononcer "Rwa" - Rwayal ou bien Ro-yal comme en anglais?
Est ce une déformation anglaise ou une forme française tombée en désuétude comme nous le pensons? On a balai et balayer, soie et soyeux, mais faut-il dire swyayeux ou so-yeux?
Comment faut il prononcer le "ai"? On prononce en français la paie (paiY) et payer et non pa-yer/
Faut-il dire je bois (bwa) ou je bo-y?
Certes, l'anglais prononce say, day, way, may sans tenir compte du Y qu'il traite comme un "i", s'alignant sur une pratique "à la française"....Notons que l'anglais change le g allemand en y : sagen, Tag, Weg. mögen. On notera l'usage de la forme "aille", où le double L joue le rôle du Y.
JHB 27 10 25
vendredi 24 octobre 2025
jacques halbronn Linguistique comparée. Le français est une langue post-latine et à sa suite l'anglais. La diphtongue.
jacques halbronn Linguistique comparée. Le français est une langue post-latine et à sa suite l'anglais. La diphtongue.
De même que nous parlons de surNature ou de post Nature en théologie, nous entendons introduire en linguistique la notion de langue postlatines, ce qui implique la réforme d'un état premier que nous désignons en astrologie septénale comme phase Zéro précédant la phase 45 (90°/2) Il ne s'agit donc pas de présenter le français comme un état premier mais bien plutôt comme un nouveau stade pour les langues latines et comme l'anglais est à la remorque du français, nous pouvons l'inclure dans le groupe "post-latin" mais sous une forme dégradée et non pas sublimée. Nous fournirons ci- dessous quelques exemples du passage de l'italien au français, marqué par un processus systématique de réduction comme Leonardo (da Vinci) devenant Léonard (de Vinci) En ce sens, nous rejoindrons le principe selon lequel la recherche des origines des langues est assez vaine/
On trouve l'italien Amore se francisant en Amour, detto en dit, presidente en président, serra (Corriera della serra) en soir (France Soir) gelato, gelé, trop devient trop, bene devient bien, molino moulin,veramente, vraiment etc
sur le web
"La langue italienne a exercé une influence réelle sur le français, surtout dans le domaine de la musique, de l'art, de l'alimentation et de l'économie. Beaucoup de mots comme piano, cantatrice, spaghetti, banque sont emprunts des racines italiennes. des princesses italiennes et l'influence de la Renaissance italienne."
Dans le cas de l'anglais, nous avons montré qu'il avait préservé, dans nombre de cas, un état premier du français alors même que le français n'avait point préservé celui-ci. En ce sens, on ne saurait séparer les deux langues lesquelles constituent un stade Sur ou post Latin qui domine manifestement notre monde actuel/ On trouve en français, en particulier le triangle formé par l'écrit neutre pouvant se décliner à l'oral au masculin ou au féminin alors que dans d'autres langues, ce triangle est écrasé, l'écrit s'alignant sur l'oral.
L'apport principal du français en tant que langue post latine nous apparait être le processus de diphtongaison.
sur ke web
LA NASALISATION DES VOYELLES EN FRANÇAIS :
PERSPECTIVE HISTORIQUE
Guillaume BONNEAU
Kim SIMARD
Cette étude présente une vue globale de l’évolution des voyelles
nasales du français. Elle synthétise les changements qu’ont subis les
voyelles /a/, /e/, /o/, /i/ et /y/ du XIe siècle jusqu’à aujourd’hui en lien
avec le trait de nasalité. L’article détaille l’évolution diachronique des
voyelles nasales du français et décrit les tendances synchroniques des
voyelles nasales du français parisien et du français québécois. Le
comportement des voyelles nasales sera expliqué dans le cadre de la
théorie de la confusion phonologique et du changement linguistique.
Malgré leur origine commune, les variétés de français parisien et de
français québécois suivent une tendance évolutive distincte".
Selon nous, c'est le passage du féminin au masculin, impliquant un processus de réduction qui aura généré une telle solution. Ainsi, bonne se diphtonguera en "bon". Mais l'on observe que la pratique de la diphtongaison nasale n'a guère pu s'exporter.L'anglais, en dépit de son mimétisme ne rend pas la diphtongue des formes en "ment" (government). Un autre phénoméne est celui du passage du L en U en français: de le devient du, cheval chevaux, normal, normaux, belle devient beau, capello chapeau etc. On voit donc que la diphtiongaison sert de marqueur de genre et de nombre en français. etc L'italien mio devient "mien" alors que le féminin du français ne diphtongue pas: mienne, le e finale anihilant la nasalisation.
JHB 24 10 25
jeudi 23 octobre 2025
lundi 20 octobre 2025
jacques halbronn Recherche linguistique. L'ampleur de la domination du français sur l'anglais.
jacques halbronn Recherche linguistique. L'ampleur de la domination du français sur l'anglais.
Poursuivant notre enquête sur tout ce que l'anglais doit au française, soit sur sa "dette" linguistique, on trouvera ci après de nouvelles observations qui font état d'une situation de l'anglaise qui devrait être appréciée à terme comme ingérable et irréversible., en dépit du déni persistant de l'anglosphère.
On insistera notamment sur l'adoption de certains codes de prononciation du français passés en anglais; C'est le cas des formes en "au", ou", "ai" qui sont réalisées "à la française" et qui ne se retrouvent ni en allemand, ni en italien, ni en espagnol. Le francophone abordant l'anglais ne se trouvera donc nullement dépaysé, sous ce registre et cela ne vise pas seulement les emprunts au français ayant fait suite à la Conquéte Normande. Daughter, par exemple face au Tochter allemand. A quel moment le "o" a -t-il été rendu par un 'au" comme autre rendu en anglais par other? Même question pour Tag devenu en anglais Day.
Quelques exemples:
Au: fault, cause, automobile, author(ity), Paul,auxiliary
AI/AY! May, say, day, gay, pay, play, lay, way, pain Voir aussi le cas de vrai donnant "very"
Dans certains cas, la comparaison conduit à s'interroger sur la prononciation initiale du français comme choix devenu choice, voix devenu voice vu qu'en français roi a donné royal. Quid de boy?
Rappelons aussi le cas du passage du P au F : peu donne few, plat donne flat, pair donne fair, peur donne fear
Enfin, le pluriel du nom peut être révélateur: philosophy et philosophies, beauty et beauties, etc, le y du singulier devenant "ies" au pluriel. Ajoutons les barbarismes comme indicate dérivé d'indication.
JHB 20 10 25
lundi 13 octobre 2025
jacques halbronn Linguistique. Langues préfixales et langues suffixales: le cas du possessif, de l’adjectif, du négatif, du passé/futur
jacques halbronn Linguistique. Langues préfixales et langues suffixales: le cas du possessif, de l’adjectif, du négatif, du passé/futur
L’hébreu marque le possessif sur un mode suffixale à la différence des langues européennes. On ne dira pas en hébreu: ton livre mais le livre qui (asher/shé lekha) est à toi. La question du placement des adjectifs pose également le probléme de la préfixation et de la suffixation. En français,l’adjectif est plus souvent préfixé à la différence des langues d’origine germanique qui préconisent de placer l’adjectif devant le nom qu’il accompagne: White House, Maison Blanche. Her father, son père à elle.
On signalera aussi la question de la place du marqueur du négatif.En français, la négation est double; je ne veux pas. donc à la fois préfixale et suffixale. Parfois, la suffixation suffit à la tâche : j’veux pas. Dans les autres langues latins, on a une redondance: no quiero nada;(je ne veux rien) L’anglais a adopté , pour marquer la négation, la forme « I don’t, qui place la négation en position suffixale.(I do not)
En ce qui concerne la conjugaison (marqueur de temps), le français marque le passé par un préfixe et le futur par un suffixe alors que l’anglais use du préfixe pour le futur tout comme l’allemand I shall write, Ich werde schreiben et il marquera le passé par un suffixe, I changed my mind.
JHB 13 10 25
dimanche 12 octobre 2025
vendredi 10 octobre 2025
jacques halbronn Linguistique comparée des langues latines. La supériorité du français au prisme de l’oral
jacques halbronn Linguistique comparée des langues latines. La supériorité du français au prisme de l’oral
Ce qui distingue le français de l’espagnol ou de l’italien tient à la qualité de son mode d’oralisation, de prononciation de l’écrit. Le tort de ces deux langues « latines » aura été de tenter d’aligner l’écrit sur l’oral, ce qui est particulièrement net pour le « toscan ». qui, par exemple, n’utilise pas la consonne »s » pour marquer le pluriel, ni à l’écrit, ni à l’oral.
Nous avons mis en évidence un modéle triangulaire à deux niveaux: celui de l’écrit qui débouche sur l’oral, ce qui peut sembler contre intuitif tant l’apprentissage de la langue maternelle commence par l’oralité. En revanche, quand on apprend une langue, on débute par l’écrit ¨ Pour nous, la langue « sacrée » est révélée à l’Humanité par le biais de l’écrit, de l’inscrit.
Le passage de l’écrit à l’oral implique une transmutation – au sens alchimique du terme. L’écrit est ouvert à toutes les options et en ce sens, il est indéterminé, Il est la matière en attente de la forme. Le passage de l’écrit à l’oral, en français, offre une dimension initiatuque absente dans les autres langues latines. L’anglais, de par ses emprunts massifs au français, nous permet de restituer le français dans son rapport à l’écrit. C’est ainsi que la neutralité de l’adjectif en anglais découle d’un premier état du français ne précisant pas le marqueur de genre ou de nombre. Or, le français aura aligné l’écrit sur l’oral en usant prématurément le genre. Mais l’anglais n’a pas compris qu’à l’oral, il importait de préciser le genre. Double malentendu.
La transmission des codes de prononciation est une cause majeure de corruption de l’héritage linguistique. Il en est ainsi pour les nasales qui sont occultées dans les autres langues latines alors qu’elles jouent un rôle clef en français. Des formes comme « vamos » ont perdu leur diphtongaison, le tilde sur le « o » a disparu. Dans le français du XVIe siècle (cf le début de la Préface de Nostradamus à César), l’usage du tilde était répandu) Quant à l’italien, il ne se sert pas du marqueur « s » comme le font l’espagnol, l’anglais (sous l’influence du français) et l’allemand non plus, ce qui s’explique par un alignement sur l’écrit originel lequel n’a pas à indiquer des états à venir, ce qui est réservé à l’oral, en situation.
En tout état de cause, on est dans un processus cyclique, ce qui signifié que le temps Hessed doit repasser le relais au temps Din, d’où la nécessité d’un retour à la source, tout comme l’émigré va devoir à terme, repartir.
Selon nous, il importe de ne pas alourdir l’écrit en l’alignant sur l’oral lequel est imprévisible dans ses développements. La régle est d’alléger l’écrit de façon à préserver toutes ses facultés de devenir. En Astrologie septénal, l’écrit est le point de départ et de retour, soit la phase Din et l’oral l’ouverture vers un futur indéfinii, soit la phase Hessed.
Au niveau théologique, le dieu premier (mobile) est à relier à l’ écrit et le dieu qui en découle, qui émane correspond à à l’oral. L’écrit est fixe et l’oral est mutable.
JHB 10 10 25
mercredi 8 octobre 2025
jacques halbronn Linguistique. Avenir de la communication écrite au XXIe siècle. La prévalence du français
jacques halbronn Linguistique. Avenir de la communication écrite au XXIe siècle. La prévalence du français.
Nous avons montré que l'écrit était sensiblement plus dépouillé que l'oral et qu'il n'était pas souhaitable que l'écrit s'alignât sur l'oral, comme cela avait souvent été le cas. Or, actuellement, la communication écrite tend à dominer, par le biais d'Internet, des réseaux sociaux, de l'IA, des textos etc. C'est donc le bon moment pour sauvegarder l'écrit dans toute sa pureté, dégagé des adaptations aléatoires de l'oralité.
Une telle entreprise devrait privilégier le statut du radical par rapport à l'ensemble des affixes de toutes sortes qui gravitent autour de lui avec pour effet de mettre en évidence les passerelles entre les langues et donc l'inter-communication par le biais de l'écrit sous une forme révisée. Cela implique d'adapter les programmes scolaires dans ce sens en prenant le contre pied d'un enseignement des langues prenant un malin plaisir à multiplier les différences d'une langue à l'autre. Cela passe par le recours à l'étymologie. Le français aurait tout à gagner à une telle orientation didactique car l'on constaterait, ce faisant, sa position centrale.
Il s'agit de mettre fin à des redondances: prenons le cas de "toilettes", terme figurant dans les espaces publiques et qui cohabite avec 'toilets" en anglais. Il nous semble totalement inutile de faire figurer les deux termes, comme si l'anglophone qui lit "toilettes" n'était pas capable de faire le rapprochement avec son "toilet"; Comme si la forme "communique" ne renvoyait pas l'anglophone à son "communicate" Il y a là un sous développement de la capacité de connexion, assez dommageable pour l'éveil des éléves. Il ne s'agit pas ici d'avoir pour objectif d'apprendre à parler une langue mais à lire des textes écrits dans un certaine langue; Inversement, que l'on ne nous dise pas qu'un francophone ne fera pas le lien entre nourrir et nurish, Parlement et Parliament, gouvernement et government etc en s'aidant éventuellement du contexte de la phrase. Ne prenons pas les gens pour plus bêtes qu'ils ne le sont! Il y a là un souci de précision tout à fait ridicule! L'intelligence se révéle quand on rapproche des données ne diffèrant que marginalement. C'est ainsi que les moteurs de recherche passent outre nos erreurs ou nos coquilles qui affectent nos messages et d'ailleurs, la tendance à l'abréviation va dans notre sens. Nous dirons que l'oral compléte l'écrit et par conséquent, l'écrit est dispensé d'être exhaustif, ce qui lui permet d'entretenir une certaine polysémie. L'écrit est donc réducteur, abrège mais en fait il serait plutôt le point de départ, le "radix", la racine (de l'arbre), le radical. L'oral est l'arborescence.
Ce constat nous conduit à réfléchir sur la génése du langage. Pour nous, la langue serait un don des dieux à restaurer, à reconstituer en raison de sa corruption et non un processus en évolution dont l'origine importerait peu.
wikipedia
" L’origine du langage humain a toujours suscité l’intérêt des penseurs. De nombreux mythes tendent à donner aux langues une origine surnaturelle. La Bible explique ainsi la multiplicité des langues par le mythe de la Tour de Babel, selon lequel la langue unique des origines aurait été divisée en une multitude de langues pour apporter la discorde entre les hommes et les empêcher de se concerter en vue d'une action commune.
Pour éviter les querelles stériles et les thèses farfelues, la Société de linguistique de Paris avait en 1865 informé ses membres dans ses règlements qu'elle ne recevrait plus « aucune communication concernant […] l'origine du langage »[ Aujourd'hui, le sujet est étudié scientifiquement dans le cadre de plusieurs disciplines, notamment en paléontologie, en psychologie, en biologie moléculaire et en linguistique historique."
JHB 08 10 25
jacques halbronn Linguistique. Les traductions et les calques Le cas des formes en "where" et en "body'", en back, full
jacques halbronn Linguistique. Les traductions et les calques Le cas des formes en "where" et en "body'", en back, full
En 1981 nous avions rédigé un mémoire de DEA (Université de Lille III) sur le processus de traduction du français vers l'anglais à propos d'un traité d'astrologie d'Auger Ferrier de 1550 publié au XVIIe siècle en montrant que le traducteur tendait à user de mots empruntés au français, et donc assez semblables au lexique du texte de départ. Mais il convient aussi de prendre en compte le cas des calques où l'original français n'apparait pas directement puisqu'il fait l'objet d'une traduction qui vient fausser les pistes. Or, le calque permet de prendre une mesure plus ample de l'influence du français, car on ne peut se contenter du simple emploi du lexique français, il importe de montrer aussi sur le plan morphologique que des affixes français peuvent être combinés avec un lexique non français, comme dans le cas de la finale en "ed" qui marque le préterit et le participe de l'anglais à partir d'une forme archaique du français qui est devenue obsoléte en français;
Prenons le cas de la série anglaise en "where" laquelle est calquée sur la forme "part" du français: no where vient de nulle part, elsewhere vient d'autre part, everywhere vient de partout (de toutes parts). Somewhere et quelque part, Mais cela vaut aussi avec les mêmes préfixes pour "body" no body, everybody, somebody, someone else, body étant le calque de personne.
Autres exemples de calques
Le français " tout de même" a donné le calque All the same. On trouve le calque de "tout", dans not at all, pas du tout, dans "all of a sudden" (tout d'un coup) Peut être trouverait-on une influence française dans "all right".(tout droit)
Forgive vient de Pardon et Understand viendrait (cf notre article à ce sujet) de contre tenir. Intéressons- nous à l'anglais less et least qui serait à rapprocher de moins et de moindre.(cf la Cigale et la fourmi, pas son moindre défaut); cette forme moindre pourrait être rapprochée de better.. Nevertheless de néanmoins, unless de à moins Nearly viendrait de "Presque"
Il est clair que les adaptateurs du français ont choisi d'appliquer systématiquement des équivalences Ainsi, "
samedi 4 octobre 2025
jacques halbronn Linguistique Sur la relation de dépendance de l’anglais par rapport au français . Réponse à Ernest Weibel.
jacques halbronn Linguistique Sur la relation de dépendance de l’anglais par rapport au français . Réponse à Ernest Weibel.
L’ouvrage de Weibel « Histoire de l’Angleterre. Des Normands à Charles III », Ed Ellipses, 2024, tend à montrer, à souligner, la centralité de l’Angleterre et du monde anglo-saxon dans le monde, force arguments à l’appui. Dans le chapitre « L’empreinte de l’Angleterre et l’anglosphère » (ch 20), l’auteur, suisse, note à quel point « les mots anglais ont infusé une grande partie du monde moderne: no comment, breakfast, clean, weekend, tea time, whisky, internet, podcast, gentleman pour n’en citer que quelques uns » (p.419) Que dire de ce texte trouvé sur le web?
« Historiquement, les anglais parlaient français pendant plus de trois cents ans, entre 1066 et le début du quinzième siècle, le français a été la langue officielle de la cour d’Angleterre. De cette manière, le français a eu beaucoup d’influence sur la langue anglaise qui lui a même emprunté quelques mots comme « juge » (judge), « mariage » (marriage) ou « moutarde » (mustard). Quoi qu’il en soit, si la haute société a effectivement utilisé le français normand pendant plusieurs centaines d’années en Angleterre, l’anglais a été la langue du peuple et il a fini par s’imposer pour tous les Anglais ».
La mention de ces quelques mots révéle la méconnaissance linguistique de l’auteur de ce texte, quand on connait l’impact massif du français sur l’anglais. Se moque-t-on du monde?
Sur le web
« Selon Laura K. Lawless, plus d’un tiers du vocabulaire anglais actuel est d’origine française. Selon la linguiste Henriette Walter, les mots d’origine française représentent plus des deux tiers du vocabulaire anglais. En réalité, les estimations vont de 29% à 41% de mots français selon les sources ».
L’Avant Propos de l’ouvrage de Weibel, par ailleurs, (p. 5) évoque le « Couronnement de Guillaume le Conquèrant en 1066 à l’abbaye de Westminster, il y a plus de 1000 ans. Au vrai, la liste de mots anglais universellement adoptés, fournie par Weibel nous semble pourtant bien dérisoire tout comme nous semble étrange de commencer par ce Guillaume Le Conquèrant, venu de l’autre côté de la Manche (Channel) et qui reléve de la colonisation. Certes « de 1066 à nos jours, toutes les tentatives d’invasion du sol anglais ont échoué » (p. 7) mais précisément pas celle de 1066. Excusez du peu! Invasion au combien matricielle et qui combine emprunt et empreinte.
Wkipedia
« Cette conquête fait de lui (Guillaume) l’un des plus puissants monarques de l’Europe occidentale et conduit à de très profonds changements dans la société anglaise, dont l’élite anglo-saxonne disparaît au profit des Normands ».
Que l’on songe à cette « Round Table » du Roi Arthur qui est le pendant automatique de la Table Ronde! Encore faudrait-il faire la part des calques comme dans le cas du breakfast (rupture du jeune), cité par Weibel, qui n’est autre que le pendant du « déjeuner » ou de gentleman qui vient de gentilhomme. Décidément, la question de la langue serait bien le point aveugle chez ces auteurs qui ne voient que par le petit bout de la lorgnette. L’anglais est une langue bâtarde (comme Guillaume de Normandie) qui n’est ni vraiment germanique, ni vraiment latine. En fait, pour nous l’anglais est un pis aller pour ceux qui ne parviennent pas à maitriser pleinement le français, c’est le français du pauvre, du profane et l’on parle souvent en anglais par défaut, comme solution de continuité, de succédané plus accessible. C’est en prenant la mesure de la complexité phonologique du français, notamment dans la dialectique de l’écrit et de l’oral, que nous avons compris à quel point l’anglais était un second choix, plus accessible. La mauvaise monnaie chasse la bonne! Comment une langue aussi mal en point pourrait-elle prétendre à cette mondialité que Weibel lui confère (p.419? Charles Darwin, d’une certaine façon, présente l’évolution de l’Humanité « selon le même processus que pour l’anglais: une sorte de tatonnement, de bricolage au petit bonheur la chance. Sur le web: au petit bonheur ; au hasard ; sans faire de plan ; sans faire de prévision ; en se laissant guider ; au jugé ». Jardin à l’anglais face au jardin à la française.
JHB 04 10 25
mercredi 1 octobre 2025
lundi 22 septembre 2025
jacques halbronn Linguistique comparée. Didactique des langues. Sa description du systéme du français.
jacques halbronn Linguistique comparée. Didactique des langues. Sa description du systéme du français.
Le français souffre d'une médiocre description de ses structures. ( cf notre Essai de description du système du français à la lumière des relations interlinguistiques. 1989, en ligne sur SCRIBD, thèse blackboulée par Hayim Vidal Sephiha, ( "Né en 1923 à Bruxelles, Haïm Vidal Sephiha est un linguiste reconnu, auteur en 1977 d'un premier ouvrage " L'agonie des Judéo-espagnols") Nous dirons que le français est une langue économe par opposition à l'anglais, langue dispendieuse. La force du français réside dans sa transparence en raison d'un usage remarquable de la relation radical-affixes, ce qui devrait favoriser son apprentissage et sa maitrise. Nous dirons que le français est l'exemple à suivre avec un nombre relativement limité de radicaux et d'affixes à mémoriser et à combiner. Nous préconisons la mise en évidence d'un français central, resserré par opposition à une langue hybride, composite comme l'anglais. En phase "Din" (Astrologie Septénale), il convient d'évacuer une telle langue qui prend beaucoup trop de place et qui n'est pas en phase avec l'Intelligence Artificielle
En effet, plus une langue utilise habilement ses affixes et moins elle aura besoin d'une quantité considérable de radicaux. Pour bien comprendre l'idée que nous nous faisons de l'enseignement optimal du français, il importe d'enseigner aux élèves les régles du jeu à savoir respecter une conception centralisatrice de la langue. (un jardin à la française), avec la prédominance d'un réseau de radicaux, triés sur le volet. L"éléve devra prendre l'habitude de se servir d'un noyau central de la langue en se servant de ses dérivés plutôt que d'utiliser des termes isolés, empruntés, déconnectés les uns par rapport aux autres. Autrement dit, l'éléve devra respecter l'économie du français et non en faire à sa guise.
Quelques exemples:
porter donne re-porter, apporter, déporter, supporter, importer, exporter, (se) comporter emporter,
mettre donne remettre, transmettre, démettre, admettre, commettre, soumettre, émettre avec chaque fois un suffixe en "mission" d'où les formes transmission, démission, admission, soumission, émission etc
tenir donne, retenir, contenir, abstenir, détenir, maintenir , soutenir, avec chaque fois un suffixe en "tention" (abstention, détention, rétention) ou en "tien" (maintien, soutien)
réduire, produire, induire, déduire, séduire, conduire, donne réduction, production, induction, déduction, séduction
L'emprunt ne parvient pas à récupérer l'intégralité des réseaux morpho-sémantiques, il n'en capte que des bribes, des segments.
JHB 22 09 25
dimanche 21 septembre 2025
samedi 20 septembre 2025
Jacques halbronn Linguistique. L'anglais dominé par le français. Le cas de la Slovaquie et de l'impact du hongrois.
What is the evidence behind the idea that English uses Romance words for meat and Germanic words for animals because of Norman domination post-1066?
I've seen quite a lot of claims that the reason English says pork for the meat, and pig for the animal is due to the Norman Conquest, with Norman French aristocratic speakers eating the foods and Anglo-Saxon Old/Middle English speaking peasants raising the animals. If memory serves, this even shows up as a linguistic theory in Sir Walter Scott's Ivanhoe.
I've never seen an actual academic paper providing evidence in favour of this theory, and I was wondering what the actual evidence is for this being anything other than a popular science theory? Is there another potential reason why this might have occurred? Are there other languages with similar issues (e.g. does a place like Slovakia, historically dominated by a Hungarian aristocracy, have a similar divide between foodstuff/animal terminology?)
JHB 20 09 25
jeudi 18 septembre 2025
mercredi 17 septembre 2025
jacques halbronn Linguistique comparée des affixes. dans la formatiion des verbes. Morphosémantique. Le cas du shewa
jacques halbronn Linguistique comparée des affixes. L'hébreu et l'allemand. Morphosémantique. Le cas du shewa.
Si l'on trouve desaffixes en hébreu, c'est d'abord en ce qui concerne la conjugaison des verbes au passé et au futur selon un processus relativement proche du cas français si ce n'est qu'il forme le futur avec un préfixe et le passé avec un suffixe, à l'inverse du français.. L'allemand pour former le futur utilise des auxiiaires, comme l'anglais, en position préfixale alors que le français et les autres langues latines forment le futur avec le recours à des suffixes, issus de l'auxiliaire aavoir (cf nos étude antérieures).
Les carences préfixales de l'hébreu apparaissent quand on compare l'allemand entdecken et l'hébreu legaloth.לגלות את האהבות שלהם. Alors qu'en allemand comme en français, découvrir se décompose avec couvrir et le préfixe "d" équivalent du préfixe "ent" en allemand (en italien dis-coperta)), la forme hébraïque ne renvoie pas à son contraire qui reléve d'un tout autre radical.לְכַסוֹת Lechassot. Même le verbe comprendre en hébreלְהָבִין (léhavin)u ne comporte pas de préfixe comme en anglais, en allemand, en espagno understand,verstehen ,entender etc Alors que l'on dit couramment que le verbe hébréique se constitue autour d'un radical, le français offre tout un jeu de préfixe autour de venir grâce aux préfixes: devenir, revenir, advenir, parvenir, ce qui reléve de la morphosémantique, c'est à dire de verbes partageant un même sens mais avec des variations., là où l'hébreu proposera des racines différentes les unes des autres
On en conclura que l'hébreu n'a pas une approche économique de la formation des verbes. Certes, il pratique la conjugaison pour un verbe donné mais il ne permettra pas au locuteur d'effectuer des rapprochements en jouant sur les variantes préfixales.
La question des affixes est, selon nous, inséparable de celle du shewa. Comme nous l'avons montré, le shewa sert en français à souder l'affixe au radical, Dans le cas du futur; je mangerai (manger-ai), on a un shewa. Quel est l'usage du shewa en hébteu, alors qu'il n'a qu'un usage limité des affixes? Au passé, l'hébreu usera du shewa ; hahshv(e) nou: nous avons pensé
מה שחשבנו mah chekhachavenou, j'ai appris où me mettre pour avoir le ballon. (lamad(e)ti)
בעיקרון למדתי איפה להציב את עצמי כדי לתפוס א
.
Rappelons que pour nous, l'usage du shewa ne fait sens que lors du passage de l'écrit à l'oral.
JHB 17 09 25
mardi 16 septembre 2025
jacques halbronn Linguistique comparée. La dialectique écrit- oral et la relation franco-anglaise/
jacques halbronn Linguistique comparée. La dialectique écrit- oral et la relation franco-anglaise/
C'est en abordant de front les deux langues que nous serons en mesure de restituer les fondements de la Langue Sacrée, originelle, don des dieux. L'anglais par ses emprunts maladroits au français nous aura permis de restituer un état primitif du français au point que l'on puisse parler d'un binome franco-anglais (cf notre mémoire de 1989 sur la Description du françaisn sur SCRIBD)
Un cas tout à fait éclairant est celui de Early, Lucky et happy en anglais à compare à comparer avec le français " de bonne heure", bien ou malheureux, Les adjectifs "bon" et "mal" sont des affixes préfixaux qui ne doivent intervenir qu'à l'oral, et n'ont pas leur place à l'écrit, ce qui serait prématuré, dans le cadre triangulaire qui est le notre, à plus d'un titre.
Il ressort que l'anglais a emprunté de tels termes à l'écrit sans savoir que ceux-ci devaient impérativement être précisés, complétés à l'oral en bien ou en mal. Happy ''à rapprocher de happen, ce qui arrive) est calqué sur le français Heur(e) et doit être précédé d'un préfixe positif ou négatif à l'oral; On dira "à la bonne heure" et non "à l'heure" tout comme on parlera d'un malheur. Quant à " de bonne heure",il a donné en anglais l'adverbe "early" non précédé d'un préfixe positif ou négatif. Quant à Lucky, il renvoie aussi à l'heure (c'est le Five O'clock" anglais). L'anglais fait précédé Luck de Good ou de Bad à la différence de happy. On a le cas de Likely qui est un calque du français "vraisemblable" mais sans le préfixe "vrai" et un équivalent anglais. Dire que quelque chose est semblable ne veut rien dire: semblable à quoi ? En revanche, l'on pourrait penser que "happy" pourrait signifier être à l'heure mais là encore c'est le préfixe qui a pour tâche de préciser s'il en est ainsi.
JHB 16 09 25
vendredi 12 septembre 2025
mercredi 10 septembre 2025
samedi 6 septembre 2025
jacques halbronn Linguistique. Les affixes relévent de l'oralité et les radicaux du stade écrit.
Le français construit des adjectifs et ses adverbes en ajoutant un L: vie/ vital, nature/ Naturel raison/rationnel, essence/essentiel, ce qui donne en anglais les formes en "al" en "ly" typical, rapidly et
jacques halbronn Linguistique. Les affixes relévent de l'oralité et les radicaux du stade écrit.
Selon nous, les affixes n'ont pas à figurer à l'écrit mais ne doivent apparaitre qu'à l'oral. On a là une division majeure du lexique qui n'a pas été suffisamment soulignée, du moins à notre connaissance. Cela signifie que la présence d'affixes à l'écrit n'est pas pertinente et reléve d'un facheux empiétement. L'écrit s'épelle mais ne se parle pas. Dans le cadre de notre modéle triangulaire, l'écrit se situe dans la neutralité poysémique, ce qui implique un certain suspense. Ce n'est qu'à l'oral que tout va se décider, positif ou négatif, masculin ou féminin, passé ou futur.
Nous ajouterons que le passage du nom à l'adjectif et à l'adverbe obéit à ce même principe. On passe ainsi d'essence à essentiel et à essentiellement par l'adjonction de la lettre "L", comme nature et naturel/naturellement. L'anglais a ainsi généralisé une telle pratique qu'il a appliqué bien au delà de ses emprunts au français C 'est ainsi que philosophique devient philosophical, typiuque, typical et ainsi de suite
JHB 06 09 25
jeudi 4 septembre 2025
vendredi 29 août 2025
jacques halbronn Linguiustique Contribution à la recherche/description étymologique. Problématique des préfixes
jacques halbronn Linguiustique Contribution à la recherche/description étymologique. Problématique des préfixes
Le présent texte fait suite à celui que nous avons récemment consacré à la théorie générale des affixes. Il apparait que les travaux consacrés à l'étymologie des verbes ne prennent pas suffisamment en compte la signification des préfixes et se contentent d'une approche sémantique en aval. Les préfixes "ent", "ver" 'for" dans les langues d'origine germanique, sont, en principe, correspondre au français é, i, "dé"-dis Ainsi verschwinden est à rapprocher de évanouir, vers valant pour "é" (ex).
Quid de verstehen qui se traduit par "comprendre" en français alors que ver est un préfixe privatif et "com" un préfixe inclusif? En allemand, "stehen bleiben" indique de la stabilité, un statu quo, une position immobile (contraire de mobile) Le "ver" est donc a priori voué à mettre fin à une position établie, ce qui n'est pas loin du doute cartésien, comme "ent". Quant à l'anglais "understand" également traduit en français par comprendre, le verbe "stand" équivaut à l'allemand "stehen" alors que under diffère de "ver".
Prenons le cas de développer, il est le contraire d'envelopper. Ce qui signifie sortir d'un enveloppement, d'un blocage. En allemand, entwickeln.
sur le web;
"En allemand, Entwicklung « développement » se relie au verbe wickeln « enrouler, envelopper », lui-même du germanique wicke « mèche, tresse, charpie », qui rejoint l'idée de la paille." cette explication est confuse car elle ne souligne pas l'opposition entre développer et envelopper en passant à côté du blocage propre à "envelopper,", le préfixe "en"(in, contraire de ex) indiquant un processus d'englobement!
Sur le web
'1. Vx, rare, Ôter ce qui enveloppe (quelque chose) de manière à en étaler le contenu. Développer un paquet. Synon. déballer, défaire, ouvrir; anton. emballer, envelopper.Il eut à peine le temps de développer le paquet, que déjà elle était revenue (Martin du G., Thib.,Belle sais., 1923, p. 876).
2. P. méton. Étendre, étaler.
Nous avons là deux exemples (ver-stehen, dé-velopper) d'étymologies généralement déconnectées par rapport à leur préfixe privatif d'ôter, de soustraire/
Il 'agirait donc de restituer avec de tels préfixes, l'idée de déblocage qui n'est pas immédiatement perçue avec "comprendre" (prendre avec, ajouter, accepter) Dans le cas de verboten (anglais forbiden), il s'agirait d'un contre ordre, bieten signifiant ce que l'on demande/commande/
Wzb:
"Traduction de "abide" en français · respecter · se conformer · demeurer · se soumettre · supporter · observer · rester · obéir."
web
Old English forbeodan "forbid, prohibit" (past tense forbead, plural forbudon, past participle forboden), from for- "against" + beodan "to command" (from PIE root *bheudh- "be aware, make aware"). Common Germanic compound (compare Old Frisian forbiada, Dutch verbieden, Old High German farbiotan, German verbieten, Old Norse fyrirbjoða, Swedish förbjuda, Gothic faurbiudan "to forbid").
Cette présentation ne met pas assez en évidence le fait que forbid (ce qui est mis "hors" (fuori (italien), fuera (espagnol), forain/foreign (français, anglais Foreign Affairs) s'oppose à bide. tout comme interdire devrait s'opposer à "dire"/ En fait, cela signifie "contredire", contre ayant été confondu avec "entre" Ainsi, understand aurait le même sens que verstehen si l"on saisi que under est mis pour "contre" Mais le préfixe "inter" du français (interdire) vaut ici pour "contre", ce qui explique que 'l'on soit passé en anglais à "under" On notera la similitude entre "inter" et l'allemand "ent" qui dériverait de "inter". Forbid s'oppose à abide.
En conclusion, l'on n'aura généralement pas rendu la dimension privative des préfixes : dé, ent, inter. De telles carences d'analyse sont selon nous symptomatiques d'une certaine déperdition de la dialectique, à savoir que toute action comporte son opposé alors même que les préfixes privatifs impliquent que l'on détermine à quoi ils s'opposent.
JHB 29.0 25
jeudi 28 août 2025
lundi 25 août 2025
jacques halbronn Linguistique Nouveau projet de description diachronique du français. Rôle central du verbe avoir
jacques halbronn Linguistique Nouveau projet de description diachronique du français. Rôle central du verbe avoir
Dans une précédente étude, nous avions souligné toute l’importance qu’il convenait d’accorder à l’auxiliaire avoir dans la conjugaison française du passé et du futur, avec dans un cas un rôle préfixal ‘ce qui vient avant, qui précéde, et dans l’autre un rôle suffixal (ce qui vient ) Mais des recherches ultérieures ont mis en évidence que ce rôle était encore plus ample que nous l’avions envisagé à condition de ne pas s’en tenir à la situation actuelle de cette langue, en adoptant une approche diachronique, au coeur de notre méthodologie. Nous avions signalé un certain nombre d’anomalies dans la pratique des codes de passage de l’écrit à l’oral, français, en particulier en ce qui concerne la troisiéme personne du pluriel, tant en présent qu’en imparfait de l’indicatif. Il chante/ils chantent, il chantait, ils chantaient.
Rappelons que la troisiéme personne du pluriel du verbe avoir est en « ont » (ce qui vaut aussi pour l’auxiliaire être: ils ont, ils sont)¨On trouve ce suffixe « ont » dans des verbes comme « font ». Selon nous, au départ, la troisiéme personne du pluriel avait bien ce suffixe « ont », ce qui donnerait ils chantont et non ils chantent, ils chantiont et non ils chantaient.,tout comme vous chantez donne à l’imparfait vous chantiez (cf La Cigale et la fourmi)
La diphtongue nasale « on » se retrouve à la première personne du pluriel de l’indicatif présent mais aussi de l’imparfait : nous mangeons, nous mangions (avec le i intercalé). On retrouve le même phénoméne en italien avec le suffixe en « o » tant pour la première personne que pour la troisième personne du pluriel. Ce n’est pas le cas en espagnol, où seule la première personne du pluriel est dotée d »‘un suffixe en « o ».
Comment expliquer la disparition du suffixe en o en français moderne. pour marquer la troisiéme personne du pluriel, hormis le cas des auxiliaires et du verbe faire ‘ils font » dont on sait qu’il est assimiable à un auxiliaire comme l’atteste l’anglais avec son usage du « do » (notamment, pour les formes interrogatives et négatives) alors même que la forme « ont » est attestée pour marquer le futur (ils mangeront mais « ils mangent; ils mangeaient? Nous avons montré que le français jouait à l’oral, sur la suppression et l’addition de consonne pour marquer le passage du masculin au féminin : petit/petite et l’on sait que l’écrit a pu s’aligner sur l’oral comme dans le cas du participe passé de la première conjugaison, avec le rôle imparti à l’accent: manged devenant mangé., selon notre reconstitution, à partir de l’emprunt anglais au français, ce qui donne aimée au ieu d’aimede.
Dans le cas qui nous interpelle ici à propos de la troisiéme personne du pluriel de l’indicatif présent et imparfait, on est en droit de penser que la prononciation de cette forme diphtonguée du O était tombée en désuétude à l’oral, ce qui aura fini par impacter l’écrit. la forme en « ent » étant réputée « muette ». Cela expliquerait qu’en anglais, la première et la deuxième personnes du singuler ne se distinguent pas quand on passe au pluriel. I sing, We sing, ce qui conduit à une forme de neutralité comme dans le cas du traitement de l’adjectif et du participe non impactés par les marqueurs de genre.
,l
JHB 28 08 25
dimanche 24 août 2025
mardi 19 août 2025
samedi 16 août 2025
jacques halbronn Sociolinguistique L'anglais, prophétie annoncés pour une langue déchue
jacques halbronn Sociolinguistique L'anglais, prophétie annoncés pour une langue déchue
Le XXIe siècle sera-t-il fatal pour le régne de la langue anglaise? Nous pensons pouvoir annoncer son abandon au cours des prochaines décennies, en un siècle qui sera de plus en plus marqué par l'IA car l'anglais ne fait vraiment pas le poids au prisme des exigences de rationalité, de cohérence, par rapport au français qu'il aura remplacé indument, tout en étant d'ailleurs considérablement marqué, par les emprunts (lexique, calque, affixes). Il serait extrémement surprenant que l'anglais puisse survive entre langue mondiale de la planéte Terre au delà de 2050. Cela dit, il faudra que le français accepte un certain toilettage pour retrouver la place qui lui revient et qui fut la sienne des siècles durant de Londres jusqu'à Moscou. De nos jours, l'anglais est devenu la langue d'une puissance dominamte, les Etats Unis d'Amérique et seul un français réformé sera en mesure de lui tenir tête et être à la longue préféré et finalement imposé. Dans les années 1987-95, nous avons présenté divers mémoires sur le sujet non sans rencontrer des obstructions (par les rapports négatifs de MM. Frédéric François et Haim Vidal Sephiha nous empêchant de parvenir à la soutenance, bien qu'approuvés par notre directeur Louis- Jean Calvet (Université Paris V)
JHB 16 08 25
jacques halbronn Linguistique. Essai de théorie générale des affixes
jacques halbronn
Linguistique. Essai de théorie générale des affixes
La thèse que nous proposons, dans la continuité tardive de nos précédents travaux, produits sous la conduite de Louis Jean Calvet(né en 1942) et achevés respectivement, il y aura une quarantaine d'années, en 1987 et 1989 (Université Paris V), est axée sur la dialectique de l'écrit et de l'oral et notamment sur le phénoméne du Shewa.
sur le web
Calvet " apporte un témoignage critique sur son parcours à la fois humain et scientifique. Il met ainsi en perspective avec les débats actuels sur la sociolinguistique, sa biographie langagière, les motivations de son orientation scientifique -sociolinguistique-, ses choix méthodologiques, et, plus avant, requestionne avec Thierry Bulot, quelques-uns des axes majeurs de ses travaux: la glottophagie, l’écologie des langues, les liens entre langue(s) et signe(s), la chanson, la sociolinguistique urbaine, les politiques linguistiques… Tout cela sur le ton libre de la conversation et avec le souci de rendre des propos complexes accessibles au plus grand nombre, comme à chaque production (écrite ou orale) de Louis-Jean Calvet."
Selon nous, il s'agit de passer de la linguistique saussurienne binaire (signifiant/signifié) à une approche ternaire, triangulaire (signifiable, signifié,signifiant), le "signifiable" correspondant à un stade neutre, polysémique, polyphonologique. Selon nous, les affixes relévent de l'oralité, en ce qu'ils viennent encadrer le stade écrit du signifiable en tenant compte de la contextualité. C'était, au départ, à l'oral qu'étaient censés intervenir les affixes dans toute leur diversité : déclinaison, conjugaison, articles, pronoms etc. se plaçant devant ou à la queue du "radical", qu'ils soient ou non "collés", "soudés" à celui -ci, ce qui relévera de l'usage du "shewa" charge de faire, de renforcer et en quelque sorte occulter la jonction.
Quand, en français, à l'oral, l'on dit " tu verras l'chemin", l'article défini débouche sur une "liaison" de consonnes "L'Ch. Mais l'oral aura déteint sur l'écrit, d'où les apostrophes ("L'amitié" et les accents. Le futur , en français, pratique couramment le shewa à partir de l'infinitif, que nous qualifions de "neutre" manger à l'écrit donne à l'oral mangerai, à prononcer mang'rai. SElon nous, l'on aura voulu aligner l'écrit sur l'oral, estompant ainsi la conscience de la dialctique dont il s'agit ici. Cela conduit de facto à un double régime: tantôt le locuteur voit son passage de l'écrit à l'oral balisé par avance, soit -comme dans l'exemple précédent- il lui reviendra la tâche d'accomplir le travail complémentaire. Dans l'enseignement scolaire du français (FLE, notamment), une telle option ne nous semble pas explicitée comme il conviendrait. Nous pensons redéfinir ainsi le rôle du shewa. Dans la phrase présentée plus haut "sur le chemin", l'on confond le premier " e" qui assure une fonction "affixale" lien entre l'article défini et un radical et le second qui selon nous n'a pas pas à être réalié car il ne sert à rien. On doit dire "l'chemin" et non "lech"min", le e de chemin est un faux Shewa. Dans le cas du démonstratif masculin, le "ce" vient se coller sur le radical : ce livre devient "c'livre" à l'oral, même s'il n'y a pas d'apostrophe, laquelle n'a pas de raison d'être à l'écrit, comme on s'en est expliqué. (cf jacques halbronn Linguistique. La pratique du Shewa)
. En français, le shewa joue un rôle central comme marqueur de genre: petit (masculin) et petite ('féminin). Au stade neutre, le mot n'a pas à être prononcé mais seulement épelé. Le mot écrit basculera à l'oral selon le contexte; En ce sens, nous qualifierons le français de "langue contextuelle" et en quelque sorte "quantique" (cf Shroediger), on y gère l'indétermination.(Heisenberg) Si l'on prend le cas de l'allemand avec le "neutre" Klein (petit), il existera au féminin (kleine) avec e et au masculin sans e comme en français si ce n'est que Klein implique qu'au masculin, il y aura diphtongaison, laquelle ne sera pas réalisée au féminin, ce qui maintiendra le "n" final disparu, phonologiquement au masculin.
Ce qui nous améne à constater la perte des codes de prononciation permettant de connecter valablement l'écrit et l'oral. Abordons donc la question des traditions orales dans l'histoire des langues. L'énfant est confronté à l'oral avant d'aborder l'écrit dans un second temps, ce qui vaut notamment pour les langues sémitiques lesquelles à l'écrit ne fournissent pas les voyelles, ce qui correspond bel et bien au schéma que nous avons décrit (cf l'affaire du tétragramme). On ne sait pas de nos jours comment on "parlait" l'hébreu, probablement tout autrement que ce qui se passe en "hébreu moderne". L'arabe semble avoir moins perdu le contact avec sa tradition orale du fait d'une Histoire moins chaotique. C'est ainsi, le pronom personnel de la seconde personne du singulier
'ant en arabe et en hébreu אַתָה (prononcé "ata") le "n" a disparu en hébreu mais l'arabe a perdu
sa diphtongaison
tout comme l'allemand. Il est courant que le "n" ne soit plus réalisé, comme c'est le cas en espagnol, autre langue
matin mais plus corrompue que le français lequel aura su généralement, préserver ses diphtongues (cas du tildé)
sur le web:
1.
Signe en forme de S couché (˜) qui se met au-dessus du n, en espagnol, lorsqu'il se prononce [ɲ] (ex. España).
2.
Signe utilisé en transcription phonétique pour indiquer une prononciation nasale (ex. [ɛ̃] notant ain, in, ein). "
Mais si l'on prend la première personne du pluriel en français et en espagnol, on observera le 'Allons" (Marseillaise) d'un côté et
le Vamos de l'autre avec perte du "n" en espagnol et donc de la diphtongaison. Au départ, l'on devait rendre "Vamons" avec retour au tildé que l'on trouve au XVIe siècle dans la Préface à César (de Nostradamus, 1555) laquelle débute ainsi: Celui qui n'est pas initié ne rendra pas les trois nasales de la phrase:
"Ton tard aduenemêt, Cesar Nostradame mon fils, m'a faict mettre mô long temps par côtinuelles vigilatiôs nocturnes"
Un des écueils de l'emprunt est précisément lié à l'identification des affixes. C'est ainsi que les préfixes de l'arabe n'auront pas été séparés des radicaux auxquels ils étaient adjoints, on pense notamment à l'article défini, ce qui a donné des barbarismes. Il est clair que l'emprunt linguistique exige de séparer le radical de son cadre d'affixes. Inversement, l'anglais ne sera pas parvenu à séparer les suffixes des radicaux, ce qui aura donné indicate (à partir d'indication), communicate, accentuate, separate, evacuate, appreciate etc alors que la forme en "ate" est suffixale.
Ajoutons que certains affixes ont fait l"objet de calques : hors la loi devenu outlaw, hors service, out of service, hors de question et out of the question, hormis donnant without. A l'opposé de "hors", on dispose en français de "en", ce qui a donné enjoy, enforce, en power, enact. Or, un emprunt intelligent aurait su distinguer le préfixe "en" du radical "joie" en remplaçant le préfixe français par un préfixe "anglais". En principe, un affixe est un "Janus", comportant une dualité, d'où les notions de préfixes et de suffixe. Cette dualité apparait comme un outil incontournable - il faut toujours à capter une chose et son contraire". C'est le "up and down" de l'anglais, les "hauts et les bas" du français qui ne semblent pas avoir réussi à accéder au statut d'affixe à la différence de "re" et de "dé (dis)".
ANNEXES
AFFIXE, linguistique
7 articles
ARTICLES
AFFIXE, linguistique
Écrit par Robert SCTRICK
382 mots
Lors de l'inventaire des morphèmes d'un système linguistique, on est conduit à distinguer plusieurs sortes d'unités identifiables dans l'ordre phonétique et partageant la caractéristique de se rapporter au plan de la signification : parmi ces unités, les unes ont un contenu...
CHAMITO-SÉMITIQUES LANGUES
Écrit par David COHEN
2 753 mots
– Affixation de morphème : par exemple,l'affixation d'un morphème, s, š, k ou ' selon les langues, au thème verbal lui confère une valeur « causative » ou « factitive » : akkadien kanâšu, « se soumettre », suknûšu, « soumettre » ; égyptien nfr, « être...
DÉRIVATION, linguistique
Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
302 mots
1. Formation de nouvelles unités du lexique à partir des morphèmes de base et obtenues par addition, suppression ou remplacement d'un affixe au radical du mot. La dérivation est dite impropre lorsque les mots reçoivent une valeur dérivée nouvelle sans modifier leur forme, mais en changeant...
FLEXION, grammaire
Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
44 mots
Modification morphologique d'un mot variable par l'affixation à sa finale de désinences exprimant les catégories grammaticales. On parle également, par extension, de flexion interne en présence d'alternances internes au radical du mot.
FRANCE (Arts et culture) - La langue française
Écrit par Gérald ANTOINE , Jean-Claude CHEVALIER , Loïc DEPECKER et Françoise HELGORSKY
15 704 mots
2 médias
...réduire à ces emprunts, si visibles soient-ils. Les procédés de composition et de dérivation restent la source principale de renouvellement. Le système des affixes est en cours de redistribution : si -age, -on, -oir, re-, par exemple, paraissent moins productifs, les créations à partir de -isme, -ion,...
MORPHOLOGIE, linguistique
Écrit par Robert SCTRICK
323 mots
Au sens étroit, la morphologie est la partie de la grammaire qui s'occupe de la formation des mots par adjonction d'affixes à des thèmes. En ce sens, morphologie s'oppose essentiellement à syntaxe, ce dernier champ étant l'étude des rapports entre les éléments de la phrase....
MORPHOLOGIE (psycholinguistique)
Écrit par Séverine CASALIS et Pascale COLÉ
2 915 mots
...sens véhiculées par la langue, qui peuvent être soit des éléments libres, il s’agit des racines (« dent » dans « dentiste »), soit des éléments liés, les affixes (préfixes et suffixes) qui n’existent pas comme formes libres – et donc ne peuvent apparaître que combinés à d’autres –, mais véhiculent un sens...
Encyclopædia Universalis
JHB 16 08 25
mardi 12 août 2025
samedi 9 août 2025
lundi 4 août 2025
samedi 26 juillet 2025
jacques halbronn Sociolinguistique. Le français, langue initiatique.
jacques halbronn Sociolinguistique. Le français, langue initiatique.
Il importe de distinguer entre parler une langue et la com-prendre dans le sens de la capter dans sa totalité tant sur le plan sémantique que sur le plan phonologique. Cela vaut tout particulièrement en ce qui concerne le français langue à laquelle il aura beaucoup été emprunté, à différents titres. Nous avons ces dernières années, animé des groupes d'immigrés et il est apparu que leur rapport au français était problématique. Notre formation en "ethnométhodologie" (Garfinkel, cf notre DESS paris viii 1995, voir la vidéo de la soutenance) nous a sensibilisé au narratif (accounting - https://www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1991_num_9_50_1900), à savoir la façon dont ces locuteurs traitaient de la langue ainsi utilisée et pratiquée. On y découvre un certain degré d'illusion , à savoir que le fait de pouvoir user d'un certain lexique français , tant en tant qu'émetteur que récepteur, alimentait, légitimait leur projet d'intégration, d'assimilation.
Or, la langue française tend à résister à une telle prétention en raison de sa spécificité, ce dont nous avons déjà traité à plusieurs reprises; D'une part, parce qu'elle joue beaucoup sur les dérivations des signifiants (notamment par son usage des affixes pour les noms comme pour les verbes) alors que l'emprunteur risque de ne retenir qu'une petite proportion des signifiés ainsi adressés; D'autre part, parce que le français joue fortement sur le rapport de l'écrit à l'oral, l'écrit constituant une base "neutre" qui n'est pas censée se prononcer mais seulement s'épeler, dévoluant à l'oral le rôle de mettre fin à son indétermination, et en ce sens, nous avons qualifié le français de quantique C'est en quelque sorte le passage de la puissance à l'acte. C'est pourquoi nous avons critiqué la linguistique saussurienne pour avoir instauré un ordre binaire et non point ternaire; Or, en français le ternaire s'impose. C'est ainsi que l'infinitif peut évoluer soit vers le passé, soit vers le futur. Au signifiant et au signifié, il importe donc d'ajouter le signifiable.
Ce qui nuit, par ailleurs, à la compréhension pleine et entière du français tient à une certaine liberté laissée au locuteur dans son traitement de l'écrit, ce qui introduit une dimension d'imprévisibilité, laquelle est le corollaire de toute liberté accordée. il faut être initié pour capter toutes les variantes et variations qui peuvent affecter le discours du francophone "de souche", celui dont c'est la langue maternelle et qui bien avant d'avoir appris à lire, a dû s'habituer à capter un grand nombre de nuances de sens et de sons. Au bout du compte, il y a un gouffre entre une pratique minimale du français qui peut donner le change et sa pratique optimale. L'étranger peut toujours se leurrer en se persuadant qu'il a tout "compris" dès lors qu'il n'est pas confronté à des tests appropriés, comme cela a été le cas dans la série (sur You Tube) de nos "café philo Mcdos" lesquels sont des révélateurs impitoyables d'une certaine impuissance à maitriser la langue française, langue faite pour une certaine élite et en ce sens "initiatique".
JHB 26 07 25
vendredi 18 juillet 2025
L'emprunt de l'anglais au français, ses empêchements par jacques halbronn
L'emprunt de l'anglais au français, ses empêchements par Jacques halbronn
La question de l'imitation pose celle de l'erreur, de la déformation (cf notre mémoire ."LINGUISTIQUE DE L’ERREUR ET EPISTEMOLOGIE POPULAIRE" (en ligne sur la plateforme SCRIBD Le sort d'un emprunt dépend de plusieurs paramètres: soit l'emrunt se plie au systéme propre à la langue emprunteuse, soit il dépend de la capacité de celle-ci à appréhender la spécificité du mot emprunté, encore convient-il de faire la part de'l'oral et de l'écrit. Nous avons détecté quatre cas de figure.
I Le cas du GN
. L'anglais ne parvient pas à rendre le "ign" et préférera le transformer en "ing' au prix d'une inversion dans l'ordre des consonnes mais ce "ing" comporte en principe le phénoméne de la diphtongaison nasale (.https://theses.hal.science/tel-04582825v1/file/Resumefrancais_DEMASI_Rita_de_Cassia_2023_annexes.pdf) comme en français sang, long ce qui conduit à l'occultation à l'oral du G final même s'il se conserve à l'écrit. Prenons le cas de l'"Espaigne" qui devient en anglais "Spain" ou de la Bretaigne avec Britain (montaigne). On peut penser qu'au départ, on écrivit Spaing et Britaing.
II Le cas des finales en "ble", "tre", "tle"
L'anglais ne parvient pas à rendre la forme "le" et il va l'inverser en "el" même si l'écrit ne change pas. On trouvera donc à l'oral; "bel", "ter" etc. Gentle se prononcera "gentel".(gentleman)
III les préfixes "En", "in".
Ceux-ci sont diphtongables mais l'anglais y parvient rarement, ce qui conduit au maintien du son "n".: enjoy; endorse; enact, enable, enpower etc Le "en" est un ^préfixe très fréquent en français ;endormir, enfermer, embrasser etc
IV Les marqueurs de genre. On sait que l'anglais ne marque pas le genre pour les adjectifs ou les participes. A quoi cela tient-il? La question est de savoir si l'anglais a été connecté au français par le biais de l'oral ou par celui de l'écrit. A l'oral, les marqueurs ne se prononcent pas systématiquement.
JHB 18 07 25
mercredi 16 juillet 2025
jacques halbronn Linguistique française Approche "Delta": infinitif- passé composé- futur
jacques halbronn Linguistique française Approche "Delta": infinitif- passé composé- futur On peut décrire la langue française comme "quantique
Il est possible que la langue française véhicule un savoir "quantique" correspondant à un stade avancé de la Science. Nos travaux sur le "triangle (Delta) de la conjugaison française en témoignent. L'infinitof (dont le nom est en soi signifcatif) correspond à un certain état d'incertitude voué à générer deux formes différentes. Prenons l'exemple du verbe "vivre":, cela donne " ai vécu" et "vivrai" On note que le "r" de l'infinitif maais qu'il est mis en valeur au futur. Nous sommes donc en ptésence de trois formes: vivre, Vécu, vivrai, la forme n° 2 est marquée par une réduction comme "pu", "vu", "perdu" " etc alors que la forme 3 serait plutôt une addition: pourrai, verrai. Le lettre "r" est une variable d'ajustement.
Le chat de Shrödinger .
"Un chat est enfermé dans une boîte avec un flacon de gaz mortel et une source radioactive. Si un compteur Geiger détecte un certain seuil de radiations, le flacon est brisé et le chat meurt. Selon l'interprétation de Copenhague, le chat est à la fois vivant et mort. Pourtant, si nous ouvrons la boîte, nous pourrons observer que le chat est soit mort, soit vivant.
"En mécanique quantique, le principe d'incertitude ou, plus correctement, principe d'indétermination, aussi connu sous le nom de principe d'incertitude de Heisenberg, désigne toute inégalité mathématique affirmant qu'il existe une limite fondamentale à la précision avec laquelle il est possible de connaître simultanément deux propriétés physiques d'une même particule ; ces deux variables dites complémentaires peuvent être sa position (x) et sa quantité de mouvement (p).
JHB 16 07 25
dimanche 13 juillet 2025
jacques halbronn Linguistique comparée. Reconstitution des tribulations du participe passé en français. Forme progressive/réflexive
jacques halbronn Linguistique comparée. Reconstitution des tribulations du participe passé en français. Forme progressive/réflexive
Il y a 40 ans, nous avions entrepris, à l'Université Paris V, sous la direction de Louis Jean Calvet, un travail consacré à l'erreur, à la corruption, résultat de l'imitation et de l'emprunt ".Linguistique de L'erreur Et Epistemologie Populaire" . Il s'agissait, pour nous, de mettre en placé une méthodologie de la reconstitution d'états d'origine d'une langue, entreprise qui pourra être jugée assez chimérique. Notre idée est que les humains , quand ils construisent quelque chose, s'efforcent de suivre un certain plan, de respecter une certaine cohérence interne de leurs dispositifs. Nous prendrons l'exemple du traitement du participe passé en français lequel aura subi bien des tribulations au cours des siècles. Le probléme tient tout particulièrement à la dialectique entre l'écrit et l'oral souvent mal comprise. La tentation existe d'aligner l'écrit sur l'oral au lieu de ménager une telle dynamique. Cela donne du télescopage. Nous avions déjà signalé le cas de l'usage de l'accent sur la lettre "e" pour la première conjugaison: mangé, parlé etc On peut raisonnablement penser qu'à l'origine, il devait y avoir une consonne finale dentale en d ou en t., ce qui permettait d'obtenir un couple masculin- féminin manged, mangéde étant entendu qu'en français, une consonne finale de se prononce pas quand il n'y a pas de "liaison" avec le mot suivant comme bon et bonne, la liaison faisant notamment "sauter" la diphtongue nasale. https://leconjugueur.lefigaro.fr/conjugaison/verbe/ecrire.html. Prenons un autre type de verbe comme fini. Est-il "normal" que l'on écrive en français fini et finie, respectivement au masculin et au féminin? En italien, on trouve ".La commedia è finita". Pourquoi le français ne dispose -t-il pas de la forme "finite", au féminin au lieu de "finie"? En fait, il faut rappeler que tout ce qui s'écrit en français n'a pas à se prononcer mais néanmoins doit s'écrire. En alignant l'écrit sur l'oral, l'on entérinait certes la pratique orale de la non prononciation de la finale mais est-ce une raison pour éliminer la lettre "t"? Si l'on prend le cas de l'allemand, on note que la consonne finale n'est pas supprimée: "eine " face à "ein", si ce n'est que le marqueur du masculin 'eine" exige le recours à une formule "nasale" comme un et une en français; Dans le cas de l'espagnol et de l'italien, l'on se sert du"o" et du "a" comme marqueur de genre au lieu de jouer sur la prononciation ou la non prononciation de la consonne. Quant à l'anglais, il a adopté le suffixe "ed" pour marquer son participe (servant aussi de prétérite) des verbes faibles, qu'ils soient d'origine française ou non tout comme il a adopté le suffixe "ing" pour son participe présent (forme progressive: "I am going") à rapprocher de la forme "ign" comme dans , bain et baigner, je me baigne soin et soigner, je me soigne. (forme réflexive).
JHB 13 07 25
lundi 7 juillet 2025
jacques halbronn Critique linguistique comparée. La corruption des langues Le cas de l’italien .
jacques halbronn Critique linguistique comparée. La corruption des langues Le cas de l’italien .
Dans une précédente étude, nous avons mis en évidence le lien entre passé composé et futur au prisme de l’usage des affixes. En français, J’ai aimé donne au futur j’aimerai. Dans les deux cas, le « ai » sert respectivement de passé (et ainsi de suite pour les autres personnes du verbe avoir). En espagnol he comido pour le passé fait pendant à comere pour le futur, la finale « e » correspondant au « he ». Mais en italien, ho mangiato pour le passé composé cohabitera pour le futur avec mangiare. On a donc d’un côté une finale en 0 et dans l’autre une Finale en é décalée par rapport à « he »
En ce qui concerne les participes (participe passé)on note que l’italien et l’espagnol préconisent des finales en « do » ou en « to ». aloque le françaiss aurait usé de finales d’une seule finale suffixale en « ed », par la suite changées en « é ». Pour marquer le féminin, l’italien et l’espagnol recourent alternativement à « o » et à « a » alors que le français, au départ, devait avoir utilisé « ed » et « ede » avant de passer à « é » et à « ée », jouant ainsi sur la (non) prononciation de la consonne finale/ Quant à l’anglais, langue fortement emprunteuse au français, il a préservé la finale ed et n’aura pas suivi le passage au « é », consistant à aligner l’écrit sur l’oral. On rappellera nos observations sur l’hébreu, en ce qui concerne l’usage des pronoms personnels comme substituts au verbe avoir (latin haber) En hébreu, la forme féminine du pronom se termine par un shewa et la masculine, par un « a ». alors que cela devrait être l’inverse Gadol: grand Gdola :grande. Une bénédiction (Kidoush) comme » Baroukh ata » est un barbarisme
JHB 07 07 25
mardi 1 juillet 2025
jacques halbronn Linguistique française. Le cas du passé simple, entre avoir et être. La question des affixes.
jacques halbronn Linguistique française. Le cas du passé simple, entre avoir et être. La question des affixes.
Nous avons déjà traité du role du verbe avoir dans la conjugaison du français. pour former, en tant qu'affixe, le passé composé en position préfixale et le futur, en position suffixale, nous aborderons à présent le cas du passé simple, en français dont nous avions antérieurement signaler les points communs avec l'imparfait du subjonctif.
Je fis, que je fïsse
il fît, qu'il fît
Les terminaisons du passé simple peuvent intriguer et l'on peut se demande d'où cela "sort"! Il s'agit d'affixes collés au "radical" par une combinatoire consonantique (cf notre texte sur le Shewa)
Sur le web
Pour former le passé simple d'un verbe du 1er groupe, on ajoute au radical les terminaisons -ai, -as, -a, âmes, -âtes, -èrent. Ex. : Il parla. Pour former le passé simple d'un verbe du 2e groupe, on ajoute au radical les terminaisons -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent. Ex. : Il grandit."
On peut en effet, rapprocher de "imes" de nous sommes et "îtes" de vous êtes.
En réalité, il s'agit d'une sorte de cas intermédiaire puisque la conjugaison au singulier emprunte au verbe avoir les suffixes des trois "personnes" alors que la conjugaison au pluriel emprunte, cette fois, au verbe être mais seulement pour le première et deuxiéme personne, la troisième personne au pluriel du passé simple, étant dérivée de l'infinitif. Ainsi, le passé simple serait une sorte d'interface ente le passé composé et le futur. On notera que la terminaison en "ai" de la première personne du singulier recourt en effet au verbe avoir ; j'ai, je passai à distinguer du traitement de l'imparfait.
Dans ce cas, nous avons au singulier des finales en "ais" pour la première et deuxième personne et en 'ait " pour la troisieme; Quant au pluriel de l'imparfait, il s'agit de glisser un "i" sur la forme au présent: nous pensons/nous pensions - vous pensez/ vous pensiez; Mais là encore, la troisiéme personne détone avec ils pensaient, ce qui reprend la tonalité du singulier "il pensait avec une finale que l'on retrouve au présent: ils pensent. Il y aurait donc un rapprochement à faire entre le présent et l'imparfait
JHB 01 07 25
lundi 30 juin 2025
jacques halbronn Linguistique Repenser la terminologie concernant le Shewa et les Diphtongues
Allons enfants!
Non, rien de rien
jacques halbronn Linguistique Repenser la terminologie concernant le Shewa et les Diphtongues
Il nous est apparu qu'un certain flottement existait autour de des termes. C'"est pourquoi nous avons estimé nécessaire de préciser ce que nous entendons par là, même si cela ne correspond pas exactement aux acceptions traditionnelles.
En ce qui concerne la question des diphtongues,il s'agit de toute l'importance à accorder à la lettre "N" et à la nasalisation. Le français a un rapport avec la Selon nous, prononciation de cette "consonne" qui manque en grande partie à d'autres langues européennes et sémitiques, jusqu'à preuve du contraire.
Selon nous, on trouve de traces de nasalisation à l'écrit sinon à l'oral, en allmand: ein, nein, sein etc Le marqueur de genre en allamand abev l'adjonction du "e" pour lé féminin- ce qui pose la question du shew (cf infra) conduit à prononcer la finale "n" au masculin, donc une non nasalisation qui semblerait devoir pourtant s'imposer plus un usage de la finale "e" qui reléve carrément du contre -sens phonologique: au lieu de considérer la présence du "e" comme neutralisant la nasalisation (cf nos travaux dans ce sens), l'on traite ici le "e" comme une voyelle à part entière et l'on ne respecte pas la nasalisation due à l'absence du "e" final" dans nein, kein etc. On rapprocher ainsi kein du français "aucun" comportant une nasalisation. On notera que l'italien utilise le marqueur privatif "non" ("Se non e vero" sans procédert pour autant à une nasalistaion. En espagnol, la première personne du pluriel avec le suffixe en "os" est vdidemment à rapprocher du françasi en "ons" (Allons enfants de la patrie). L'absence du "n" s''expliquerait par la pratique du tilde, à placer sur le "o" et jouant le rôle du "n" Ex Vamos! En anglais, nou s avons le cas des formes négatives: I don't, I cant qui respectent bell et bien la natalistaion, mais cela n'empêche pas l'anglais par ailleurs de ne pas la respecter dans les finales en "ion": Nation, passion, action etc Nous avons signalé que la procéédé des liaisons en français pouvait générer une certaine confusion puisqu'il ouvre une alternative à la nasaliastion ou à la non nasalisation. selon que le mot suivant débute ou non par une voyelle.
Passons à présent à la question du shewa. Selon nous, le shewa est l'interface par excellence entre l'écrit et l'oral, il est en rapport avec la notion de neutralité qui ouvre une alternative comme dans le to be or not to be, en quelque sorte. Si l'on prend le marqueur de genre en français comme dans petite et petit, l'on observe que le shewa jue un rôle essentiel et non pas aléatoire ou subsidiaire.(cf plus haut le ein/eine en allemand faisant pendant au u/une en français. L'anglais passe à côté du probléme en renonçant au marqueur du genre pour els adjectifs et les participes. Petite comporte un shew qui par sa présence implique la prononciation de la consonne finale, ce qui correspond à la prononciation féminine.ici le "t". Si l'on élimine le shewa", la consonne ne se fera pas entendre, .ce qui correspond à la prononciation masculine. Les langues "latines" ne pratiquent pas un tel usage du "shewé" et se contentent du "o" pour marquer le masculin, et du a ^pour marquer le féminin, ce qui oébit à une autre technique.
En ce qui concerne les langues sémitiques.- alors même qie le terme "shewa" fait référence à l'hébreu, le shew sert à connecter r le suffise et le radical; Hahshavti, pour le marqueur du passé., hashav est séparé du suffixe par le shewa. tout comme en français, le shewa, au futur, fiat la connectiion entre le radical et le suffixe : je mangera, le E ici étant un shew, ce qui conduitt à connecter directement ma consonne "g" et la consonne "r". C'est cette combinatoire cosnonsantique qui est le signe de l'usage du shewa. Par exemple; Je veux qui s'entend "j'veux", au niveau préfixal, assurant la soudurre anetre le prefixe et le radical.
Conclusion! le français aura réussi à maintenir toute un systéme de nasalisation et de shewa alors que les autres langues en auront perdu en grande parie le bon usage?
JHB 30 06 25
vendredi 20 juin 2025
jacques halbronn Linguistique. Phonologie. Pour une théorie générale des affixes et la question de l'état neutre en sémiologie.
jacques halbronn Linguistique. Phonologie. Pour une théorie générale des affixes et la question de l'état neutre en sémiologie.
Etat de la question
wikipedia"
"En morphologie, domaine de la linguistique, un affixe (du latin ad-fixus > affixus, « (qui est) fixé contre ») est un morphème en théorie lié qui s'adjoint au radical ou au lexème d'un mot. Des affixes peuvent se lexicaliser et donc devenir des morphèmes libres : c'est par exemple le cas pour le préfixe ex- dans une expression comme mon ex, à savoir mon ex-mari / -petit ami, etc.
Selon la norme ISO 4:1997, un affixe est un « morphème, à l'exclusion des radicaux et des désinences, qui se fixe au début ou à la fin d'un radical pour en modifier le sens ou la catégorie lexicale ou grammaticale ». Cette norme distingue le préfixe, « affixe qui précède un radical ou un autre préfixe », du suffixe, « affixe qui suit un radical ou un autre suffixe ». Les affixes sont principalement de deux natures : les affixes grammaticaux et flexionnels et les affixes de dérivation".
Selon nous, la notion d'affixe suppose un stade premier de neutralité dans la mesure ou un affixe peut signifier des valeurs opposées, ce qui est d'ailleurs, peu ou prou, lié à la dualité du préfixe et du suffixe. Cela apparait notamment, dans nos récents travaux, au niveau des marqueurs de passé et de futur. En français, le suffixe associé à un infinitif détermine le mode futur tandis que le préfixe concernerait, assez logiquement, le passé. Un principe d'ailleurs non respecté dans les langues sémitiques où le préfixe est lié au futur et le suffixe au passé. Il importe, selon nous, d'élargir les acceptions du mot "affixe" en ce que cela n'implique pas que celui-ci soit "collé" au mot qu'il précéde ou qu'il suit. Cela permet ainsi d'englober le futur des verbes, dans les langues germaniques ( will, wird) ainsi que les marqueurs négatifs (ne/pas) placés devant le terme à traiter;
La question des préfixes englobe notamment la prononciation des "nasales".
"Les règles de nasalisation du français transforment la prononciation des voyelles lorsqu'elles sont suivies d'une consonne nasale, créant ainsi des sons uniques qui font partie intégrante de la langue française. Ce processus phonétique est essentiel pour distinguer les mots, car il implique que le flux d'air soit redirigé par le nez. La compréhension de ces règles améliore la prononciation du français, et il est donc essentiel que les apprenants maîtrisent les voyelles nasales pour une communication claire et précise".
Un préfixe peut en effet marquer négativement une proposition. Mais dans bien des cas, il aura perdu sa "nasalisation" et le français aura su maintenir celle-ci à la différence des autres langues latines (vamos, allons) ou germaniques (nein) non L'anglais, certes, distinguera pour l'article indéfini le "a" (bird (un oiseau) et le "an" (eye, un oeil), selon qu'il procéde un consonne ou une voyelles. Cette distinction n'est d'ailleurs plus en vigueur en français si ce n'est en tant que marqueur de genre, à l'oral du fait de la diphtongue (un/une, le "a" anglais dérivant du "un" français) Ce qui montre que les articles peuvent tout à fait être qualifiés d'affixe. D'ailleurs, en hébreu comme en arabe, l'article défini est attaché au mot qu'il désigne, ce qui explique que des emprunts à l'arabe aient englobé le 'al" (comme pour alcool, hasard etc) Il en est de même pour les "pronoms" -comme leur nom l'indique placés avant le nom. C'est ainsi qu'en hébreu et en arabe, les préfixes marquant le passé et le futur sont dérivés des pronoms personnels, avec d'ailleurs des exceptions pour la première personne du singulier (Katavti (j'ai écrit) au lieu de Katavni, par référence à 'Ani"(Je, moi) tout comme Katavnou (nous avons écrità renvoie correctement, cette fois, à Anahnou.(nous) qui comporte le même radical qu'au singulier avec le N comme marqueur tout comme le Thav est marqueur de la deuxiéme personne du singulier et du pluriel. Nous avons signalé la possibilité de considérer le verbe (auxiliaire) avoir comme pouvant servir de pronom personnel de par sa terminaison qui se retrouve dans la conjugaison du passé (en préfixe) et du futur (en suffixe) D'ailleurs, dans les autres langues latines, l'usage du pronom personnel est bien moins courant, à juste titre, qu'en français. (Yo)Te Quiero, je t'aime)
On aura compris que la question des consonnes nasales autour de la consonne "N" (et accessoirement de la consonne "M") est absolument majeure et constitue une perte pour la plupart des langues ici référées. On a a ainsi la trace d'un processus tombé en désuétude en tant que marqueur du positif et du négatif. Prononcer "impossible" à la française est à comparer avec le traitement tant en anglais qu'en espagnol tout comme la forme "vamos" a perdu le "n" , alors qu'initialement on devait entendre, comme en français, le son "on"? Le tilde montre bien à quel point cette lettre avait un statut à part. Encore au XVIe siècle, le tilde annonçait la nasale associée à la voyelles. (cf "combien" dans la Préfacé à César dans les Centuries de Nostradamus).
On aura compris que l'affixe, dès lors qu'il n'est pas spécifié, correspond à un état neutre, en puissance, indéterminé et pouvant inverser symétriquement l'acception d'un "radical", tout et son contraire. C'est dire toute l'importance qu'il convient de lui accorder en renforçant ses variations, au niveau phonologique. (morpho-phonologie) Ajoutons que les substantifs font appel à la suffixation: finales en "ment" (en anglais en ly), en té (en anglais en ty), en ure (aventure) etc
En anthropolinguistque, nous dirons que selon le phénoméne de cyclicité, l'on est voué, périodiquement, à basculer d'une tendance A à une tendance B qui en prend le contre-pied, ce qui suppose des marqueurs suffisamment repérables, à l'oreille (phonologie). Les langues qui ne disposent plus de marqueurs suffisamment accentués sont en état de dysfonctionnement et présentent une ergonomie médiocre; avec des conséquences pouvant se révéler très significatives.
En ce qui concerne la question des liaisons, c'est une cause de confusion pour le passage de l'"écrit à l'oral en ce que cela génére une certaine indétermination, ce qui expliquerait le flottement existant quant à la prononciation des consonnes finales puisqu'avec la liaison, le "r" de l'infinitif se fait entendre devant une voyelle mais pas devant une consonne.
(cf notre mémoire Linguistique de L'erreur Et Epistemologie Populaire. Mémoire sur les emprunts linguistiques, sous la direction de Louis Jean Calvet . Paris V 1987/.. Dans ce mémoire, il y a près de 40 ans, nous accordions une certaine importance à l'erreur. C'est ainsi que la régle des affixes a pu affecter des cas non concernés par la dite régle. On aura ainsi traité un début de mot sans tenir compte de l'existence ou non d'un préfixe (pronom, négation, démonstratif, article, auxiliaire avoir comme marqueur du passé etc) Le fait de coller une consonne contre un radical implique que nous ayons affaire à deux mots au départ distincts (comme article plus radical)
Bibliographie
Blogger.com
http://editionsgrandeconjonction.blogspot.com › 2023/10
"La fonction morphologique et phonologique des diphtongues."
Unblog.fr
http://nofim.unblog.fr › 2023/12/22 › jacques-halbronn...
"Pour nous, une langue doit comporter des marqueurs phonologiquement forts tout comme une société, les deux plans étant interdépendants."
JHB 20 06 25
jeudi 19 juin 2025
jacques halbron Linguistique Préfixes et Suffixes en français; le traitement des consonnes
jacques halbron Linguistique Préfixes et Suffixes en français; le traitement des consonnes
Il nous faut ici connecter nos observations concernant les affixes et celles à propos de la réduction des syllabes en français. C'est ainsi que les consonnes préfixaless, collées contre le radical, quand elles sont suivies de la lettre "e" à l'écrit, vont se combiner avec la première consonne du radicaln connectant ainsi deux consonnes entre elles. Le chemin devient L'chemin par exemple. En ce qui concerne les suffixes, dans bien des cas,le français ne prononcera pa la consonne "n" à commencer par les nasales. exemple: la raison à distinguer de raisonnable; Les autres langues que nous connaisons plus ou moins bien, ne respectent pas ou plus une telle régle à propos des affixes. Autrement dit, les affixes en français se greffent sur le radical en position antérieure ou postérieure; Quelles sont les lettres qui sont particulièrement impactées, On pense au démonstratif (à c'prix là), à l'article défini: l'chemin, au R , j'l'ai r'vu. j'm'suis dit" Tantôt, l'écrit fournit une apostrophe, tantôt, il s'en abstient et il revient au locuteur de ne pas s'en tenir aux seuls cas comportant une apostrophe. L'anglais s'est aligné ponctuellement sur le français avec sa forme négativen, le "n" faisant partie des consonnes ici visées. Idon't, I ddin't want, et ia lettre "o" remplace ci le "e"; En allamend, le "nein" n'est plus nasalisé à la diférence du "non" français;. Cela vaut pour les possessifs, que nous classons aussi comme préfixes: mein, dein, sein, au singulier. Selon nous, la forme écrite dénote un état nasalisé ayant par la suite disparu mais qui s'est maintenu en français;
JHB 19 06 25
vendredi 13 juin 2025
Phonologie. La question des préfixes englobe notamment la prononciation des "nasales".
Phonologie? La question des préfixes englobe notamment la prononciation des "nasales".
"Les règles de nasalisation du français transforment la prononciation des voyelles lorsqu'elles sont suivies d'une consonne nasale, créant ainsi des sons uniques qui font partie intégrante de la langue française. Ce processus phonétique est essentiel pour distinguer les mots, car il implique que le flux d'air soit redirigé par le nez. La compréhension de ces règles améliore la prononciation du français, et il est donc essentiel que les apprenants maîtrisent les voyelles nasales pour une communication claire et précise".
Un préfixe peut en effet marquer négativement une proposition. Mais dans bien des cas, il aura perdu sa "nasalisation" et le français aura su maintenir celle-ci à la différence des autres langues latines (vamos, allons) ou germaniques (nein) non L'anglais, certes, distinguera pour l'article indéfini le "a" (bird (un oiseau) et le "an" (eye, un oeil), selon qu'il procéde un consonne ou une voyelles. Cette distinction n'est d'ailleurs plus en vigueur en français si ce n'est en tant que marqueur de genre, à l'oral du fait de la diphtongue (un/une, le "a" anglais dérivant du "un" français) Ce qui montre que les articles peuvent tout à fait être qualifiés d'affixe. D'ailleurs, en hébreu comme en arabe, l'article défini est attaché au mot qu'il désigne, ce qui explique que des emprunts à l'arabe aient englobé le 'al" (comme pour alcool, hasard etc) Il en est de même pour les "pronoms" -comme leur nom l'indique placés avant le nom. C'est ainsi qu'en hébreu et en arabe, les préfixes marquant le passé et le futur sont dérivés des pronoms personnels, avec d'ailleurs des exceptions pour la première personne du singulier (Katavti (j'ai écrit) au lieu de Katavni, par référence à 'Ani"(Je, moi) tout comme Katavnou (nous avons écrità renvoie correctement, cette fois, à Anahnou.(nous) qui comporte le même radical qu'au singulier avec le N comme marqueur tout comme le Thav est marqueur de la deuxiéme personne du singulier et du pluriel. Nous avons signalé la possibilité de considérer le verbe (auxiliaire) avoir comme pouvant servir de pronom personnel de par sa terminaison qui se retrouve dans la conjugaison du passé (en préfixe) et du futur (en suffixe) D'ailleurs, dans les autres langues latines, l'usage du pronom personnel est bien moins courant, à juste titre, qu'en français. (Yo)Te Quiero, je t'aime)
On aura compris que la question des consonnes nasales autour de la consonne "N" (et accessoirement de la consonne "M") est absolument majeure et constitue une perte pour la plupart des langues ici référées. On a a ainsi la trace d'un processus tombé en désuétude en tant que marqueur du positif et du négatif. Prononcer "impossible" à la française est à comparer avec le traitement tant en anglais qu'en espagnol tout comme la forme "vamos" a perdu le "n" , alors qu'initialement on devait entendre, comme en français, le son "on"? Le tilde montre bien à quel point cette lettre avait un statut à part. Encore au XVIe siècle, le tilde annonçait la nasale associée à la voyelles. (cf "combien" dans la Préfacé à César dans les Centuries de Nostradamus).
On aura compris que l'affixe, dès lors qu'il n'est pas spécifié, correspond à un état neutre, en puissance, indéterminé et pouvant inverser symétriquement l'acception d'un "radical", tout et son contraire. C'est dire toute l'importance qu'il convient de lui accorder en renforçant ses variations, au niveau phonologique. (morpho-phonologie)
En anthropolinguistque, nous dirons que selon le phénoméne de cyclicité, l'on est voué, périodiquement, à basculer d'une tendance A à une tendance B qui en prend le contre-pied, ce qui suppose des marqueurs suffisamment repérables, à l'oreille (phonologie). Les langues qui ne disposent plus de marqueurs suffisamment accentués sont en état de dysfonctionnement et présentent une ergonomie médiocre; avec des conséquences pouvant se révéler très significatives.
Bibliographie
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http://editionsgrandeconjonction.blogspot.com › 2023/10
"La fonction morphologique et phonologique des diphtongues."
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"Pour nous, une langue doit comporter des marqueurs phonologiquement forts tout comme une société, les deux plans étant interdépendants."
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