samedi 11 novembre 2023

jacques halbronn le participe passé français;

jacques halbronn Le participe passé français Pour comprendre pleinement l'articulation de la langue française, il convient de repérer quels en sont les éléments moteurs. Nous avons pointé le rôle double de la lettre "e" qui sert de verrou entre les consonnes et les voyelles, selon que celle-ci se situe avant ou après la consonne. C'est ainsi que l'auxiliaire être, donnera le son "é" pour tu es mais aussi il est, masquant la ou les consonnes qui le suivent. Nous avons signalé que cette régle est parfois faussée par l'alignement de l'écrit sur l'oral, comme pour le participe passé anciennement se finissant en 'ed" (ce qui est attesté par l'emprunt de l'anglais) et rendu à l'écrit par un é. Mais cela ne s'est pas appliqué pour l'infinitif en er qui doit se prononcé également "é" mais qui n'a pas été impacté par l'oral à l'écrit. Le cas de l'infinitif mérite le détour. Il sert à la fois à la formation du futur en français : manger, je mangerai avec la suffixation du verbe avoir je manger/ai, tu manger/as etc. L'anglais et l'allemand se servent également de l'infinitif pour former leur futur. I will pay mais par le biais d'une préfixation "shall", "will" . En allemand wird, "werden". Dans ce cas le futur implique de venir compléter l'infinitif, pour produite une forme plus lourde. En revanche pour ce qui est de la formation du participe passé, on aura affaire à une contraction et non à une extension. C'est ainsi que boire donnera "bu", savoir "su",croire "cru". Voilà qui met en évidence la position centrale de l'infinitif français. On ne retrouve pas cette ambivalence dans les autres langues latines qui n'ont d'ailleurs pas préservé la notion de contraction comme le français le fait pour ses adjectifs : vieille et vieux, dans le passage du féminin au masculin ou cheval et chevaux dans le passage du singulier au pluriel. En espagnol, on passe de recibir à recibido, le participe passé ne subissant nullement quelque contraction pas plus qu'il ne la pratique pour ses marqueurs de genre: viejo/vieja. Dans le cas des verbes en "ir", en français, il faudrait ne pas prononcer le r final sauf en cas de liaison "interne" dans le cas du futur: manger, je mangerai, finir, je finirai; c'est donc par erreur que l'on prononce le r de l'infinitif; Par ailleurs, l'infinitif se confond à l'oral avec le participe, dans certains cas, mangé s'entend comme manger en raison de la régle du e antérieur tout comme fini(r) se rend comme "fini" mais fini doit s'écrire "finit" (comme en italien finita la comedia) tout comme mangé doit s'écrire manged, ce qui donne au féminin respectivement finite et mangede avec un t et un d qui se prononcent en raison du e postérieur; JHB 11. 11 23

samedi 4 novembre 2023

jacques halbronn Linguistique Le français comme langue pilote. Réponse à Fréderic Pennel

Jacques halbronn Lingistique. Le français comme langue pilote. Réponse à Fréderic Pennel. Nos recherches nous conduisent à penser que la langue française pourrait bien être la seule à avoir conservé et préservé un état global de la dialectique Ecrit.Oral alors que d'autres langues n'en auront gardé que des bribes du fait d'un télescopage entre ces deux stades, chaque stade s'alignant peu ou prou sur l'autre, ce qui conduit à un syncrétisme assez généralisé. l'historien des langues doit souvent se contenter de recueillir certains indices, témoins d'un passé largement altéré, à des traces. C'est ainsi que la combinaison de consonnes en vue de produire, de formater de nouvelles sonorités apparait certes dans diverses langues mais on brule, on court-circuite alors les étapes faussant ainsi la perception; la conscience de la diachronie. Il n'y a, à notre connaissance qu'en français que la lettre "e" joue pleinement le rôle qui lui était originellement imparti " . Certes, d'aucuns contesteront vivement que l'on puisse ainsi se référer à un quelconque état premier,imbus qu'ils sont de l'idée selon laquelle les langues se seraient formées sans plan de départ à la différence d'une cathédrale Les écrits de Frederic Pennel abordent de front un tel phénoméne. (cf "Ce que la langue française doit à la lettre «e»" (2020) et Guerre des langues : le français n'a pas dit son dernier mot) mais sans parvenir à une théorisation suffisamment élaborée, cf aussi Henriette Walter) C'est ainsi que s'il est vrai que le "e" sert à former le féminin, cela tient surtout au fait qu'il met en évidence la consonne qui le précéde. En l'absence du "e", la consonne ne se prononce pas sauf pour certaines exceptions, ce qui ne doit pas empecher de formuler certaines régles en relevant des manquements; C'est ainsi que le ""r" de manger ne se prononce pas en raison de l'absence du "e". Cela signifie que le est déterminant aussi bien de par sa présence que de par son absence. Mais cela n'empéche pas que "grandeur", "auteur" gardent leur finale "r" alors même qu'il n'y a pas de "e". Il convient de signaler que l'absence de e conduit à une réduction, à une contraction du mot, à l'oral avec l'émergence d'une diphtongue dans nombre de cas et inversement, la présence du e dissoudra la diphtongue : bon est diphtongue mais bonne avec le e n'accéde pas à cet état. Nous dirons que le rôle du e est de renforcer le registre des voyelles, quand il est absent et de renforcer celui des consonnes quand il est présent; Or, dans nombre de langues, l'écrit s'est aligné sur l'oral, de sorte que le locuteur n'a plus à connaitre une telle loi. Le travail phonologique lui est mâché. C'est ainsi que l'allemand ne maitrise plus l'usage du "e" qu'il prononce en fin de mot comme "eine", "kleine" sans rendre la diphtongue lorsque le e disparait pour "ein" ou "klein"! L'allemand dira "schnell" en combinant des consonnes alors qu'il ne place pas le '"e" entre elles à la différence du français dans 'parlement" où l'on prononce "parl'ment"sans oublier la diphtongue du "ment"(le t n'étant pas suivi du e). Ce n'est pas tant que l'allemand ne respecte pas la même loi que le français mais il l'applique sans en avertir le locuteur qui n'en peut mais. A la décharge de Pennel, reconnaissons qu'il faut disposer mentalement d' un fil d'Ariane pour se retrouver dans un tel labyrinthe. JHB 04 11 23

vendredi 27 octobre 2023

jacques halbronn Linguistique et politique. La voie sacrée de aa diphtongue

Jacques halbronn Linguistique et politique. La voie royale de la diphtongue La diphtongue est la marque de fabrique de la langue française, dont le nom lui même comporte une diphtongue à l'instar la monnaie, le franc et de la peuplade des Francs. On peut dire qu'il s'agit là d'un trésor, d'une pratique sacrée. Un mot revient constamment en français: l'adjectif "bon" qui est décliné de toutes sortes de façons, au masculin mais aussi sous la forme féminine primaire, "bonne", qui ne respecte pas la diphtongaison ou si l'on préfére n'y a pas accés. Ce son "bon" ou "bonne" fait pendant à l'anglais good et right, à l'hébreu tov.(shana tova) On en donne une liste non exhaustive. Bon voyage, bonne santé, bon appétit, bon courage, bonne année, bonsoir, bonjour, bon anniversaire, bonnes fêtes, bonheur, bonne foi, sans parler de la forme "bien" comme dans Bienvenue, devenant en anglais Welcome et en italien Benvenuto sans respect de la diphtongue. On retrouve notre diphtongue dans les dérivés de verbe, comme parlement passé en anglais sans sa diphtongue, ou encore agreement. La diphtongue vaut aussi pour les adverbes du français et les anglais ont préféré remplacer le "ment" par le "ly", qui n'a plus rien à voir avec le processus diphtonguant, spécialement devenant ainsi specially. Pourtant, ce son diphtongué se retrouve tout de même en anglais dans I don't, I can't alors que le participe présent du français en ant, quand il passe en anglais dans de nombreuses tournures, se voit décomposé donc dédiphtongué. Le fait que l'anglais ne marque pas le genre pour les adjectifs et les participes, le dispense de toute façon de recourir à toute diphtongaison ou diphtongation. Selon nous, à l'origine, l'allemand était fortement diphtongué comme en témoignent des formes écrites éminemment diphtongables :ein, nein, kein, sein, dein, mein, qui font pendant au français un, non, aucun son, ton, mon. En français, la diphtongue est présente et constitué un marqueur de genre alors qu'elle est occultéé en raison d'une mauvaise transmission des codes de prononciation en allemand, où au lieu d'opposer diphtongaison et non diphtongaison, l'on prononce le "e" comme une voyelle à part entière alors qu'il s'agit d'un facteur diacritique dont nous avons décrit la double fonction ailleurs. Notons ainsi en français le mien masculin diphtongué et la mienne, pour le féminin, non diphtongué, en raison précisément de la lettre e postérieure. Il convient, enfin, d'inverser le passage du masculin au féminin, si souvent exposé dans les grammaires, alors qu'en réalité, l'on part du féminin pour aller vers le masculin, selon un processus de contraction qui exige une initiation spécifique chez les locuteurs et l'on peut penser que la diphtongue a du jouer un rôle de discrimination des sexes, les femmes n'ayant pas le droit de diphtonguer; ce qui était signalé par la présence de la lettre e à la suite de la diphtongue. L'hébreu, du moins tel qu'il se présente dans le Livre de la Genése, prône le passage du masculin au féminin au chapitre II avec le verset qui déclare que le féminin de Ish (homme) sera Isha (femme). La question est de savoir si l'hébreu comporte ou non une potentialité de diphtongaison même quand celle-ci ne se réalisé plus. Nous avons signalé le marqueur d'antinomie : Ein (Ein Soph, infini), Eineni qui est en synonymie avec "Lo". C'est soit la trace d'un processus disparu soit celle d'un emprunt ponctuel à une autre famille de langue; En ce qui concerne le yiddish, proche de l'allemand, la dphtongaison virtuelle est plus nette mais ne parvient pas ou plus au stade supérieur de l'oralité, pas plus d'ailleurs que l'allemand classique. JHB 27 10 23

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jeudi 28 septembre 2023

jacques halbronn Linguistique. La fonction morphologque des diphtongues; Les marqueurs de temps

jacques halbronn Linguistique. La fonction morphologique des diphtongues. Les marqueurs de temps. Nous avons insisté sur l'importance des diphtongues en tant que marqueurs. Cela signifie qu'il s'agit d'étudier leur rôle avant tout dans la conjugaison des verbes alors qu'en ce qui concerne les noms, cela reste un point assez secondaire. C'est ainsi que si l'allemand a su préserver la prononciation du "ai", du "eu", ces formes ne semblent jouer grammaticalement aucun rôle à la différence du français où leur présence des marqueurs de temps est déterminante. Prenons le cas du verbe avoir. En français, la première personne du singulier se dit "ai", ce qui impacte le futur j'aurai, le conditionnel , j'aurais, je ferai, je serai mais aussi le passe composé: j'ai mangé. Un cas extréme est la forme "j'ai eu". En outre à l'imparfait, on trouve, je mangeais, ils mangeaient. Rien de comparable en allemand comme si le "ai" allemand était déconnecté de toute fonction grammaticale. Ajoutons le rôle également incontournable de la diphtongue "on" comme marqueur de pluriel: ils ont, ils font, ils seront mais aussi nous avons, nous faisons, nous serons. La question qui se pose alors est d'ordre phonologique. Comment prononcer le 'ai" alors que pour le "on' nous avons déjà la réponse. En effet, la prononciation "é" du "ai" est irrecevable car on ne saurait obtenir le même son pour le participe passé "mangé" et pour le passé simple 'mangeai (s)". On a noté que l'allemand proposait pour "ai" le son 'aille" que l'on trouve en français quand 'ai" est suivi de la lettre "l" dans "où que j'aille", 'qu'il faille, vaille que vaille pour s'en tenir au seul domaine du verbe. Cette régle n'est pas connue en allemand et il est possible que l'allemand ait perdu le recours au "l" pour rendre le 'ai". on fera la même observation pour la diphtongue "eu" si l'on a joute le "l", qu'il veuille (voir au niveau des noms, qu'il veuille, seuil, deuil, écureuil etc); On pourrait en dire autant pour la diphtongue ou" suivi de "il" , mouille, souille; C'est dire que le français aura bel et bien préservé ces sonorités en aille, ouille,euil.(que l'on trouve également dans oeil) Mais force est de constater que dans bien des cas, le français n'aura pas maintenu la lettre "l" pour produire la diphtongue comme dans les cas cités plus haut, j'ai, j'aurai, je ferai etc, cette consonne "l" jouant un rôle comparable à la consonne "n" pour les nasales. Faudrait-il alors prononcer "je ferai" comme un "je feraille" vis à vis d'un 'nous ferons", je pourrai, "je pourraille" etc? Ainsi, on ne pourrait confondre "j'ai chanté et je chantaille". Si l'on considéré le cas de l'imparfait, quelle en serait l'oralité pour je chantais, tu chantais, il chantait? Cela donnerait "je chantaille, tu chantailles, il chantaille comme au futur on prononcerait l'écrit je chanteraille. On conclura que le français aura appauvri son capitale de marqueurs pour sa conjugaison et dispose d'un écrit en jachère. Venons en au cas de l'anglais avec sa forme en 'ay" prononcé sans diphtongaison à la française: day, say, may etc alors qu'il rend de façon "mouillée' la forme "oy' comme dans 'royal" restituant ainsi dans cet emprunt au française le son original de cette diphtongue comme dans boy., oysters mais on trouve même 'avoid avec le "oi" prononcé comme un "oy"

jacques halbronn Sociolinguistique. Apprendre à parler un français "f...

dimanche 24 septembre 2023

jacques halbronn Linguistique. LE rôle de la diphtongaison, un marqueur méconnu

Jacques halbronn Linguistique Le rôle de la diphtongaison, un marqueur méconnu Il y a en fait plusieurs façons de comprendre le passage grammatical du singulier au pluriel. L'on peut certes identifier le singulier au chef et le pluriel à sa troupe (cf le jeu d'échecs avec les pions) mais au vu du comportement féminin, force est de constater que le "moi" féminin est particulièrement important quand on étudie leur rhétorique articulée sur les deux premières personnes du singulier, le "je" et le "tu" alors que ce seraient les deux premières personnes du pluriel, le "nous" et le "vous" qui correspondraient aux valeurs masculines. En hébeu, on a affaire à une syncrétisùe comme cela ressort de la formule consacrée pour le mariage, le mari déclarant à l'épouse " par cet anneau, tu m'es consacrée, selon la loi de Moise et d'Israel". "Haray at mekoudeshet li beh-taba'at zo keh-dat Moshe veh-Yisrael. . Or, ici "at" (tu féminin) est court par comparaison à Ata (masculin) et mekoudeshet (consacrée) long (par comparaison avec Mekoudash au masculin, ce qui est contradictoire. Il convient donc de s'intéresser au phénoméne de la dsphtongaison et de sa disparition fréquente du fait de sa signalisation souvent ignorée quand la voyelle est surmontée d'une sorte de tildé, lequel risque de ne pas être pris en compte. C'est ainsi que selon nous, la forme masculine en "o" en italien est en fait au départ diphtonguée et doit être entendue comme un "on" comme c'est le cas en français: Que l'on compare le "mio" italien et le "mon" français, l'italien ayant gardé le "non" (non e vero) mais sans sa prononciation diphtonguée. Si l'on compare l"hébreu et l'arabe à la seconde personne du singulier, l'on note la disparition du "n" en hébreu alors qu'il est attesté en arabe: Sur Interne " S'il s'agit d'une personne de sexe masculin, on utilise انتَ (aanta), mais pour une personne de sexe féminin, on utilisera انتِ (aanti)." Il faudrait donc rétablir le "n" en hébreu, ce "n" que l'on trouve d'ailleurs à la première personne du singulier et du pluriel : ani, anou (anahnou). Si l'on revient sur le cas signalé plus haut, le féminin de l'hébreu doit être plus court que le masculin mais la diphtongaison doit être considérée comme une amplification. Si l'on prenononce le "at" ant, et le "ata" sans diphtongaison, on retrouve une telle logique à l'oeuvre. Nous avons signalé plus haut que le pluriel française recourt à la diphtongaison dans la conjugaison de la première conjugaison(en "ons") mais cela vaut également pour la troisiéme personne en "ont"(ils font, ils sont) avec la forme "ent" qui est la régle pour la troisiéme personne du pluriel mais qui actuellement n'est pas rendue correctement, n'étant pas diphtonguée. (ils mangent, ils mangèrent, ils mangeaient) En conclusion, l'on ne saurait faire l'économie de la diphtongue en tant que marqueur de genre et de nombre, le masculin et le pluriel étant à diphtonguer à la différence du féminin et du singulier. Tantôt le "n" est resté mais n'est pas prononcé, tantôt le signe diacritique déterminant le recours à la diphtongaison se sera perdu en route. Le français aura probablement le mieux réussi à maintenir un tel marqueur mais il convient de la rétablir là où elle a été occultée. JHB 24 09 23

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Jacques halbronn Les traductioins font obstacle avec la langue de dép...

lundi 18 septembre 2023

jacques halbronn Autour de "L'orthographe d'usage rendue facile" -1057) par Claude Jonquière,sa grand mère maternelle.

 jacques halbronn Autour de "L'orthographe d'usage rendue facile" -1057) par Claude Jonquière,sa grand mère maternelle.

Claude Jonquière (nom de plume de Sarah Caroline Moïse) est une poétesse et romancière française, née le 4 janvier 1885 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et morte en 1957. Elle épouse en secondes noces l'écrivain journaliste, Florian-Parmentier et reçoit en 1933 le Prix Heredia de l'Académie française pour ses Sonnets espagnols. "Née à Marseille, le 4 janvier 1885 et fille unique de Gilbert Moïse, limonadier puis débitant de tabac, et de Zélie Olmer, ancienne repasseuse1, Sarah Caroline Moïse épouse à Paris, le 7 juillet 1910, Edmond David Aaron Carcassonne, courtier de commerce2. Malgré la naissance de leur fille, Marie Rose en 1913 en Argentine3, le couple divorce le 18 juin 19242. La même année, elle se remarie avec le célèbre journaliste et écrivain, Florian-Parmentier" Nous avions organisé une soirée, il y a juste 10 ans, ( vidéo 31 déc. 2013 — Hommage à Claude Jonquière, à la Cave à Poémes, poétesse juive, Paris. 222 views · Halbronn Jacques TELE DE LA SUBCONSCIENCE..) . On trouvera donc ci dessous les passage de l'ouvrage de notre grand mère maternelle, dont le père venait de Riga et s'était fait naturaliser. Elle épousera un Juif "du pape", Edmond Carcassonne lequel nous a laissé un lexique des langues du Tchad. On lit, dès l'introduction " La langue française n'est pas phonétique ,elle est étymologique (..) Les enfants trouvent eux mêmes les exceptions (..) C'est à qui trouvera (parmi les éléves) le plus d'exceptions." Notre commentaire: cela suppose le développement d'un esprit d'observation et il est possible que notre grand mère nous ait encouragé personnellement en ce sens, elle qui mourut quand nous allions sur nos dix ans. Continuons notre lecture. La dimension étymologique du français conduit à rep érer des "filiations" entre les mots, nous explique-t-on Notre grand mère parle d'expérimentation. (dans une école du vingtième arrondissement de Paris) Elle s'intéresse à la "prononciation" des mots écrits" et note les mots étrangers qui n'ont "pris la prononciation française" Elle propose de classer les mots qui se terminent de la même façon(comme La chaise, la laine, la princesse, la demoiselle, la fillette, la chienne etc) méthode que nous avions appliquée dans nos mémoires de linguistique anglaise des année 1987 89, sous la direction de Louis Jean Calvet, Université ParisV Descartes). Plus loin, l'auteur va traiter des "voyelles nasales" en en, in, on,un, oin; Puis, elle passe aux consonnes. Notre grand mère note "Beaucoup de mots avec "rr" expriment une idée de bruit (p. 89) Elle aborde la question des mots qui s'écrivent "comme ils se prononcent" (p111) On mettra l'accent - c'est le cas de le dire" sur l'usage des accents en français "L'accent circonflexe remplace presque toujours une lettre disparue, généralement s" On retrouve là l'importance accordée à l'étymologie. Forêt et forestier; pâtre et pasteur, maitre et magistral, goût et déguster, croitre et croissance, cloitre et claustration etc (p. 116). Quelques réflexions en conclusion. Dans son étude, il ne semble pas que notre grand mère - à moins que cela ne nous ait échappé- ait mis l'accent sur la problématique des marqueurs de genre, sur le passage du masculin au féminin et inversement alors qu'il s'agit là d'une spécificité remarquable du français. En outre, la fonction diacritique de la lettre "e" après ou avant une consonne ne semble pas avoir été formalisée.

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jacuqes halbronn Les deux modes de négation de l’hébreu: Ein אין ) et Lo et le IN français

  jacques halbronn  Les deux modes de négation de l’hébreu:  Ein  אין ) et Lo et le IN  français

 

 

Un des rares cas en hébreu d’une forme  nasale est le Ein  que l’on trouve dans Ein Soph, Infini,Ein Sof ou Eyn Sof (en hébreu אין סוף, eɪn sɒf)  Ein Mazal le Israel , Pas d’astre  alors que le décalogue s’articule sur la répéttion du « lo »? Nous nous souvenons qu’en 68  quand nous nous étions miis à l’hébreu, iil était conseillé d’utiliser la forme en « ein » plutôt que elle avec Lo.  Curieusement, cette forme se retrouve en français avec « in » ou le « im » comme dans inachévé, inactif, impossible. En allemand, on a  « un » dans unmöglich et en anglais  unable.  Comment cette forme est-elle arrivée en hébreu? Par le biais du yiddish? Ou bien faut_ il envisager un source, un socle communs à l’hébreu et aux langues latines et germaniques? Ou encore, les hébreux parlaient ils à l’origine une langue indo-européenne dont la forme « Ein » serait le reliquat? En effet, nous ne sommes nullement persuadés que les Hébreux aient leur berceau au moyen Orient, et  ce en dépit du narratif  biblique et donc en employant la forme « ein » en hébreu, qui est d’un usage assez courant dans nombre d’expressions comme Ein Safek: sans doute, Ein Li, je n’ai pas. etc, la forme « lo » n’est d’ailleurs pas conjuguée à la différence du Ein: tu ne manges pas Einkha okhel etc.  Le Ein sert aussi pour le verbe avoir : je n’ai pas  Ein li.

On notera que l’opposé du « Ein » en hébreu est le ‘Yesh » (Talmud Shabbat  Iesh Mazal le Israel), ce qui n’est pas sans faire penser au « Yes » anglais voire au  jawohl (prononcer  ya) allemand

 

 

  JHB 18 09 23

dimanche 17 septembre 2023

jacques halbronn Linguistique Revoir la prononciation française des formes duelles "eu, "au", ai" à parrtr du modéle allemand

 jacques  halbronn  Linguistique  Revoir la prononciation française des formes  duelles "eu", 'au", "ai" à partir du modéle allemand. 

 

Si le  français  a su mieux que l'allemand conserver la bonne prononciation des formes duelles "nasales" trilitères  en  "ein", 'ain", en revanche, c'est l'allemand qui sera parvenu  à préserver celle des formes bilitères en "eu", "au," ai". alors que le français est parti sur une fausse piste, suivi en cela par l'anglais. En effet, si l'on prend le mois de Mai,  la prononciation allemande "Maye" a le mérite de ne pas se confondre avec la lettre E  accentuée, comme dans Clef.  Il en est de même pour la forme "eu" qui selon la prononciation française actuellement en vigueur  s'entend comme un "e" (Jeudi) alors que l'allemand  prononce  "oy" dans Freude. Quant à la forme "au", le français la rend comme un "o" (saut) alors que l'allemand  prononce  "ao" (braun) En revanche, ein, klein  doivent se prononcer à la français et non l'allemande car c'est une forme trilitère, ce qui implique le recours à une diphtongue nasale, processus inconnu de l'allemand actuel mais que l'anglais a adopté dans certains cas (don't, can't ou France (lù où l'allemand prononcera "frang·kraich")

 Différences de prononciation en Angleterre et  au USA

sur Internet

"France"

How to pronounce France
 

 UK/frɑːns/

 US/fræns/

Il n'est notamment pas "normal" qu"une combinaison bilitère (au, ai, eu) rende le même son qu'une  lettre uique : o, é,e. L'anglais  a suivi, même avec un mot non emprunté au français  avec daughter prononcé doteure,prononcé comme dans "mother". Notons qu'en italien ou en espagnol, l'on ne respecte pas les combinaisons bilitères et que l'on sépare nettement les voyelles, ce qui dénote une perte de code vocalique.

A propos de problématiques de prononciation,  il importe de maintenir en français une vraie dualité phonique  entre l'article défini masculin "le" et l'article défini féminin "la" tout comme entre l'article indéfini masculin "un"  et l'article indéfini féminin "une".  Entendons par là que la production du "le" et du "un" à la française  est sophistiquée et exige un entrainement particulier. Pour le "un", c'est une chose bien connue qu'il faut diphtonguer au masculin  et dé-diphtonguer au fémin, comme pour humain et humaine. En revanche, la bonne prononciation de l'article défini masculin est en péril quand on prononce le "le"  alors que le "e" ne doit pas se faire entendre. En "bon français", on ne dira pas " quel est le chemin" mais quel est l'chemin? D'ailleurs, dans bien des cas le e de le est remplacé par une apostrophe, ce qui montre que l'on aura aligné l'écrit sur l'oral. d'une façon générale, le son "e" devrait être banni du français oral car le joue un rôle diacritique, soit il aide à prononcer une consonne quand il lui fait suite "(bon et bonne) soit il devient "é"" devant une consonne (la clef, la mer)  Quand à la forme en ""eu", elle devrait être prononcée à l'allemande, comme dans Freude, ce qui donne le son "oy" qui a disparu en français mais qui est passé en anglais: joie devenant  joy. 

 

 

JHB  17 09 23

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samedi 16 septembre 2023

jacques halbronn Linguistique et principe de dualité . le syncrétisme des marqueurs

jacques halbronn Linguistique et principe de dualité Le syncrétisme des marqueurs Nos travaux conduisent à mettre en évidence un principe de dualité qui n'est pas celui, saussuriene, de signifiant et de signifié mais d'écrit et d'oral, de forme concentrée, brève et de forme diluée, longue, ce qui recoupe peu ou prou les problématiques de la phonologie... Force est de constater que nombreuses sont les langues qui auront subi, au cours des âges, un appauvrissement plus ou moins marqué de ce principe, à commencer par l'anglais, langue actuellement prédominante dans le monde par opposition au français qui a perdu cette position alors que cette langue avait su conserver autrement mieux un tel principe, sans pour autant d'ailleurs en prendre conscience au niveau de sa description. On attachera la plus grande importance à la diphtongaison et à sa disparition. Par diphtongaison, on entendra ici la combinatoire de deux lettres censée produire un son unique, soit deux voyelles, soit une voyelle associée à une consonne, en particulier la lettre 'n" parfois notée, à la Renaissance, par un 'tilde" plutôt que par la dite lettre qui s'imposera ensuite. C'est d'ailleurs la méconnaissance de ce code qui aura produit un appauvrissement phonologique. On pense au "non" français et au "no" anglais, espagnol ou italien. La méconnaissance de la diphtongue conduit à une perte de dualité au niveau des marqueurs. Exemple, bon et bonne Si l'on prononce 'bon' comme "bonne', .c'est le marqueur de genre qui se trouve désactivé, bon étant la forme brève et bonne la forme longue. Dans bien des cas, c'est la forme longue qui se sera maintenue dans diverses langues alors que la forme brève ne survivra qu'au sein de la forme longue: exemples : seul et solitude.. Est- ce seul qui est issu de solitude ou solitude qui est un prolongement de seul.? La forme "eu" a-t-elle génére le "o" ou le "o' la forme "eu"? On connait en anglais real qui dérive de réalité mais réalité dérive de 'réel", l'anglais ayant construit "real" à partir du substentif réalité. De même l'anglais connait "act" mais non agir, en partant d'action. Nous avons bien ici une illustration de la dualité du français lors du passage d'un terme à son dérivé que l'anglais n'aura pas su adopter lors de ses emprunts au français Cela dit, dans certains cas, la dualité de l'écrit ne se retrouve pas pleinement à l'oral, tant en français qu'en allemand. On a en français grand et grande qui sont certes distincts phoniquement mais avec une diphtongaison du masculin qui se sera perpetuée indument au féminin alors que le couple bon et bonne respectent une telle dualité, le "on" du masculin ne se retrouvant pas, oralement, au féminin alors que le "an" de grand est tort repris oralement au féminin. Même observation pour l'allemand où "ein" et "eine" s'écrivent certes différemment mais où le masculin n'est pas diphtongué alors que l'écrit y incite comme pour humain et humaine en français. Certes, l'allemand parvient néanmoins à marquer la distinction de genre et prononcant le "e" final alors que la lettre "e" ici a une fonction uniquement diacritique, conduisant à prononcer le "n" de "ein" qui ne s'entend pas du fait de la diphtongaison au masculin. . Un autre cas de couple de lettres est le 'au", le "ou"; le "eu", avec l'emploi diacritique, cette fois, de la lettre "u". , vouloir, vieux qui dérivent en , volonté, vieillesse; avec disparition du "u". Signalons aussi le rôle du "i" dans le cadre de la diphtongue ai qui se prononce comme "é" tout comme au se prononce comme "o". L'anglais a adopté ce même code quand il prononce le "ay" (day, say etc) à la française ou le au '(author) ou le ou (should) tout comme on retrouve le "on", le 'an" à la française en anglais dans "I don't; I can't pour des verbes qui n'ont même pas une origine rrançaise. En fait l'on doit parler d'un syncrétisme des marqueurs. Nous en distinguons trois modes qui souvent cohabitent et il importe de ne pas chercher à justifier à la façon structuraliste, un tel état des choses. Il y a le marqueur du "o' et du "a" pour indiquer respectivement le masculin et le féminin, il y a le marqueur de la forme brève pour le masculin et de la forme longue, pour le féminin et puis il y a le marqueur de présence (masculin) ou d'absence (féminin) de diphtongaison. Le français est un langue qui recourt peu à la première catégorie (o/a) alors que l'hébreu s'en sert (lo, la, oto, ota) mais dans la Genése on trouve Ich.Icha (Jardin d'Eden) et At, Ata pour les pronoms personnels, deuxiéme personne si ce n'est que dans certains cas, le processus se sera inversé et que c'est la forme longue qui marque le masculin et la courte le féminin; Quant au troisiéme type de marqueur jouant sur la diphtongaison, il n'est pas activé en hébreu moderne. Dans d'autres langues, la présence de la lettre "n" semble devoir renvoyer à la diphtongaison, à commencer par l'article indéfini, ein en allemand, la présence de cette lettre est le signe d'un tel processus,du moins au départ alors qu'en français, cela s'est maintenu, un/une; mien/mienne/ Quant à l'anglais, le passage de l'article indéfini "a" vers le 'an"devant un mot commençant par une voyelle, n'est pas indifférent, tout comme le 'one" pour la numération. (once upon a time, il était une fois) JHB 16 09 23

dimanche 13 août 2023

L'ouvvrage Moïse l'insurgé de Jacob Rogozinski Collection Passages 2022 néglige compléteme une telle problématique

mercredi 9 août 2023

jacques halbronn Théologie et linguistique. Recherches autour du tétragramme. Elohim= tétragramme. Yahou

jacques halbronn Théologie et linguistique. Recherches autour du tétragramme Elohim = tétragramme Yahou. Le Livre de l'Exode parle d'Elohim en ses premiers chapitres à l'instar du Livre de la Genése puis bascule en remplaçant Elohim par le tétragrame. dès le chapitre III comme si on avait voulu donner le change au début du Livre. Exode II ג וַיְהִי בַיָּמִים הָרַבִּים הָהֵם, וַיָּמָת מֶלֶךְ מִצְרַיִם, וַיֵּאָנְחוּ בְנֵי-יִשְׂרָאֵל מִן-הָעֲבֹדָה, וַיִּזְעָקוּ; וַתַּעַל שַׁוְעָתָם אֶל-הָאֱלֹהִים, מִן-הָעֲבֹדָה. 23 Il arriva, dans ce long intervalle, que le roi d'Égypte mourut. Les enfants d'Israël gémirent du sein de l'esclavage et se lamentèrent; leur plainte monta vers Elohim du sein de l'esclavage. כד וַיִּשְׁמַע אֱלֹהִים, אֶת-נַאֲקָתָם; וַיִּזְכֹּר אֱלֹהִים אֶת-בְּרִיתוֹ, אֶת-אַבְרָהָם אֶת-יִצְחָק וְאֶת-יַעֲקֹב. 24 Elohim entendit leurs soupirs et il se ressouvint de son alliance avec Abraham, avec Isaac, avec Jacob. כה וַיַּרְא אֱלֹהִים, אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל; וַיֵּדַע, אֱלֹהִים. {ס} 25 Puis, Elohim considéra les enfants d'Israël et il avisa. Exode III א וּמֹשֶׁה, הָיָה רֹעֶה אֶת-צֹאן יִתְרוֹ חֹתְנוֹ--כֹּהֵן מִדְיָן; וַיִּנְהַג אֶת-הַצֹּאן אַחַר הַמִּדְבָּר, וַיָּבֹא אֶל-הַר הָאֱלֹהִים חֹרֵבָה. 1 Or, Moïse faisait paître les brebis de Jéthro son beau-père, prêtre de Madian. Il avait conduit le bétail au fond du désert et était parvenu à la montagne divine, au mont Horeb. ב וַיֵּרָא מַלְאַךְ יְהוָה אֵלָיו, בְּלַבַּת-אֵשׁ--מִתּוֹךְ הַסְּנֶה; וַיַּרְא, וְהִנֵּה הַסְּנֶה בֹּעֵר בָּאֵשׁ, וְהַסְּנֶה, אֵינֶנּוּ אֻכָּל. 2 Un ange du Seigneur (tétragramme) lui apparut dans un jet de flamme au milieu d'un buisson. Il remarqua que le buisson était en feu et cependant ne se consumait point. ג וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה--אָסֻרָה-נָּא וְאֶרְאֶה, אֶת-הַמַּרְאֶה הַגָּדֹל הַזֶּה: מַדּוּעַ, לֹא-יִבְעַר הַסְּנֶה. 3 Moïse se dit: "Je veux m'approcher, je veux examiner ce grand phénomène: pourquoi le buisson ne se consume pas." ד וַיַּרְא יְהוָה, כִּי סָר לִרְאוֹת; וַיִּקְרָא אֵלָיו אֱלֹהִים מִתּוֹךְ הַסְּנֶה, וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה מֹשֶׁה--וַיֹּאמֶר הִנֵּנִי. 4 L'Éternel (tétragramme) vit qu'il s'approchait pour regarder; alors Elohim l'appela du sein du buisson, disant: "Moïse! Moïse!" Et il répondit: "Me voici."(Ineni) Au verset 13 du chapitre III, la divinité se définit ainsi : אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה à la demande de Moïse puis simplement,dans le même verset, sous la forme אֶהְיֶה, alors que la forme a déjà été employée וַיַּרְא יְהוָה, ce qui correspond au tétragramme. On voit dans le cours d'un seul et même chapitre trois formes divines se succéder ou se compléter.Elohim, Tétragramme et Eyé sans que soit expliqué au lecteur le lien entre la forme יְהוָה et la forme אֶהְיֶה. Mais grammaticalement, au futur, le youd est le préfixe de la troisiéme personne et le aleph de la première personne tant pour le singulier que pour le pluriel. La présence du Vav dans le premier cas, nous fait pencher vers la roisiéme personne du pluriel alors que le préfixe Aleph indique une première personne. Rappelons que Elohim est un pluriel avec finale "im"" Si l'on prend le verbe être en hébreu la troisiéme personne se présente ainsi avec un Vav. ils seront הם יהיו (hem yiyou) avec youd en tête et la première personne avec Aleph en tête אֶהְיֶה Eyé/ On observe donc une alternance du singulier et du pluriel. les deux formes plurielles Elohim et Yiyou semblent interchangeables et la forme au singulier du verbe être n'apparait que dans le cadre du dialogue avec Moise. Au demeurant Yiyou est systématiquement remplacé à l'oral par Adonay, qui est un possesif pluriel de première personne "mes seigneurs"/ Au futur du singulier, pour la trosiéme personne, on a הוא יהיה (yiyé) à rapprocher de Eyé, à la première personne. Selon nous la forme יהיו est plus correcte que celle utilisée dans le métatexte יְהוָה et qui s'est imposée/ Wikipedia Adonaï (Hébreu : אֲדֹנָי), est la forme plurielle d'Adon, un terme qui signifie « mon maître », Bien que pluriel, Adonaï se conjugue au singulier (voir aussi le pluriel Elohim)." יג וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה אֶל-הָאֱלֹהִים, הִנֵּה אָנֹכִי בָא אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְאָמַרְתִּי לָהֶם, אֱלֹהֵי אֲבוֹתֵיכֶם שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם; וְאָמְרוּ-לִי מַה-שְּׁמוֹ, מָה אֹמַר אֲלֵהֶם. 13 Moïse dit à Dieu (Elohim): "Or, je vais trouver les enfants d'Israël et je leur dirai: Les Dieux (Elohé, pluriel)de vos pères m'envoie(nt) vers vous... S'ils me disent: Quel est son nom? que leur dirai-je?" יד וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים אֶל-מֹשֶׁה, אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה; וַיֹּאמֶר, כֹּה תֹאמַר לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל, אֶהְיֶה, שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם. 14 Dieu (Elohim) répondit à Moïse: " Eyé asher Eyé " Et il ajouta: "Ainsi parleras-tu aux enfants d'Israël: C'est Eyé (Aleph hé, yod,hé) qui m'a délégué auprès de vous." Conclusion: selon nous, le métatexte qui encadre la scéne en question est défectueux et dénote une certaine méconnaissance de la langue, ce qui apparait également dans l'usage aléatoire et épisodique du Vav conversif (Vayomer, dans Exode III) puisque dès les deux premiers versets du Livre de la Genése, la régle du Vav n'est pas respectée: א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu (Elohim) créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu (Elohim) planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu(Elohim) dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. En définitive, les noms d'Elohim et du tétragramme s'équivalent et il serait vain de tenter de les différencier mais cela ne signifie nullement que ces termes aient le même sens pour tout le monde, tout comme d'ailleurs le nom de Dieu! Force est de constater que l'usage du pluriel est parfaitement admissible. JHB 08 08 23

mardi 8 août 2023

Jacques halbronn Linguistique. Le désordre des marqueurs de genre et de nombre en hébreu

jacques halbronn Linguistique Le désordre des marqueurs de genre et de nombre en hébreu. La moindre des choses, dans la gestion d’une langue, est le respect des marqueurs, d’autant que toute société dépend de marqueurs, à un autre niveau. D’où le lien sur lequel nous ne cessons d’insister entre linguistique et anthropologie. Face à un mot, il est bon d’identifier les marqueurs qui l’affectent, tant pour ce qui reléve du genre que du nombre, puisque tout mot renvoie, peu ou prou, à l’une et l’autre de ces notions. On peut parler de dysfonctionnement lorsque le décodage ne s’opére pas correctement. Si l’on prend le cas d’école de l’hébreu, on sera d’accord pour associer la finale « ou » ou « im » au pluriel. Dès lors le nom de Dieu nous apparait comme pluriel, tant pour Yahou (tétragramme souvent rendu par Yahwé voire Jéovah) que pour Elohim . La forme Yahou (abréviation Yah, comme dans Hallélouya, louez Dieu) est largement attesté dans le nom des prophétes: Isaie -Yeshayahou, Elie -Eliahou, Jérémie Yeremiahou. Abordons à présent le nom Yahoud d’où vient le mot latin Judaeus,(corrompu en Juif), ce qui aura donné judaisme, judéité etc Pour nous, il est clair que Yahoud désigne celui qui observe le culte de Yahou ce qui est notre lecture du tétragramme; Youd, Hé, Vav, hé. De Yahoud, on passe à Yehouda, qui est le nom d’un des fils de Jacob mais dont la terminaison est étrangement féminine. Une autre version associe Yehoud au verbe signifiant rendre grâce (merci: toda, lehodoth). Jérémie XXXI ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה–בְּרִית חֲדָשָׁה. 30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur (-יְהוָה), où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda -בֵּית יְהוּדָה une alliance (Brit) nouvelle, Mais pourquoi, doit-on se demander, l’usage d’un marqueur féminin (a) pour désigner ce fils de Jacob, destiné à la royauté? Faudrait il comprendre que ce Juda se veut la « fiancée » de Yahoud? Il est vrai que le féminin est utilisé en diverses circonstances tant dans l’Ancien que dans le nouveau testaments. D’où l’expression « il descendra d’une vierge » à propos du Messie ou enco en ouverture de l’Office du Vendredi soir « Lekha Dodi »(la fiancée Shabbat), le Melave Malka (malka:la reine); qui cloture le temps du Shabbat, sans oublier le Cantique des Cantiques (cf livre de prières du MJLF) ni Sarah, l’épouse d’Abraham et mère d’Isaac, grand mère de Jacob. Nous avons déjà signalé certaines dérives en ce qui concerne l’usage du pronom personnel masculin qui est fréquemment rendu en « ata », ou au possessif « kha » (comme dans le Shéma Israel). En français, on a le trio MTS mon-ton-son pour le possessif ( ou moi, toi, soi). Dans les autres langues latines, on trouve non pas le « on » mais le « o » comme marqueur du masculin, soit pour le français, l’ajout du « n » et la production d’un son diphtongué. En revanche, l’anglais a abandonné le » thou » (le tu) pour le You, ce qui renvoie à la troisiéme personne comme en hébreu.(préfixe Yod du futur), ce qui correpond à une forme de politesse où l’interlocuteur est désigné à la troisiéme personne (Votre Majesté). Nous avons déjà signalé l’anomalie des suffixes de l’imparfait en hébreu où le Thav ne sert pas uniquement pour la deuxiéme personne du masculin et du pluriel mais pour le première personne du masculin singulier alors qu’il devrait s’agir d’un Noun! On a ainsi étrangement en hébreu Katavti, j’ai écrit et Katavta, tu as écrit au lieu de Katavni qui correspond au pluriel à Katavnou, nous avons écrit! JHB 08 08 23

dimanche 6 août 2023

Jacques Halbronn Ecrites astrologiques. Jérusalem. Ecrits 1968

Jacques Halbronnn Ecrits astrologiques année 1968 Si en 1976, nous publiâmes Clefs pour l'astrologie, à moins de 30 ans, nous avions amorcé un processus rédactionnel, déjà 8 ans auparavant, en Israel; Ayant retrouvé nos cahiers de travail, nous en extrayons des segments significatifs permettant une nouvelle mise en perspective, à 45 ans de distance. En juin 1969, nous publierons un texte "Portrait de l'homo astrologicus" dans le journal des étudiants francophones de l'Université Hébraique de Jérusalem (dont un des responsables était Shlomo Malka) Ces textes nous renseignent sur les motivations qui étaient les notres à l'aube de notre carrière de chercheur en Astrologie. Introduction à la Science Astrologique L'Astrologie se trouve dans une situation extrémement difficile : Elle n'a ni développé jusqu"à présent la rigueur scientifique de ses bases, ni n'est parvenue à pouvoir controler et expliquer les événements quotidiens et controlables de l'existence; L'Astrologie se situe aujourd'hui et provisoirement au milieu de ces deux positions qui permettraient l'une ou l'autre de convaincre de son utilité un grand nombre d'individus; Aujourd'hui, l'astrologie présente un système qui permet de connaitre les causes fondamenales de l'action humaine sans entrer dans le détail et sans permettre à l'astrologue de formuler un jugement parfaitement objectif et rigoureux. L'individu qui aujourd'hui s'adresse et s'intéresse à l'astrologie doit accepter ces déficiences signalée et passe par dessus les imperfections de l'astroloie et accepter l'atsrologie comme futur et non comme présent enfin comme à transformer et à améliorer et non à utiliser aveuglément L'Art astrologique. L'art de l'astrologie consiste à réanimer et à redécouvrir le sens à donner aux signes, aux planétes, aux secteurs terrestres (maisons). Ici, l'acuité et la profondeur d'investigation de l'astrologue apportent des différences de puissance considérables. Le Bélier ou le Verseau, la lune et Vénus, le secteur 3 ou le secteur 10 n'ont pas un sens énoncé une fois pour toutes. (...) Le véritable astrologue doit pouvoir redécouvrir ces données par intuition , ce qui montre l'existence en nous et dans le monde de la réalité astrologique. L'enchevétrement des planétes, des signes, des secteurs terrestres, leurs rapports mutuels font la difficulté et l'intérêt de l'astrologie. Nous allons à présent exposer nos découvertes dans l'exploration de la jungle astrale; Que d'autres nous prolongent! Astrologie terrestre et astrologie céleste L'astrologue prend en considération deux séries d'éléments pour formuler son jugements: l'une, céleste, comprend l'étude de la force des planétes selon le signe où elles se trouvent, l'autre, terrestre, prend en considération les facteurs héréditaires et sociaux qui "accueilleront" avec plus ou moins d'harmonie ces éléments célestes; Il n'est absolument pas évident que les deux astrologies s'harmonisent, elles peuvent être contradictoires, ce qui se fait aux dépens de l'individu, de sa puissance d'action. Théorie et pratique en astrologie. Au stade théorique, l'individu est toujours en possession de l'intégralité de son potentiel (...) Au stade pratique, il faut tenir compte 1 des maisons où se situent les planétes 2 de l'harmonie entre le thème originel et celui de l'époque considérée. L'action n'est possible qu'au moment où il y a accord entres les planétes-Idées du thème et les planètes-Puissances du Ciel Plus les maisons sont faibles, moins la différence est grande entre les périodes théoriques et pratiques; La Science astrologique L'astrologie peut devenir scientifique en s'exprimant, originalement et uniquement dans trois directions; A Historicité L'astronomie qui étudie le mouvement des astres a constaté l'existence de cycles de durée différente, ce qui implique une variation de rareté dans les configurations planétaires. Ce coefficient peut être déterminé mathématiquement et utilisé par l'astrologie pour connaitre l'importance historique de chaque individu, de la banalité à la rareté. Les cyclee astraux étant l'expression des grands mouvements historiques, la participation variable à ces mouvements indique l'impotance historique d'un individu L"astrologie au carrefour de l'infiniment grand et de l'infiniment petit L'astrologie détermine l'essence afin que le choix des existences soit rationnel/ la connaissance de l'infiniment grand s'ajoute et ne contrarie pas les actions innombrables et sans limites de l'infiniment petit; L'astrologie, source de puissance nationale (printemps 68) L'Etat qui adoptera le premier l'astrologie et l'utilisera à tous les niveaux, en toutes circonstances, l'Etat où chacun sera astrologue, sera bien près de prendre définitivement la tête de ce monde. La puissance astrologique est supérieure à tout autre moyen d'action elle centuplera les possibilités d'épanouissement des citoyens, elle permettra à un Etat, pour la première fois, de prendre son sort en main car cet Etat connaitre l'influence formidable les astres sur nos existences, sur chacun de nos actes et par là n'en sera plus l'aveugle prisonnier; Le peuple juif sera le bénéficiaire de cette source de puissance car je ferai tout pour qu'il en soit ainsi. Aucun Etat n'a plus à gagner en adoptant l'astrologie que l'Etat juif. Car les potentialités des Juifs sont incroyablement peu mises en lumière dans ce monde dégénéré, automatisé. Pourtant, ces potentialités existent, pourtant seul le peuple juif a bel et bien échappé à la dégénérescence générale. L'astrologie est une connaissance extrémement simple à acquérir. n'importe qui peut devenir astrologue. La difficulté unique réside en ce qu'il faut "croire" en l'astrologie, c'est à dire lui faire confiance, respecter son verdict de juge: cela est plus élevé, cela est moins élevé; Un juge qui trie, condamne, commande; Il ne suffit pas d'être rompu aux techniques astrologiques pour être astrologue, il faut aussi avoir le courage moral de se soumettre à ses jugements ; les hommes sont pesés selon leurs véritables capacités. Plus d'imposteurs! L'Astrologie n'est pas fataliste et ne prétend formuler des prévisions intangibles sur l'avenir. L'astrologie permet d'estimer les capacités d'un individu, ce pour quoi il est le plus apte, son degré d'élévation intellectuelle, spirituelles, son attitude active ou passive en face des événements; L'Astrologie montre les influences qui nous ménent afin de ne plus avoir l'illusion que ce que nous voyons ou sentons correspond à la réalité mais seulement à notre subjectivité. Le mirage de l'être, centre du monde malgré lui, est détruit par l'astrologie. Les êtres ne sont ni tous semblables, ni tous dissemblables. Nous formons des familles, des ramifications multiples, si multiples que tous les êtres reçoivent des influences propres à eux seuls, mais suffisamment restreintes par ailleurs pour que l'effort de comprendre chacun ne soit une recherche absurde et sans fin.(...) Les explications que je donne dans ce livre me sont propres et ne revendiquent aucun parrainage. Il y a une réalité astrologique et la lecture des livres permet d'en prendre conscience, elle ne doit pas nous couper de l'observations directe de cette réalité qu'il nous suffit d'explorer avec nos sens L'usage de l'astrologie Nous nous complétons mutuellement; Quand bien même, certains seraient aptes à tout faire, ils devraient choisir en eux mêmes et laisser aux autres le soin de les aider. L'astrologie, mieux que toute autre, enseigne le respect d'autrui. On comptera sur autrui. L'astrologie exige pour être vraiment saisie une ample ouverture spirituelle. Vaut-il mieux mener une vie obscure et inconnue ou se sentir l'instrument du destin et guidé par une puissance supérieure.? N'est ce pas lorsque l'homme sent au-dessus de lui un guide qu'il est le plus heureux, le plus épanoui? Chacun cherche un maître. Ce maître, c'est d'abord notre vie et notre vie se lit dans les astres. Nous devons aider ceux qui ont besoin de nous et accepter d'être aidés par ceux qui veulent nous aider et non leur refuser notre attention (..) L'astrologie permet de savoir la puissance de chaque individu, sa destinée. Elle permet d'éviter le gaspillage et le tatonement. Pourtant une question fondamentale se pose : si l'astrologie appelle le déterminisme , en quoi sa connaissance peut-elle provoquer une modification? La réponse exige la connaissance de l'Histoire. L'Astrologie ne peut servir d'arme à un Etat que si l'Histoire l'a prévu. La preuve est que pendant des siècles et des siècles elle ne fut plus utilisée couramment, que pendant d'autres périodes, elle servait au tracé des villles comme au jour des batailles. Si Israel adopte l'astrologie, c'est qu'il devait l'adopter. Dès lors que ceux qui y naitront ou ceux qui y vivent déjà ont dans la disposition de leurs astres cette possibilité d'épanouissement inattendue apparemment; Cette réponse revient à dire que pour moi Israel devra un jour ou l'autre adopter l'Astrologie et que je me sens destiné à contribuer à cette heureuse innovation. Ce qui fait la force des révolutionnaires c'est la conscience qu'ils ont d'être choisis; L' astrologie peut également présider aux décisions politiques, militaires, scientifiques. Il est possible de choisir une nouvelle naissance pour Israel, choisie dans les meilleurs conditions astrales possibles. L'astrologie, c'et Dieu mais plus un Dieu qui souléve et agit seul mais qui agit à travers nous, nous laissant l'effort et l'indépendance. Mais il faut croire en elle et celui qui est trop loin de Dieu n'a pas le droit ni le pouvoir d'être secouru par elle"

vendredi 4 août 2023

Jacques halbronn La relation d'Adam à Adama dans la Bible

" jacques halbronn La relation Adam/Adama.. La filiation adamique Internet Dans Gn 2:72, « Élohim forma ha-adam, poussière de ha-adama » : ha-adam, c'est « l'homme », littéralement « le terreux, le glaiseux » ; ha-adama est « la terre », « la glaise »3. Le jeu de mots étymologique du rédacteur biblique est analogue au latin homo qui tire son origine d'humus4. Cette étymologie populaire qui fait venir Adam d’adama ne tient pas compte du mode de formation des mots de la langue hébraïque : du plus court au plus long, parallèlement à l'élaboration des notions. C'est donc Adam qui donne Adama et pas le contraire. Dans le texte, la terre n'est nommée adama qu'après la formulation par Dieu du projet de faire Adam. Auparavant, elle s'appelle eretz. "On appréciera cette observation quant au passage de la forme brève à la forme longue, ce qui est au coeur de notre description des labgues selon une dialectique matrice.Déribés, masculin/féminin meême si l'on peut être tenté par la thèse de la contraction. Cela dit, pouir nous, Adama , c'est le lieu associé, prpmis à Adam.* et Adam ce n'est pas l'être humain en général mais l'homo astrologicus, le Juif adamique qui s'oppose à l'Israélite (Jacob). Esau le frère de Jaob est Admoni, le roux, d'où la question du dtoit d'ainesse et du plat de lentilles, de couleur rouge. Comme dit cet auteur(supra), Adama s'oppose à Eretz, terme utilisé au premier verset de la Genése. Le reformatage de Eretz donne Adama, tout comme Ich fait face à Ish(a)( Genése IV) Nous trouvons très pertinente ce développement sur Wikipédia https://fr.wikipedia.org › wiki › articme Adam "Dans le texte, la terre n'est nommée adama qu'après la formulation par Dieu du projet de faire Adam. Auparavant, elle s'appelle eretze. archives Bonjour messieurs les Rabanim :J'aimeras savoir la difference qu'il y a entre le mot eretz et le mot adama. Pourquoi lors de la braha d'1 fruit provenant de la terre ne disons nous pas le mot eretz au lieu du mot adama? le mot adama aurait il une conotation plus sainte ? Rav Elie Kling Lundi 31 mai 2004 - 23:00 Erets, c'est le pays. Adama, c'est la terre. Lorsque l'on mange des fraises,par exemple, la berakha doit mentionner qu'il s'agit d'un fruit poussant sur la terre et non aux arbres mais son pays de provenance n'a pas d'importance. C'est pourquoi on utilise le terme de "adama". En ce qui concerne votre deuxieme question, reportez-vous aux questions 5781, 6057 et celles de la meme serie. Paul Nothomb (Erets-Adama) La confusion entre ces deux termes est née de la première traduction de la Bible en grec (La Septante). Ces erreurs furent reprises par la Vulgate latine de St Jérôme et depuis constamment diffusées par toutes les autres traductions. Il n’y a guère de confusion sémantique qui ait produit d’aussi profonds ravages. Quand saint Paul écrit : « le premier homme est de la terre » pour l’opposer au second, le Christ « qui est du ciel » (Cor 15,47) il fonde le fatal dualisme « terrestre-céleste » que systématisera saint Augustin qualifiant les impies de « race terrestre, ceux qui aiment leur origine terrestre et se complaisent dans la félicité terrestre d’une terrestre cité » (Civitas Dei XV, 7). La doctrine de la haine de la terre, ou du moins de son mépris, inculquée aux moines, véhiculée par les mystiques, et qui imprègne encore aujourd’hui la mentalité occidentale la plus matérialiste, était née. Or le passage biblique auquel saint Paul et tous ses continuateurs se référent ne dit pas que l’homme est tiré de la terre (« erets ») mais de la « adama » (Gn 2,7). De même ce n’est pas la « erets » qui est maudite à cause de l’homme, c’est la « adama » (3,17). Caïn n’est pas un serviteur de la « erets » mais de la « adama » (4,2). Son offrande, que Dieu rejette, n’est pas composée de fruits de la « erets » mais de la « adama » (4,3). Le sang d’Abel ne crie pas à Dieu depuis la « erets » mais depuis la « adama » (4,10), etc. En réalité dans la Bible, Dieu ne maudit jamais, et n’a jamais maudit, la terre « erets » qu’il a créée le premier jour (1,1) en tant que monde, et qu’il a au contraire déclarée « très bonne » comme tout ce qu’il a fait (1,31). Il ne maudit non plus jamais, et n’a jamais maudit, la terre en tant que sol vierge et non cultivé qu’il appelle aussi « erets » (1,10) et dont il fait sortir au troisième jour toute la végétation (1,11 et 12). C’est un point très important à noter. Dans les récits des origines, « erets » ne désigne pas seulement la masse terrestre ou ses délimitations géographiques, pays, monde, etc., mais aussi le sol non cultivé, la surface de la terre à l’air libre et non recouverte d’eau, puisqu’il est dit qu’au troisième jour lors de la réunion en une seule masse des « eaux en dessous du ciel » Dieu, en opposition aux mers ainsi formées « appela le sec erets » (1,10). Il ne l’appelle pas « adama » comme il le devrait selon nos modernes traducteurs, prétendant revenir à la distinction que fait le texte hébreu entre « erets » et « adama » mais qui la réduisent à celle, de degré et non de nature, de « terre » et « sol » en français. Pour eux, par rapport à la « erets », terme général, la « adama » désignerait le « sol », et tout particulièrement le sol d’où a été tiré l’homme, donc le sol vierge avant toute culture, et même avant toute végétation. La Septante, première traduction de la Bible, datant du troisième siècle avant notre ère, avait tout nivelé. Reflétant sans doute un courant de la tradition juive qui considérait déjà comme synonymes ou quasi-synonymes « erets » et « adama », elle avait traduit uniformément les deux termes devenus effectivement très voisins dans l’usage de l’époque (par suite du phénomène bien connu de l’usure des mots, qui existe dans toutes les langues, même sacrées) par « guè » c’est-à-dire « terre » en grec. Or le grec possède un mot spécifique pour dire « sol ». Si la distinction entre « erets » et « adama » était celle de « terre » et « sol » en français, comme l’affirment nos traducteurs modernes, il me semble que la Septante aurait employé ce mot (« edaphos ») pour traduire « adama », au lieu de « guè », qui abolit en fait toute distinction dans le texte grec, dont sont extraites toutes les citations bibliques du Nouveau Testament, entre « erets » et « adama ». JHB 04 08 23

jacques halbronn La problématiuqe de la question dans le Livre de la Genése

jacques halbronn La problématique de la Question dans le Livre de le Genése Nous avons récemment insisté au niveau la constitution des langues sur l’importance de la question et nous verrons ce qu’il en est dans le Livre de la genése, Dieu interroge Adam Cain : où est ton frère? Et Abraham interroge Dieiu à propos du nombre de Justes se trouvant à Sodome Ou encoe Moise dans Exode III demandant à Dieu comment présenter les choses ; Dans le seul chapitre III du Livre de la Genése, les questions fusent: א וְהַנָּחָשׁ, הָיָה עָרוּם, מִכֹּל חַיַּת הַשָּׂדֶה, אֲשֶׁר עָשָׂה יְהוָה אֱלֹהִים; וַיֹּאמֶר, אֶל-הָאִשָּׁה, אַף כִּי-אָמַר אֱלֹהִים, לֹא תֹאכְלוּ מִכֹּל עֵץ הַגָּן. 1 Mais le serpent était rusé, plus qu’aucun des animaux terrestres qu’avait faits l’Éternel-Dieu-(Yahwé Elohim). Il dit à la femme: « Est-il vrai que Dieu (Elohim) a dit: vous ne mangerez rien de tous les arbres du jardin? » ב וַתֹּאמֶר הָאִשָּׁה, אֶל-הַנָּחָשׁ: מִפְּרִי עֵץ-הַגָּן, נֹאכֵל. 2 La femme répondit au serpent: « Les fruits des arbres du jardin, nous pouvons en manger; ג וּמִפְּרִי הָעֵץ, אֲשֶׁר בְּתוֹךְ-הַגָּן–אָמַר אֱלֹהִים לֹא תֹאכְלוּ מִמֶּנּוּ, וְלֹא תִגְּעוּ בּוֹ: פֶּן-תְּמֻתוּן. 3 ט וַיִּקְרָא יְהוָה אֱלֹהִים, אֶל-הָאָדָם; וַיֹּאמֶר לוֹ, אַיֶּכָּה. 9 L’Éternel-Dieu appela l’homme, et lui dit: « Où es-tu? » י וַיֹּאמֶר, אֶת-קֹלְךָ שָׁמַעְתִּי בַּגָּן; וָאִירָא כִּי-עֵירֹם אָנֹכִי, וָאֵחָבֵא. 10 Il répondit: « J’ai entendu ta voix dans le jardin; j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. » יא וַיֹּאמֶר–מִי הִגִּיד לְךָ, כִּי עֵירֹם אָתָּה; הֲמִן-הָעֵץ, אֲשֶׁר צִוִּיתִיךָ לְבִלְתִּי אֲכָל-מִמֶּנּוּ–אָכָלְתָּ. 11 Alors il dit: « Qui t’a appris que tu étais nu? Cet arbre dont je t’avais défendu de manger, tu en as donc mangé? Idem dans le chapitre suivant, IV on a le célébre dialogue: ט וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-קַיִן, אֵי הֶבֶל אָחִיךָ; וַיֹּאמֶר לֹא יָדַעְתִּי, הֲשֹׁמֵר אָחִי אָנֹכִי. 9 L’Éternel (Yahwé) dit à Caïn: « Où est Abel ton frère? » Il répondit: « Je ne sais; suis-je le gardien de mon frère? » י וַיֹּאמֶר, מֶה עָשִׂיתָ; קוֹל דְּמֵי אָחִיךָ, צֹעֲקִים אֵלַי מִן-הָאֲדָמָה. 10 Dieu dit: « Qu’as-tu fait! Le cri du sang de ton frère s’élève, jusqu’à moi, de la terre (Adama). Exode III יג וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה אֶל-הָאֱלֹהִים, הִנֵּה אָנֹכִי בָא אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְאָמַרְתִּי לָהֶם, אֱלֹהֵי אֲבוֹתֵיכֶם שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם; וְאָמְרוּ-לִי מַה-שְּׁמוֹ, מָה אֹמַר אֲלֵהֶם. 13 Moïse dit à Dieu (Elohim): « Or, je vais trouver les enfants d’Israël et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m’envoie vers vous… S’ils me disent: Quel est son nom? que leur dirai-je? » C’est dire à quel point le processus du questionnement est essentiel dans la communiication. Or l’hébreu ne dispose pas d’un clavier morphologique très élaboré. On trouve beaucoup de « mah » מֶה ou mi מִי; mais point de verbe couvrant étymologiquement ces expressions à la différence du latin où quaestio est en phase avec quid, quo, quando, quomodo etc avec la matrice « QU »

dimanche 30 juillet 2023

Jacques halbron Liguistique. L'hébreu est corrompu dans sa chaine étym...

jacques halbronn Morpho-sémanqtie Les dégéts de l'emprunt synonymie, discontinuité lexicale

jacques halbronn Morpho sémantique. Les dégats de l'emprunt : synonymie, discontinuité lexicale, Alors que le français, à la suite du latin, offre une série congruente étymologiquement autour du processus de qualification, à partir de la forme "qu" ; quoi (pourquoi), quel, qu'est-ce, que, quand à l'exception du "où" qui pourrait être un quo tronqué (quo vadis), l'anglais a bien reçu du français "question" mais les autres formes sont tronquées : what, why, when, which, where? On trouve ce cas de figure avec la forme "gu", où guerre donne war. En allemand, la question est Frage, sans rapport structurel avec les formes wo, was, wann, warum . La forme QU est également sous jacente sous la forme "C': les cartes, les cadrans. Le chiffre quatre est d'ailleurs lié à un tel format quadrangulaire et cela peut référer aux 4 saisons, aux 4 points cardinaux etc dont l'importance anthropologique est déterminante. Un autre cas remarquable est le passage de l'italien :le démonstratif questo se retrouve en français "cet", avec là encore le rôle de la lettre "c"sous ses diverses prononciatons.. Mais la chaine étymologoique n'est pas rompue dès lors que le mode de transformation a été correctcment décrit. En revanche, en hébreu; on ne semble même pas disposer d'une telle série autour de l'impératif de qualification qui nous apparait comme une clef anthropologique cruciale. L'ensemble des mots qui recouvrent un tel champ sémantique est dépareillé. L'hébreu aura visiblement été impacté par l'emprunt. On ne parle pas ici seulement des emprunts récents qui émaillent l'hébreu depuis quelques décennies mais d'emprunts bien plus anciens. I les emprunts récents en hébreu moderne L'avantage des emprunts aux langues européennes est certes de rendre l'hébreu moins hermétique lexicalement mais cela conduit à lla déstructuration étymologique de la langue et à une synonymisation qui constitue un vernis unitaire artificiel et purement consensuel. ( cf L'emprunt et le calque en arabe et en hébreu moderne à travers les instruments et les noms d'instruments, corpus tiré de deux dictionnaires : le "Mu'jam 'al Wassît" de l'Académie de langue arabe du Caire et le "Milon hé Hadas" d'Avraham 'Even Sosan par Abdelkrim Boufarraoui Thèse de doctorat en Linguistique. Sous la direction de Frank Alvarez-Péreyre. 1990, Paris 5 . Résumé "La présente thèse entre dans le cadre d'une étude comparative concernant l'arabe et l'hébreu moderne. Le sujet s'intéresse exclusivement à la formation de l'emprunt et du calque, en partant des noms d'instrument et des instruments. La matière de notre recherche a été tirée de deux dictionnaires datant, a peu près, de la même période historique. Notre travail consiste à tenter d'expliquer la formation de l'emprunt et du calque, tout en faisant appel aux critères: morphologiques, phonologique, voire étymologique. Il s'en suit l'étude du paradigme lexical, de la structure syllabique, du stress, de la composition, de l'arabisation, de l'hébraïsassions. . . Et en abordant également les lois vocaliques et les lois consonantiques. Nous avons terminé notre travail en proposant une partie de notre corpus à un ensemble de locuteurs arabophones et hébréophones se trouvant aussi bien à paris qu'au Caire. Nous tenons à souligner que notre travail concerne la méthode lexicographique et non pas les langues; c'est à dire l'arabe et l'hébreu modernes." (cf aussi "La résurrection d’une langue morte : le cas de l’hébreu moderne" Yaakov Bentolila) II Les emprunts antiques Pour déterminer la présence d'emprunts, il convient de mettre en évidence des discontinuités (cf nos travaux sur l'anglais et le processus de synonymie) Si l'on s'en tient au champ du questionnement (cf supra), force est de constater que les formes interrogatives (ma?, mi? , quoi, qui?) n'ont pas de correspondant verbale au niveau étymologique. Le verbe "lishol" et le nom "shééla" n'ont aucune similitude structurelle avec ces modes de questionnement, à la différence du latin et du français. On doit y percevoir une influence étrangère comme pour l'anglais.(cf Jacques HALBRONN LINGUISTIQUE DE L'ERREUR ET EPISTEMOLOGIE POPULAIRE EDITIONS DE LA GRANDE CONJONCTION PARIS 1987, sur SCRIBD)Essai de description critique du système du français à la lumière des relations interlinguistiques, thèse non soutenue (Université Paris V Descartes) 1989) Une telle observation concernant l'hébreu ancien est problématique et vient s'ajouter à nos remarques sur le non respect des marqueurs de genres au niveau des pronoms personnels à la deuxiéme personne du singulier, d'autant que cela affecte la formation de l'imparfait et du futur (en cas de vav conversif, comme dans le Ecoute (shema) Israel) JHB 30 07 23

jeudi 27 juillet 2023

jacques halbronn Linguistique le role à reprécuser des lettres "e" et "i" dans l'oralité du français

Jacques halbronn Linguistique. Le rôle à repréciser des lettres "e" et "i" dans l'oralité du français Nous avions déjà bien avancé dans divers textes dans la redéfinition du rôle de cette lettre dans la prononciation du français mais nous n'étions pas allé tout à fait au bout de notre raisonnement. C'est ainsi que nous avions butté sur la conjugaison de la troisiéme personne du pluriel au présent mais aussi à l'imparfait. Nous avions notamment mis en évidence le fait que le e placé après une consonne la mettait en valeur alors que placé devant une consonne, il l'occultait. Une application de cette loi est manifeste dans des cas comme "aspect", "respect", où la forme "ct" est effacée à l'oral alors qu'elle s'entend dans aspecter, respecter etc. Quid alors de la forme en "ent", ne devrait-elle pas se prononcer tout simplement "é"? Ils mangent devrait donc s'entendre "ils mangé" tout comme la forme ancienne "ed" du participe, forme qu'a conservé l'anglais mais sans respecter la régle du e devant une consonne. C'est en fait à l'imparfait que le probléme se pose de façon particulière, faut de quoi ils mangent et ils mangeaient se prononceraient pareillement. C'est finalement sur la question du rôle de la lettre "i" que notre attention va se porter. En effet, la prononciatioin en "é" du "ai" qui nous semble devoir être revue et corrigée.. Prenons le cas du verbe essayer. On a essai, ils essaient, qu'ils essayent ou payer, ils paient, feuille de paie etc Ce son "eye" et non "aye" qui nous semble le plus approprié. On distinguera ainsi, ils chantent à prononcer "chanté" et ils chantaient, à prononcer "ils chanteyent", la forme actuelle du présent et de l'imparfait étant à évacuer. Si l'anglais prononce le "ai", "é", c'est son affaire comme dans day, say, may qui correspondent à l'allemand Tag, sagen, môgen etc Il faut rendre au "i" sa prononciation "ye" ou "aille". Les exemples ne manquent pas: roi donne royal, joie joyeux, craie crayeux, soie, soyeux alors qu'on devrait le prononcer "roye", sans parler de cry, try où l'anglais a su préserver la "bonne" lecture. notons en russe les formes "tvoy" pour le possesif , Somnoy: avec moi. Ne dit-on pas "langue d'oil", en prononçant le oye? JHB 27 07 27

vendredi 21 juillet 2023

jacques halbronn Linguistique Les types de marqueurs: nombre, genre, personne. Pathologie de l'épistée

jacques halbronn Linguistique. Les types de marqueurs: nombre, genre, personne. Pathologie de l’epistémé. Dans de précédentes études, nous avons traité abondamment des marqueurs de nombre et de genre. Il nous faut aborder à présent la question des marqueurs de personne, ce qui recouvre les pronoms personnels et les affixes qui en dépendent, en dérivent; On prendra pour exemple de dysfonctionnement le cas de l’hébreu (moderne) dans le cadre de notre travail sur la pathologie de l’épistémé. Nous avions déjà signalé les problémes liés à la deuxiéme personne du singulier et au marqueur de genre. A la lumière de nos recherches sur la langue française au cours desquelles nous avions mis en évidence le fait que la forme masculine était plus ramassée, plus concentrée, plus contractée que la forme féminine, plus longue, nous nous demandions pourquoi la deuxiéme personne du singulier en hébreu, au masculin, était plus longue que la forme féminine Ata (masculin), At (féminin) alors que dans d’autres cas,c’est l’inverse qui est attesté : ani hoshev (je pense au masculin), ani hoshévet (au féminin) ou encore gadol (grand) guedola (grande) d’où des formules bien étrange dans les bénédictions(brakhoth): « Baroukh ata Adonaï Elohenou, Melekh haolam, … » (« Béni es-Tu, Adonaï notre Dieu, Roi du monde, … ») avec Baroukh, forme courte suivi de Ata, forme longue! Poursuivons à présent notre examen en observant le positionnement des marqueurs de personne au passé en exposant préalablement que chaque marqueur des trois personnes correspond à une lettre différente. Le cas le plus connu est le rôle du « T »(Thav) qui caractérise également en français la deuxiéme personne « Tu » (et en allemand Du en anglais Thou). On le trouve dans la forme mentionnée ci dessus dans le « At, Ata » mais aussi au pluriel Atem.Aten.. On trouvera au passé en hébreu, le suffixe « ta » au masculin (!) et « te » (avec Sheva) au féminin, ce qui devrait être l’inverse comme a été exposé précédemment. Voyons maintenant ce qu’il en est de la première personne du verbe au passé tant au singulier qu’au pluriel. Or, l’on trouve un suffixe en « ti » donc avec le même marqueur que pour la deuxiéme personne. Ce qui donne Akhalti, Akhamta-te. j’ai mage, tu as mangé. Mais cette anomalie se retrouve en arabe, ce qui dépasse le cas du seul hébreu. arabe clasique j’ai compris fhmt arabe tunisien v. passé → ena fhèmt Selon nous, l’usage du marqueur » T » à la première personne du singulier est une aberration. On devrait retrouver à la place le pronom personnel : Ani, Ana, et selon nous, le Noun est le marqueur de la première personne comme on peut l’observer au pluriel Hashavnou, nous avons pensé, ce qui fait pendant à Hashavtem, vous avez pensé On devrait donc dire non pas Hashavti mais Hashavni, pour dire « j’ai pensé », le aleph étant mis de côté. En ce qui concerne le futur, l’hébreu utilise pour la première personne du singulier le Aleph de Ani et ne sert pas du Noun comme il le fait pour la première personne du pluriel. On devrait dire Nashov, je penserai et non Ahshov et au pluriel Nahshevou, comme on dit Tashhevou à la seconde personne du pluriel. Or, on trouve la forme Najshov qui devrait être réservé au futur de la première personne du singulier. Si l’on passe à l’nglais, la forme « you »(pour la deuxiéme personne) pourrait venir de la troisiéme personne du singulier avec le Youd comme marqueur, ce qui correspond à une forme de politesse. JHB 21 06 23

Jacques Halbronn Les langues sémitiques sinistrées dans leur gestion d...

vendredi 14 juillet 2023

jacques halbronn Théologie. Judaisme. Quid de la formule Yahvé Elohim dans le Pentateuque?

Jacques Halbronn théologie Judaisme. Quid de la formule Yahvé Elohim dans le Pentateuque? Dans notre post doctorat (EPHE 2007, Ve section des sciences religieuses) Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle, nous avions abordé plus largement le développement de la critique biblique . Wikipedia " Baruch Spinoza et Thomas Hobbes, puis Richard Simon qui publie en en 1678 son « Histoire critique du Vieux Testament » et enfin Jean Astruc (médecin du roi Louis XV) qui formule l’hypothèse documentaire en 1753 dans ses « Conjectures sur les mémoires originaux dont il parait que Moïse s’est servi… » . Il se base sur le nom employé pour parler de Dieu, Yahwé ou Élohim (l’Éternel ou Dieu) pour distinguer au moins deux sources qu’il appelle yahviste et élohiste" Nous mêmes nous avons des Astrucs (né sous une bon astre, chanceux, traduction de mazal tov) dans notre généalogie avignonnaise des Juifs du Pape et notamment une Esther ASTRUC (1842-1918) mariée à un Edouard Carcassonne, notre arrière grand père ( Geneanet https://gw.geneanet.org › jupape Notre étude vise à mettre en évidence la combinaison des deux formes Yahvé et Elohim dans certains chapitres, comme c'est le cas dans le "Ecoute Israel" (Shma Israel), où l'on trouve "Yahvé Elohénou', ce qui donne souvent une étrange traduction en français, comme "l'Eternel Dieu" On commencera par le cas du Livre de l'Exode (Bamidbar) truffé littéralement de mentions du nom Israel. On nous montre un Dieu s'adressant aux "enfants d'Israel".En revanche, à aucun moment la Terre Promise n'est désignée, comme "Terre d'Israel", expression utilisée à tort dans le contexte de la Sortie d'Egypte. C'est au chapitre XX du Livre de l'Exode qui traite du Décalogue que l'on trouve la formule ' L'Eternel, ton dieu' (Yahvé Eloheikha) qui revient au début de la prière du Shma Israel, sous la forme "Yahvé Elohénou". l'Eternel notre Dieu avec cette affirmation unitaire "Ehad" qui refléte en fait, paradoxalement, une telle dualité que l'on tente d'occulter, de nier. Intéressons- nous particulièrement aux chapitre II, III et IV du Livre de la Genése. Le Chapitre II est assez remarquable en son genre car il débute par l'emploi de Elohim, dans la continuité du premier chapitre -on y traite du 7e jour- mais à partir du verset 4, Elohim laisse la place à Yahvé Elohim et de fait tout se passe comme s'il s'agissait d'une refonte redondante du Chapitre Ier mais cette fois ce n'est pas Elohim mais Yahvé Elohim qui apparait comme le Créateur. La traduction française tente de rendre cette dualité avec la forme "L'Eternel Dieu" On trouve un troisiéme récit de la Création, au Chapitre V et cette fois on a "Elohim" tout court. Or, c'est dans cette parenthèse des chapitres II, III, IV, que s'inscrit le psychodrame du Jardin d'Eden avec la question du "péché originel" du fruit défendu qui conduit au "Paradis perdu", à la "Chute" On peut ici parler d'interpolation marquée par le passage de Elohim à Yahve Elohim"; et le deuxiéme récit de la Création. Revenons sur le texte du Shma Israel . La forme Elohim est présentée avec un possessif : Elohénou, Elohekha mais l'on voit bien que cela doit être relié à Yahvé(Adonay) Elohim, des chapitres II-IV du Livre de le Genése signalés plus haut. Pourquoi donc affirmer que Yahvé Elohénou est "un"? En revanche, si l'on a "Yahwé Elohim", cela se comprend, à savoir qu'en dépit de cette forme duelle, il y aurait bel et bien unité.(Ehad) d'où le "malkhouto", au singulier, "son régne". Texte original 4 Écoute, Israëla, l'Éternel, notre Dieu, l'Éternel est UN. Chémâ, Israël, Ado-naï Elo-henou, Ado-naï Ehad' שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל: יְהוָה אֱלֹהֵינוּ, יְהוָה אֶחָד. Béni soit à jamais le nom de son règne glorieux. Baroukh chem kevod malkhouto le'olam vaed 5 Tu aimerasb l'Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tous tes moyens. Veahavta ett Ado-naï Elo-hekha, bekhol levavekha, ouvkhol nafchekha, ouvkhol meodekha וְאָהַבְתָּ, אֵת יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, בְּכָל-לְבָבְךָ וּבְכָל-נַפְשְׁ Annexes I Genése I א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu (Elohim) créa le ciel et la terre. II Chapitre II sur les origines (Toldoth) ד אֵלֶּה תוֹלְדוֹת הַשָּׁמַיִם וְהָאָרֶץ, בְּהִבָּרְאָם: בְּיוֹם, עֲשׂוֹת יְהוָה אֱלֹהִים--אֶרֶץ וְשָׁמָיִם. 4 Telles sont les origines du ciel et de la terre, lorsqu'ils furent créés; à l'époque où l'Éternel-Dieu (sic) fit une terre et un ciel. ה וְכֹל שִׂיחַ הַשָּׂדֶה, טֶרֶם יִהְיֶה בָאָרֶץ, וְכָל-עֵשֶׂב הַשָּׂדֶה, טֶרֶם יִצְמָח: כִּי לֹא הִמְטִיר יְהוָה אֱלֹהִים, עַל-הָאָרֶץ, וְאָדָם אַיִן, לַעֲבֹד אֶת-הָאֲדָמָה. 5 Or, aucun produit des champs ne paraissait encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne poussait encore; car l'Éternel-Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et d'homme (Adam), il n'y en avait point pour cultiver la terre. ו וְאֵד, יַעֲלֶה מִן-הָאָרֶץ, וְהִשְׁקָה, אֶת-כָּל-פְּנֵי הָאֲדָמָה. 6 Mais une exhalaison s'élevait de la terre et humectait toute la surface du sol. ז וַיִּיצֶר יְהוָה אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם, עָפָר מִן-הָאֲדָמָה, וַיִּפַּח בְּאַפָּיו, נִשְׁמַת חַיִּים; וַיְהִי הָאָדָם, לְנֶפֶשׁ חַיָּה. 7 L'Éternel-Dieu façonna l'homme, - poussière détachée du sol, - fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie, et l'homme (haAdam) devint un être vivant III Chapitre V sur les origines א זֶה סֵפֶר, תּוֹלְדֹת אָדָם: בְּיוֹם, בְּרֹא אֱלֹהִים אָדָם, בִּדְמוּת אֱלֹהִים, עָשָׂה אֹתוֹ. 1 Ceci est l'histoire des générations(Toldoth) de l'humanité.(Adam) Lorsque Dieu (Elohim) créa l'être humain (Adam), il le fit à sa propre ressemblance. ב זָכָר וּנְקֵבָה, בְּרָאָם; וַיְבָרֶךְ אֹתָם, וַיִּקְרָא אֶת-שְׁמָם אָדָם, בְּיוֹם, הִבָּרְאָם. 2 Il les créa mâle et femelle, les bénit et les appela l'homme (Adam), le jour de leur création. Ainsi, en 5 chapitres, on nous sert trois versions du Récit de la Création. JHB 14 07 23

jeudi 29 juin 2023

jacques halbronn La confusion des marqueurs de genre dans la Livres de la Genése et de l'Exode . L'étrangeté à la langue

jacques Halbronn La confusion des marqueurs de genre dans les Livres de la Genése et de l’Exode. L’étrangeté à la langue. Posté par nofim le 29 juin 2023 jacques Halbronn La confusion des marqueurs de genre dans les Livres de la Genése et de l’Exode. L’étrangeté à la langue. L’objet de la présente étude critique -au sens de la critique biblique- est d’aborder la question de l’Ancien Testament sous l’angle de la critique linguistique en revenant sur la question des marqueurs de genre, point que nous avions d’ailleurs déjà abordé précédemment.. La question qui se pose en filigrane est celle de l’étrangeté d’un peuple par rapport à « sa » langue. Que peut-on conclure en effet quand on constate une méconnaissance du fonctionnement d’une langue de la part de ceux là mêmes qui la revendiquent pour leur? C’est ce que l’on appellera le syndrome de l’étrangeté à la langue . Le corpus sur lequel nous travaillons ici concerne des épisodes majeurs de la Bible juive, à savoir l »expose des Dix Commandements, la crise du Jardin d’Eden et l’annonce à Sarah de la naissance d’un enfant (à rapprocher de l’ Annonce à Marie, tout comme le sacrifice d’Isaac le serait à la Crucifixion de Jésus, le « fils » du « Père) Notre méthode consiste à établir une norme et à apprécier son (non) respect. Les marqueurs de genre en hébreu sont les suivants, du moins selon notre analyse : le masculin est censé être plus bref que le féminin; ce que l’on retrouve en français (cf nos travaux sur ce point) Aussi, la forme la plus « contractée » correspondra-t-elle ua masculin tout comme en français beau par rapport à belle, vieux par rapport à veille etc. On prendra le cas de la formation du futur en hébreu: Tigmor, tu finiras, ou impératif finis quand on s’adresse à un homme , Tigmeri, à une femme. C’est justement le cas pour le décalogue de façon répétée.(cf Exode XX). Mais alors comment se fait-il que pour le posssessif, la forme longue avec le suffixe « Kha » soit réservée au masculin et la forme courte (Kh avec le sheva) au féminin? Or, ce processus est confirmé avec le pronom personnel en hébreu: Ata seconde personne du singulier s’adressant à un homme et « At », à une femme. En effet, le signe sheva est un facteur de racourcissement et correspond en français à ce qu’on appelle couramment le « e muet »n auquel nous avons consacré plusieurs articles. Ce sheva se marque par deux points superposés. Shewa Image illustrative de l’article Shewa (hébreu) Si l’on aborde le corpus bilingue ci dessous, on observera qu’il est utilisé quand on s’adresse à une femme et que c’est le qamats qui prévaut quand on s’adresse à un homme. Le Commendement sur le Shabbats (ci dessous) est révélateur d’une certaine confusuon, cette fois dans la marqque de futur. La phrase débute par « Taawod » et se prolonge par « Vaassita » qui est un futur sur le mode du Vav inversif, soit deux pratiques distinctes dans une seule et même phrase et ce » Vaassita » qui transforme un passé en futur, est marqué par une finale fémine en « a » car le passé hébreu a des suffixes liés aux pronoms personnels (Ata)! On retrouve cette même incohérence dès les premiers versets de la Genése avec le « Bara » et le Vayomer, tous deux censés indiquer un passé.. שֵׁשֶׁת יָמִים תַּעֲבֹד, וְעָשִׂיתָ כָּל-מְלַאכְתֶּךָ. 8 Durant six jours tu travailleras et t’occuperas de toutes tes affaires, EXODE XX א וַיְדַבֵּר אֱלֹהִים, אֵת כָּל-הַדְּבָרִים הָאֵלֶּה לֵאמֹר. {ס} 1 Alors Dieu prononça toutes ces paroles, savoir: ב אָנֹכִי יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, אֲשֶׁר הוֹצֵאתִיךָ מֵאֶרֶץ מִצְרַיִם מִבֵּית עֲבָדִים: לֹא-יִהְיֶה לְךָ אֱלֹהִים אֲחֵרִים, עַל-פָּנָי. 2 (1) « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, d’une maison d’esclavage. (2) « Tu n’auras point d’autre dieu que moi. ח שֵׁשֶׁת יָמִים תַּעֲבֹד, וְעָשִׂיתָ כָּל-מְלַאכְתֶּךָ. 8 Durant six jours tu travailleras et t’occuperas de toutes tes affaires, ט וְיוֹם, הַשְּׁבִיעִי–שַׁבָּת, לַיהוָה אֱלֹהֶיךָ: לֹא-תַעֲשֶׂה כָל-מְלָאכָה אַתָּה וּבִנְךָ וּבִתֶּךָ, עַבְדְּךָ וַאֲמָתְךָ וּבְהֶמְתֶּךָ, וְגֵרְךָ, אֲשֶׁר בִּשְׁעָרֶיךָ. 9 mais le septième jour est la trêve de l’Éternel ton Dieu: tu n’y feras aucun travail, toi, ton fils ni ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes murs. י כִּי שֵׁשֶׁת-יָמִים עָשָׂה יְהוָה אֶת-הַשָּׁמַיִם וְאֶת-הָאָרֶץ, אֶת-הַיָּם וְאֶת-כָּל-אֲשֶׁר-בָּם, וַיָּנַח, בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי; עַל-כֵּן, בֵּרַךְ יְהוָה אֶת-יוֹם הַשַּׁבָּת–וַיְקַדְּשֵׁהוּ. {ס} 10 Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment et il s’est reposé le septième jour; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du Sabbat et l’a sanctifié. יא כַּבֵּד אֶת-אָבִיךָ, וְאֶת-אִמֶּךָ–לְמַעַן, יַאֲרִכוּן יָמֶיךָ, עַל הָאֲדָמָה, אֲשֶׁר-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ נֹתֵן לָךְ. {ס} 11 (5) »Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel ton Dieu t’accordera. יב לֹא תִרְצָח, {ס} לֹא תִנְאָף; {ס} לֹא תִגְנֹב, {ס} לֹא-תַעֲנֶה בְרֵעֲךָ עֵד שָׁקֶר. {ס} 12 (6) « Ne commets point d’homicide. (7) « Ne commets point d’adultère. (8) « Ne commets point de larcin. (9) « Ne rends point contre ton prochain un faux témoignage. יג לֹא תַחְמֹד, בֵּית רֵעֶךָ; {ס} לֹא-תַחְמֹד אֵשֶׁת רֵעֶךָ, וְעַבְדּוֹ וַאֲמָתוֹ וְשׁוֹרוֹ וַחֲמֹרוֹ, וְכֹל, אֲשֶׁר לְרֵעֶךָ. {פ} 13 (10) »Ne convoite pas la maison de ton prochain; Ne convoite pas la femme de ton prochain, son esclave ni sa servante, son bœuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain. » Genése Ch III יג וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים לָאִשָּׁה, מַה-זֹּאת עָשִׂית; וַתֹּאמֶר, הָאִשָּׁה, הַנָּחָשׁ הִשִּׁיאַנִי, וָאֹכֵל. 13 L’Éternel-Dieu dit à la femme: « Pourquoi as-tu fait cela? » La femme répondit: « Le serpent m’a entraînée, et j’ai mangé. » טז אֶל-הָאִשָּׁה אָמַר, הַרְבָּה אַרְבֶּה עִצְּבוֹנֵךְ וְהֵרֹנֵךְ--בְּעֶצֶב, תֵּלְדִי בָנִים; וְאֶל-אִישֵׁךְ, תְּשׁוּקָתֵךְ, וְהוּא, יִמְשָׁל-בָּךְ. {ס} 16 A la femme il dit: « J’aggraverai tes labeurs et ta grossesse; tu enfanteras avec douleur; la passion t’attirera, vers ton époux, et lui te dominera. » יז וּלְאָדָם אָמַר, כִּי-שָׁמַעְתָּ לְקוֹל אִשְׁתֶּךָ, וַתֹּאכַל מִן-הָעֵץ, אֲשֶׁר צִוִּיתִיךָ לֵאמֹר לֹא תֹאכַל מִמֶּנּוּ–אֲרוּרָה הָאֲדָמָה, בַּעֲבוּרֶךָ, בְּעִצָּבוֹן תֹּאכְלֶנָּה, כֹּל יְמֵי חַיֶּיךָ. 17 Et à l’homme il dit: « Parce que tu as cédé à la voix de ton épouse (Ishtekha), et que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais enjoint de ne pas manger, maudite est la terre à cause de toi: Genése XVIII יג וַיֹּאמֶר יְהוָה, אֶל-אַבְרָהָם: לָמָּה זֶּה צָחֲקָה שָׂרָה לֵאמֹר, הַאַף אֻמְנָם אֵלֵד–וַאֲנִי זָקַנְתִּי. 13 Le Seigneur dit à Abraham: « Pourquoi Sara a-t-elle ri, disant: ’Eh quoi! en vérité, j’enfanterais, âgée que je suis!’ יד הֲיִפָּלֵא מֵיְהוָה, דָּבָר; לַמּוֹעֵד אָשׁוּב אֵלֶיךָ, כָּעֵת חַיָּה–וּלְשָׂרָה בֵן. 14 Est-il rien d’impossible au Seigneur? Au temps fixé, à pareille époque, je te visiterai et Sara sera mère ». טו וַתְּכַחֵשׁ שָׂרָה לֵאמֹר לֹא צָחַקְתִּי, כִּי יָרֵאָה; וַיֹּאמֶר לֹא, כִּי צָחָקְתְּ. 15 Sara protesta, en disant: « Je n’ai point ri »; car elle avait peur. Il répondit « Non pas, tu as ri. »(Tsahaqt avec sheva)

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mardi 27 juin 2023

jacques halbronn Linguistique et Anthropologie. Le sevrage du "moi je" chez la femme.

Jacques halbronn Linguistique et Anthropologie. Le sevrage du « moi je » chez la Femme. Comme nous l’avions esquissé dans une précédente étude, les hommes et les femmes ne correspondraient pas à un même stade d’évolution, constat à rapprocher de la formule des deux alliances que l’on trouve au chapitre XXXI du Livre de Jérémie (Ancien Testament), distinguo repris dans l’Epitre aux Hébreux (Nouveau Testament) . L’Alliance la moins contraignante serait la première et c’est celle à laquelle le comportement féminin correspondrait le mieux. Mais c’est aussi l’alliance qui laisserait le plus de liberté pour commettre des fautes et en demander le pardon. « Et ils n’auront plus besoin ni les uns ni les autres de s’instruire mutuellement » Le monde dont les femmes relévent est propre à une certaine liberté de parole, et à un certain individualisme, un monde où chacun est libre de présenter les choses comme cela lui ; »chante », où les vérités seront nécessairement relatives et en ce sens, la Philosophie nous apparait comme un processus de sevrage, impliquant une recherche commune de vérité au lieu d’une cacophonie d’opinions et de ressentis personnels. Cela correspond à l’esprit de la Nouvelle Alliance: לב וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם. 32 : Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. On aura compris qu’avec ce nouveau « contrat », on passe de ça au Surmoi et la part de l’individualité s’en trouve singulièrement restreinte. On retrouve une telle approche dans le Ecoute Israel. וְ « Que les commandements que je te prescris aujourd’hui soient gravés dans ton cœur » On notera que ce texte ne précise pas explicitement de quels commandements il s’agit. Est-il question des Dix Commandements délivrés lors de la Sortie d’Egypte?. Probablement pas puisque ce qui s’est passé lors de la Sortie d’Egypte est déclaré révolu: Jérémie XXXI « Ce ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur. » Il y a donc là un mystère quant à la nature de ces « nouveaux » commandements qui correspondent selon nous aux lois astrologiques qui impactent la Subconscience. En définitive, les femmes auraient gardé jalousement l’esprit de l’Ancienne Alliance et de la liberté qui va avec avec leur tendance compulsive au « moi je » dès qu’elles prennent la parole et meme l’astrologie qu’elles adoptent est marquée par l’esprit de l’Ancienne Alliance avec comme base le thème natal individuel, ce qui s’oppose à une Astrologie « Mondiale » qui est celle de la Nouvelle Alliance. JHB 27 06 23

jacques halbronn L'impact problématique de l'usage des accents et des apostrophes en français

jacques halbronn L’impact problématique de l’usage des accents et des apostrophes en français. Le systéme du français est mixte et c’est bien là une source de confusion. On pense à la question de la signalisation pour la circulation, laquelle est également qualifiable de mixte. Pourquoi met-on des « passages cloutés » là où il y a des « feux »? S’il y a des feux, est ce que cela ne rend pas inutile le marquage « zébré » (Zebra crossing)? Est ce qu »un tel marquage s’adresse aux piétons ou aux automobilistes? Autrement dit, les piétons ne seraient pas concernés par les feux de signalisation, lesquels ne vaudraient que pour les véhicules.En réglé générale, la pratique conduit les piétons à respecter les dits feux, d’autant que l’on a installé des feux s’adressant spécifiquement aux piétons mais dans ce cas, pourquoi maintenir les marqueurs de passage sur la chaussée? Mais revenons à la question des accents et des apostrophes.Selon une certaine logique, si la lettre « e » n’est pas surmontée d’un accent (quel qu’il soit) elle n’aura pas à être prononcée « é » à l’oral Or, un tel principe n’épuise aucunement la réalité du passage de l’écrit à l’oral. Est ce que le mot « objet » comporte un accent sur le « e » alors que le « e » se prononcera « é »? Et cela vaut pour des termes extremement courants comme la conjonction « et », comme la seconde personne du pluriel en « ez ». En revanche, le participe passé de la première conjugaison comporte bien un accent mais l’on sait que cet accent remplace un « ed » (conservé en anglais, voir la forme archaïque de blé , bled) On entend souvent l’explication suivante à savoir que l’accent sur le « e » remplacerait une consonne comme dans forêt (pour forest, passé en anglais). En réalité, la véritable « régle » est celle-ci: quand le « e » précéde une consonne, celle-ci devient « muette » comme dans clef parfois rendu par « clé », ce qui montre à quel point deux conventions peuvent cohabiter. Un cas remarquable et qui n’a pas été encore résolu est celui des marqueurs de nombre et la lettre « s ». Si l’on prend le cas des articles « les » et « des »(cf notre précédente étude), le son « é » est de rigieur, en l’absence de tout accent. Mais alors pourquoi ne pas prononcer « é » dans « les grandes » – ce qui donnerait « lé » « grandé », est ce que cela ne tiendrait pas à un enchevetrement de « régles » à savoir que le « e » après une consonne déclenche sa prononciation alors que le « e » devient « muet »? Passons à la question des apostrophes. On a certes, en français, des apostrophes censées remplace des « e » comme J’aime au lieu de Je aime (ce qui a donné en anglais le pronom personnel « I » sans apostrophe). Nous avons signalé (dans un précédent texte) que dix consonnes étaient suivies d’un « e »muet ( sheva) avec apostrophe : d’un jour, c’est moi. Mais dans de nombreux cas, l’apostrophe ne figure pas comme dans » puisque je te le dit , qui donnera à l’oral une série non apostrophée mais qui se comportera comme si elle l’était : « puisqu’j't »l’dis »" avec pas moins de 4 apostrophes non écrite. Comment le locuteur du français, non averti par une pratique orale sur le terrain (et non par le biais de quelque enseignement formel), pourrait-il s’y retrouver? Tout se passe comme si la mise en place des codes de lecture n’avait pas été parachevée! JHB 26 06 23